Le Collectif CALUCHA vous invite à la première rencontre d’un cycle de réflexion "la violence sociale" autour du texte :

L'IDÉOLOGIE DE LA NON-VIOLENCE EN QUESTION
critique de la non-violence à partir de luttes historiques et d'une analyse de dominations.

RDV MARDI 23 janvier à 20h à la salle DUM’ART à Gap
(14 av cmdt Dumont, à côté du gymnase Lafaille, grand parking, proche lycée nord)

Si vous avez des textes, des questions, des idées de thèmes pour la prochaine discussion, c’est bienvenu.

Ça sera l’occasion de se questionner sur le concept de violence : ce que ça représente pour nous, que regroupe ce mot en terme de pratiques collectives, qui l’emploie, envers qui, dans quel but, etc. Car personne ne se prétend violent...


Quelques citations, pour aider à se poser des questions :

« Si la possibilité de légitime défense non-violente est manquante, il ne doit y avoir aucune hésitation à user de moyens violents » (Gandhi)

« La soumission de l’opprimé relève de l’ordre établi. Qu’il rompe cet ordre en brisant ses chaînes et en frappant le maître, voilà le scandale. Dans la langue des maîtres devenue langue commune, le violent n’est pas celui qui fait violence, mais le vilain qui ose se rebeller. » (Igor Reitzman)

« Se considérer comme « non-violent.e », c’est penser qu’on ne fait rien qui alimente les systèmes d’oppression. C’est voir la violence uniquement dans ce qui est visible, directement conflictuel et spectaculaire. C’est omettre le côté diffus et permanent des rapports d’oppression. Un tel raisonnement est réservé à des personnes à la position sociale privilégiée. »

« Les médias tentent de semer la confusion entre illégalité, radicalité et « violence ». Il n’y a pas de hiérarchie entre un tract, un sabotage, un débat public, le fait de prendre soin les un.es des autres. L’important est de réfléchir en amont à nos motivations et aux moyens et stratégies que nous pouvons articuler pour y parvenir. » (Timult)

« Parce qu’après chaque meurtre par la police, il y a un appel au calme.
On appelle au calme de l’opprimé, alors que c’est à l’oppresseur de se calmer !
Le calme ? Celui que relayent à outrance les médias, le calme face à l’oppression, le silence de la soumission.
"Laissez faire la justice, laissez faire la police des polices"
La police fait résonner un coup de feu mais surtout, ne faites aucun bruit ni écho de révolte !
C’est des dizaines de vies ôtées injustement en France par an mais surtout, restez calme, que la police puisse continuer ainsi !
Obéissance à la loi, dispersez-vous ! »

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