Mercredi 29 nov à 19h, salle Dum'art à Gap (14 av cdt Dumont, à côté du gymnase Lafaille, grand parking, proche lycée nord)

Le collectif Calucha vous invite à venir discuter sur le thème "Police partout, jusque dans ma tête".

Parce que tout est sous contrôle, que le flic n'est pas seulement l'autre, que la morale et la peur façonnent en partie nos vies...

Vous pouvez amener des textes, des doutes, des idées, etc...

Après la discussion, on vous propose de rester grignoter avec nous (amène ce que tu veux).

Pour amorcer la réflexion, voici un texte paru dans le journal Le Pirate n°0 de l'Union des Travailleuses et Travailleurs Anti-autoritaires (05) (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - prochain numéro début 2018).


Projection - discussion autour du documentaire "Les coups de leurs privilèges"

LUNDI 20 NOVEMBRE À 20h à GAP (à la salle conviviale, maison des habitants / Centre social du Centre Ville, rue pasteur prolongée, à côté de la prison)

MARDI 21 NOVEMBRE À 20h à EMBRUN (au Lieu, face à la Poste)


Depuis 1960, on compte plus de 300 tués par la police. Chaque année, entre 10 et 15 personnes non-armées meurent pendant ou suite à une interpellation par les forces de l’ordre.

Ce film analyse et replace la question de la brutalité policière comme élément de domination systémique et de racisme institutionnel.

Des interviews de sociologues, militants, des images d’archives reviennent sur les luttes de l’immigration depuis les années 60 tout en évoquant l’histoire de la police française est explicitée.

A l'issue de la projection, avec l'équipe du film, un débat posera la question de la répression en milieu citadin et rural et aussi la question de la colonisation et ses conséquences (racisme d'état, contrôle au frontières, politique anti-migrants...)

Venez nombreux et nombreuses!

Pour voir l'affiche, c'est ici.

Et pour plus d'info sur le film, c'est là:

https://lescoupsdeleursprivileges.com
Présentation de la revue Nunatak, revue sur "vivre et lutter en montagne" Lundi 14 Novembre à 19h à la maison Cézanne (en face de l'entrée des urgences de l’hôpital de Gap)

possibilité de manger sur place (cuisine aménagée)


L'idée de cette revue est que l'environnement montagnard permet des expériences spécifiques de vie, d'organisation ou de lutte que nous explorons à travers l'histoire, les cultures locales, l'actualité. Les
articles de fond ont pour but de susciter réflexions et débats.

"Cette revue se veut un support pour développer et partager nos critiques, du point de vue des régions montagneuses que nous habitons.
Nous désirons aussi chercher des moyens de concrétiser notre opposition au monde tel qu'il se présente à nous, dévier du sentier balisé des flux de la marchandise et de l'autorité, nous attaquer à ce qui nous sépare les uns des autres, nous plonger dans les histoires que racontent les ruisseaux, les êtres, les arbres ou les rochers..."

Sommaire:

De l’autre côté des alpes / Contre la très haute tension / La transhumance à pied / Réflexions sur la montagne en dépeuplement / La bête, le serpent, l’ellebore et le berger / La montagne contre l’État /
Le chant du rossignol / Les communances alpines, formes d’autogestion montagnarde / La drôle de guerre des demoiselles / Le chemin de la frontière



Plus d'infos sur le blog ici où la revue peut être téléchargée.

RTE dégage ! et remballe tes lignes THT, ton nucléaire et son monde !


Sous couvert de rénovation de vieilles lignes hautes tension de 63 000 et 125 000 Volts, une filiale d’EDF - Réseau de Transport d’Electricité (RTE) - prévoit de construire 2 nouvelles lignes Très Haute Tension (THT) de 225 000 Volts chacune (avec possibilité d’augmentation jusqu’à 400 000) entre Gap et Briançon, avec ses 330 pylônes gigantesques en pleine montagne.
Nous ne voulons pas de ligne THT du tout, qu’elle soit enfouie ou non, ni dans les Hautes-Alpes ni ailleurs.


Un pylône en cache forcément un autre ! Développement du tourisme de masse et bétonisation de la vallée

Nous ne sommes pas dupes, RTE n’investit pas plusieurs millions d’euros seulement pour sécuriser en électricité une vallée qui n’en n’a pas vraiment besoin, avec ses 35 000 habitant-e-s à l’année. Il est évident que cette infrastructure en amènera d’autres : agrandissements de stations de ski, augmentation du nombre des canons à neige artificielle, nouveaux complexes touristiques de luxe, etc. Bref, toujours plus de tourisme de masse dans les Hautes-Alpes ! Nous ne voulons pas suivre la voie des monstrueuses Savoies, avec leurs vallées bétonnées et polluées, sillonnées par TGV et autoroutes, entourées de montagnes défigurées par les stations de ski, d’ailleurs réservées aux plus riches de ce monde.

Nous subissons déjà les affres du tourisme de masse, les bouchons sur les routes, l’augmentation des prix en période touristique, les aménagements qui grignotent les terres agricoles et la montagne, les boulots saisonniers précaires et payés au lance-pierre, etc. Le tourisme nous rend complètement dépendant-e-s du bon état de l’économie capitaliste. Peut-être est-il temps de développer une autonomie locale, de reprendre nos vies en main. Nous sommes déjà nombreux et nombreuses à réfléchir et mettre en pratique des modes de vie autonomes dans un territoire vécu différemment d’un parc d’attractions directement branché sur une centrale nucléaire.

Nous luttons déjà contre le système industriel capitaliste dans sa globalité, et nous nous opposerons à toute nouvelle incursion de sa part dans nos vies et dans la vallée.


Infrastructure indispensable au système nucléaire, qui – rappelons le – tue tout, toujours et partout

Les promoteurs du projet se foutent d’ailleurs de tout ça et des habitant-e-s de la vallée. Leur objectif principal est la connexion électrique avec l’Italie, pour améliorer les capacités d’échanges du marché européen de l’électricité, et par conséquent favoriser la spéculation et les profits. Impossible de nier que les nouveaux réseaux THT entre la France, l’Italie et l’Espagne sont des excroissances indispensables du système nucléaire centralisé d’EDF, ses artères en quelque sorte ; ce dernier avoue lui-même qu’il faut bien exporter l’énergie nucléaire en surplus en été (lorsque l’on consomme moins mais les centrales produisent toujours autant), et importer nos manques en hiver lors des pics de consommation (liés en grande partie au chauffage électrique, soutenue depuis des années par EDF…).

Nous connaissons parfaitement et combattons les conséquences des nucléaires civils et militaires : guerres nucléaires (Hiroshima, Nagazaki), accidents industriels rendant inhabitables des régions entières (Tchernobyl, Fukushima), montagnes de déchets dangereux et non recyclables (projet d'enfouissement des déchets à Bure dans la Meuse), culte du secret industriel et militaire…

Il est grand temps de mettre immédiatement un terme au système nucléaire, de relocaliser la production d’énergie et surtout de décentraliser la prise de décision en la matière : reprenons d’abord le contrôle direct sur cette production essentielle, et nous déciderons ensuite comment l’utiliser, ce qui relève du gaspillage ou de la satisfaction des besoins de base de chacun-e, les contours d’une nouvelle gratuité, etc. Mais pas question de participer à la « transition énergétique » prônée par l’État, qui ne vise qu’à accroître la production globale d’énergie en rajoutant du renouvelable au nucléaire, et bien évidemment dans une logique industrielle (champs d’éoliennes ou de panneaux solaires à pertes de vue, développés par des multinationales, et toujours reliés par des lignes THT).


Sous la ligne, il y a des femmes, des hommes, du bétail…

 

N’oublions pas non plus les impacts prévisibles de ces lignes THT sur les milieux naturels (plusieurs centaines d’hectares défrichés en pleine montagne, de nombreuses espèces protégées impactées, des paysages défigurés…) et sur notre santé et celle de notre bétail (les ondes émises par les lignes étant très nocives, impliquant désordres neurologiques, leucémies, avortements…).


Une mascarade de concertation

Bien entendu, le projet de RTE a besoin d’une « acceptabilité sociale », en réalité une pseudo-concertation jouée d’avance, avec son enquête publique aux 98% d’avis défavorables mais débouchant tout de même sur un avis favorable du commissaire enquêteur aux ordres des puissants de ce monde. Les propriétaires des parcelles d’implantation des pylônes ont été exproprié-e-s peu de temps après. Puisqu’ils nous enfument, refusons d’entrer dans leur « jeu démocratique » ! Désobéissons ! Sabotons !


Nous voulons vivre dans une vallée préservée et surtout décider de notre avenir. RTE dégage !

Les travaux ne font que commencer et doivent durer 4 ans au total : il n’est pas trop tard pour crier son opposition à ce grand projet nuisible et imposé puis perturber l’avancement des travaux... Car le chantier n’avance pas dans l’indifférence : des personnes tentent de s’y opposer par différents moyens d’action complémentaires : discussions, projections, assemblées auto-organisées, banderoles, tags, manifestations (300 personnes à Embrun en décembre 2014, 500 à Eygliers en septembre 2015)…

Des travaux de déboisement sont en cours dans l’Embrunais (Puy-Sanières, Puy-Saint-Eusèbe, Saint Apollinaire, Réallon), et des blocages des machines ont lieu tous les jours en forêt par le collectif des Puys ; certaines ont même été sabotées ! Continuons de les retarder ainsi et bientôt ce sera la neige qui les bloquera chez eux !

La tension monte, alors n’hésitons pas à venir occuper le terrain sur le tracé des lignes, organiser blocages et barrages filtrants sur les routes et tous types d’actions qui viendront perturber leur mécanique de mort !

 

RTE dégage !

 

Plus d’infos : http://notht05.noblogs.org

Pour contacter les différents collectifs no-tht 05 de la vallée : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Pour nous informer de l’avancée des travaux : 07 53 01 94 42

Ou pour nous rejoindre sur Gap : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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pdf du tract recto verso mis en page

Mobilisation autour de la Cimade 05, RESF 05 mais aussi un nombre grandissant d'orga' et de gens... Des anarchistes y participent à titre individuel, non pas dans l'idée de négocier quoique ce soit avec l’État (qui met en œuvre la misère sociale - exclusion, expulsion, répression - en empêchant entre autre la réquisition des logements vides) mais dans l'objectif de maintenir un rapport de force, de propager des pratiques et des idées, et surtout par solidarité avec les familles.

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MOBILISATION - BLOCAGE MERCREDI 28 OCTOBRE DEVANT LE BÂTIMENT DE LA DDCSPP (5 rue des silos à Gap) POUR EXIGER LE LOGEMENT DURABLE DE 3 FAMILLES, ACTUELLEMENT SANS HÉBERGEMENT

A l’heure qu'il est, 3 familles (6 adultes et 9 enfants dont un petit de 18 mois) sont sans solution d'hébergement. S'ils ne sont pas en danger dans le froid de la rue, c'est uniquement grâce à une solidarité précaire, un bricolage de survie.

C'est pourquoi nous avons alerté la DDCSPP, à travers son directeur, ainsi que la mairie de Gap, dès la première semaine d'octobre, par de nombreux courriers de la Cimade et des structures partenaires. Tout ceci est resté sans réponse.

Il est temps que l’État et les pouvoirs publics, et notamment la DDCSPP, dont c'est la mission, prennent la mesure de l'urgence. Allons nous attendre le pire pour nous offusquer ?

Notre requête est claire et non négociable : nous souhaitons que chacune de ces 3 familles soit logée de manière pérenne, non pas en hôtel comme à chaque fois, mais dans un appartement.

La solution de l’hôtel est aberrante. Souvent, les chambres sont mises à disposition du soir au matin 10h. S'il y a des enfants, même si elle peut y rester la journée, toute la famille est serrée dans cette chambre sans possibilité de cuisiner ou même de faire chauffer le lait pour les petits, de leur faire faire une sieste convenable, de suivre une scolarité dans des conditions qui permettent la réussite...

L’hôtel est aussi une aberration en ce qui concerne le prix, exorbitant pour la collectivité, comparé justement à un hébergement en appartement (45€ à 65€ par jour et par famille en hôtel, soit 1400€ à 2000€/mois contre 350€ pour un petit appartementsocial, forcément plus confortable). C'est à se demander à qui profite ce marché juteux. Et aussi à qui profite le maintient de nombreux bâtiments habitables hors du parc locatif. Certainement pas aux familles ni à tous les habitants du département.

D'autant que ce ne sont pas les logements vides qui manquent, tant au niveau du privé que du public (plus de 1 800 logements vacants uniquement sur Gap en 2014 d'après l'INSEE, sans compter les bâtiments en attente, inutilisés, tant du parc public que de privé).

L'impossibilité d'accéder à un logement malgré la multitude d'appartements vides concerne chacun d'entre nous. Et les solutions qui doivent être mises en place par les pouvoirs publics sont dans l'intérêt de tous. Il n'est pas question ici de séparer les « migrants » du reste de la population. Nous sommes tous concernés. Ne serait ce que par le tarif impressionnant des loyers par rapport aux salaires, qui nous maintient dans une situation inconfortable, voire dramatique selon nos revenus.

Le logement est un droit fondamental. C'est à la fois une question de dignité humaine que de refuser l'inacceptable : des familles, des enfants à la rue. Mais c'est aussi une question politique :

si la DDCSPP a de l'argent pour les chambres d’hôtel, elle a nécessairement de l'argent pour des appartements. Qu'ils ne nous disent pas qu'ils ne peuvent rien faire...

Que les collectivités et l’État cessent de se renvoyer la balle et qu'ils prennent leurs responsabilités. Ou alors, nous saurons au moins à quoi nous en tenir face à leur refus.

Tous ensemble, nous pouvons créer un rapport de force suffisant pour obtenir le logement pérenne de ces 3 familles. Est-ce trop demander...

...

Ce lundi matin nous étions une dizaine à nous rendre sur le chantier de la THT au-dessus de St-Apollinaire, pour empêcher le déboisement.

Sur le sentier d’accès, l'entrée du chantier est indiquée par un panneau peu explicatif...

Sur place on découvre deux machines à l’arrêt.

Le bûcheron présent nous indique qu’elles sont en panne suite à un sabotage ! Du sucre versé dans les réservoirs à gasoil et de liquide de refroidissement aurait endommagé le matériel. Ce n’est qu’après 1 à 2 heures de fonctionnement que les ouvriers ont constaté les dégâts!

Heureux de savoir que le chantier est mis en échec, nous décidons d 'aller faire un tour dans la zone de travaux pour évaluer les coupes qui ont ravagé la pinède. On découvre l'arrêté préfectoral au milieu du chaos. Presque tout le bois est coupé sur ce tronçon, mais les arbres n'ont pas encore été évacués.

Sur le retour nous croisons le responsable RTE Miloud Chenef qui lance vers nous «"les responsables sont ici" » . Le patron de l'entreprise d'exploitation forestière Gandelli chargée des travaux de déboisement est également présent. Quelques mots distants s'échangent entre les deux camps.

Les gendarmes arrivés sur les lieux pour constater l'infraction veulent nous contrôler. On refuse et après discussion nous arrivons à partir sachant tout de même que les plaques de nos voitures sont relevées sur le parking. Un point de contrôle est déployé un peu plus bas sur la route, la plupart d'entre nous y échappe.

Nous partons avec la ferme détermination de poursuivre les blocages dès lundi matin !

Soyons nombreux et motivés !

Contre la THT, le nucléaire et son monde dans la Haute Durance

 

Projection-discussion & soupe party sur la lutte en cours entre Gap et Briançon

 

Jeudi 27 Novembre à partir de 18h30

 

place Grenette, en face de la Bourse du Travail, à Gap

 

(en cas de pluie, rendez-vous salle Grenette, en face de la prison, plan ici)

 

Affiche ici

 

 

 

La coordination 05 de lutte contre les grands projets nuisibles et imposés

Appel à manifester le 22 novembre
contre les violences policières
et pour le désarmement de la police



Rendez-vous le samedi 22 novembre à 11h à l’Esplanade de la Paix, à Gap, pour dénoncer les violences policières sur la ZAD du Testet (Tarn) et partout ailleurs !

Exigeons le désarmement total de la police et de la gendarmerie !

Organisons-nous pour manifester notre solidarité aux occupant-e-s de la ZAD du Testet, contre ce barrage nuisible et les violences policières ayant causé la mort de Rémi le 25 octobre sur site.

Multiplions les actions contre les grands projets nuisibles et imposés, ici et ailleurs ! Collectifs de soutien à la lutte de la ZAD de Notre Dame des Landes, contre la centrale biomasse de Gardanne, contre la ferme des 1000 vaches dans la Somme, anti-THT dans la vallée de la Durance, contre l’autoroute A 51 et bien d’autres, unissons-nous car nous résistons contre la même logique capitaliste et industrielle qui détruit les humains et la planète !

De nouvelles actions vont avoir lieu dans le 05 pour soutenir la ZAD du Testet et d’autres luttes contre les grands projets nuisibles (prochain rendez-vous le jeudi 27 novembre à partir de 18h30 place grenette à Gap pour une soirée projection-discussion-soupe party).
Restons attentifs et actifs. Les personnes pouvant passer, séjourner, apporter du matériel sont toujours les bienvenues dans la forêt de Sivens et sur toutes les ZAD occupées actuellement.

Affiche | Tract

La coordination 05 de lutte contre les grands projets nuisibles et imposés

 

jeudi 13 novembre, 18h30 place grenette / bourse du travail.

 

Projection vidéo en plein air sur le testet, avec une popote chaude,

 

discussion en solidarité avec la ZAD du Testet et en mémoire de Rémi Fraisse

Compte rendu informel de la réunion du jeudi 6 novembre à Gap autour de la mort de Rémi Fraisse.

 

Les gens sont arrivés de manière assez échelonnée, il est donc difficile d'estimer le nombre de présents, je dirais environ 25.

Discussion autour des faits : sont abordées d'un côté les aspects environnementaux, notamment le modèle agricole, la question du gaspillage d'argent publique, des décisions de justice non respectées, de la non-consultation des populations... ces questions se retrouvant sur le devant de la scène médiatique. D'un autre côté, sont discutés la question du meurtre de Rémi, les responsabilités non assumées, la violence et la répression au sein de la société, le traitement médiatique du meurtre, etc. La question du clivage violence / non violence est abordée, mais l'assemblée tomber d'accord pour ne pas s'engouffrer dans ce débat.

 

Au niveau des actions

- il a été décidé de se servir de la liste mail précédemment crée pour le collectif au grands projets inutiles imposés, afin d'échanger plus facilement (inscription sur simple demande, écrire à cet adresse écrit à tous les inscrits, pas de modération) : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

- le prochain rdv est fixé au jeudi 13 novembre, 18h30 place grenette / bourse du travail. Une projection vidéo aura lieu en plein air (vidéo sur le testet tirée d'internet), avec une popote chaude, occupation de l'espace public (tentes, banderoles, pancartes par exemple), suivit d'une réunion, afin de coupler la réu à un événement et de refaire un appel large. Un communiqué de presse est en cours, un tract, une affiche, etc.

- Les membres des autres coordinations sur la question seront invités afin de se rencontrer physiquement de manière informelle (et seront conviés à la réunion qui se tiendra sur place)

- pour info, concert de soutien anti-répression à Aurel vers Die sam 15 nov (voir démosphère 05)

Voilà pour l'essentiel.

PS : pour s’inscrire à la liste, il suffit d’y envoyer un mail en le demandant. Pour se désinscrire, vous pourrez le faire de manière autonome.


Voir affiche 13 nov 2014

Nos voisins allemands s’inquiètent à juste titre de la menace que constitue la centrale nucléaire de Fessenheim, posée à leur frontière.
En effet, une récente étude allemande porte un constat implacable : la sûreté de Fessenheim est très inférieure à celle des réacteurs allemands… et clairement déficiente.
Si cette centrale se trouvait de l'autre coté de la frontière, elle serait déjà fermée !


Autre fait accablant, le procès du Professeur Pellerin, qui a annoncé, en son temps, que le nuage de Tchernobyl s'était arrêté à nos frontières et donc ne représentait aucun danger pour les français, n'aura pas lieu.
La cours de Cassation ayant définitivement émis un non-lieu envers ce dernier.

 

Pour s'opposer au nucléaire et à son monde, depuis l’accident de Fukushima, dans la ville de Gap le collectif Calucha et l’Union locale 05 CNT –AIT organisent lors des 26 de chaque mois, un rassemblement anti-nucléaire.

 

Nous vous invitons à participer, ce 26 novembre 2012, pour montrer que nous avons non seulement de la mémoire mais aussi une responsabilité pour les générations futures !!

 

Manifestons nous !!!!

 

26 novembre 2012, 18h00, Place Alsace Lorraine (Face au commissariat)

Ce samedi (19 Novembre) à 20h30 sera diffusé à la salle Dumart (Parking Intermarché/Direction Grenoble, par Col Bayard) le film "Punishment Park" (1971) de Peter Watkins.

 

Cette projection est organisée en soutien aux 3 compagnons interpellés puis incarcérés le 2 novembre dernier pour 1 mois lors des manifestations anti G20 qui eurent lieu à Nice.

 

L'ouverture des portes se fera à partir de 19h30, il sera prévu une collation sur place ainsi qu'une caisse de solidarité pour les "3 de Nice".

 

Merci de votre soutien.

 

 

L’Union Locale 05 de la CNT-AIT et le Collectif CALUCHA ont appelés à un rassemblement devant la préfecture, en solidarité avec les trois compagnons arrêtés lors du Contre-Sommet du G20. Accusés injustement de porter des armes, ces trois personnes, dont deux sont militants de la section espagnole de l’AIT, ont été jugées en comparution immédiate et incarcérés pour quatre mois dont trois avec sursis, le 4 Novembre 2011.

Le rassemblement organisé la veille, a débuté à 14h par une mobilisation devant la Préfecture et le dépôt d’une lettre formelle à l’attention de la Préfète et demandant la libération des compagnons. Une banderole et des tracts rendaient la mobilisation et son but plus visibles.

Le petit groupe s’est ensuite déplacé dans les rues de Gap pour poursuivre la diffusion auprès des passants et a aboutie sa marche devant les portes du journal régional pour demander qu’un article paraisse sur la question, ce qui a été fait dès le lendemain.

La défense légale des compagnons est en train d’être gérée par les associations humanitaires de Nice. Quelqu’un leur a rendu visite à la Maison Carcérale. Ils sont en bonne santé et ont besoin de soutien. Notre Union Locale, par sa proximité, est en lien direct avec la plus impliquée de ces associations et peut-être contactée pour plus d’informations. Dans les Hautes-Alpes, la suite de la mobilisation est en train de s’organiser.

 

LIBERATION IMMEDIATE DES 3 DE NICE.

 

FACE AUX ABUS DU CAPITAL: SOLIDARITE INTERNATIONALE!

 

Un rassemblement est organisé pour soutenir un militant du resf05.

Le collectif CALUCHA est signataire de l'appel.

 

Ça, c'est l'appel commun:

Un citoyen haut alpin est injustement accusé "d’outrages, menaces et

violences à agents de la force publique" suite à la mobilisation qui

avait permis de faire respecter le droit au mariage d’un jeune sans

papier à Aspres-sur-Buech en novembre 2o1o .

 

IL RISQUE 3 ANS D’EMPRISONNEMENT ET 45.000 € D’AMENDE.

 

Le procureur de la république refuse, malgré les évidences, d’abandonner

les poursuites. Toutes les personnes présentes à Aspres sur Buëch qui

ont été entendues depuis par la gendarmerie ont unanimement témoigné de

l’irréalité des faits reprochés à Joël et ont condamné les violences

policières subies ce jour là.

 

Voila qu’un an après, alors que la situation de Farid est régularisée

(l'enfant est né et se porte bien!), qu’il a reçu de la part de la

préfecture des Hautes-Alpes une lettre lui souhaitant bienvenue en

France, le Procureur de la République demande un complément d’enquête et

re-convoque Joël à la gendarmerie, de Briançon cette fois.....

 

Cette enquête ne vise qu’à stigmatiser et à criminaliser l'action

citoyenne, politique, militante et humaniste.

 

Nous, simples citoyens, militants associatifs, politiques ou syndicaux,

nous déclarons solidaires de Joël BROCHIER.

 

Nous appelons l’ensemble des citoyens à un rassemblement le jour de la

convocation de Joël, mercredi 23 novembre 2011 à 13h30, devant la

gendarmerie de Briançon, (caserne Major Chandelier, 12 rue pasteur,

05100 Briançon) pour exiger l'arrêt immédiat des poursuites.

 

Un co-voiturage sera organisé le 23 novembre au départ de Gap entre

11h45 et 12h, Parking du Bocage , avenue

Émile Didier, 05000 GAP.

Le secrétaire de l'AIT et les compagnons serbes viennent de nous informer de la terrible nouvelle :


les 6 anarchosyndicalistes de Belgrade, arrêtés et mis au secret depuis le 5 septembre dernier, seront bien poursuivis pour terrorisme international.


Ils risquent 15 ans de prison.


Ils sont accusés d'être les auteurs du graffiti peint sur l'ambassade de Grèce le 25 août dernier, ainsi que d'avoir lancé une bouteille incendiaire non fonctionnelle qui a félé une vitre. Que les compagnons nient avoir quoi que ce soit à voir avec les faits ne trouble manifestement pas l'Etat serbe dans son obsession à créer des coupables. Décidement, de Paris à Belgrade, l'internationale policière se ressemble bigrement ... Ils ont du avoir les mêmes instructeurs ...


Les compagnons sont donc inculpés de terrorisme international. Dans l'immédiat cela signifie qu'ils vont rester en prison au secret pendant encore plusieurs mois au minimum.


Les compagnons encore libres sont en train d'essayer de voir s'il y a des possibilités de faire appel de cette décision. D'autres informations suivront.


En attendant, c'est le pire scénario qui se met en place. La bataille va être longue et difficile, les compagnons auront besoin de tout notre soutien.


Les frais d'avocats s'annoncent d'ores et déjà élevé. Tous ceux qui souhaitent participer à la solidarité financière peuvent envoyer un chèque de soutien à l'ordre de CNT AIT, mention "Solidarité Belgrade au dos", à l'adresse suivante :


CNT AIT


108 rue Damrémont

75018 PARIS

Comme nous pouvons le constater, les caméras de vidéosurveillance gapençaises ont aidé à appréhender un dangereux terroriste tagueur gratte-culsien anti-autoritaire post-punk !


Lu dans le Daubé du 07/11/2009 rubrique chiens écrasés :


Il taguait un mur sous l'œil d'une caméra


Il pensait ne pas être pris. Un homme a tagué un mur jouxtant le parking

Central de Gap ces jours derniers.

À l'aide de gratte-cul (fruit de l'églantier), il a inscrit des paroles

peu amènes pour la police nationale.

Mais une caméra de vidéosurveillance l'a surpris.


Quelques jours plus tard, une patrouille de police a retrouvé cet homme

et l'a convoqué. Il a spontanément reconnu les faits et avant de se

rendre à l'hôtel de police, il a effacé le tag. Aux policiers qui

l'interrogeaient sur la nature de son acte, l'homme a répondu qu'il ne

se l'expliquait que par des réminiscences de son passé punk.


No Comment !


A quand l'interdiction des églantiers responsables des gratte-culs responsables de tags anti-autoritaires !


Et à quand l'interdiction des glands qui nous gouvernent (ou cherche à le faire !) responsable de notre oppression !

Les radios associatives sont amenées à disparaître du au passage au numérique. En effet, une directive européenne stipule l’arrêt de la bande FM en 2012. Cette dernière sera laissée aux industriels de la téléphonie portable.

Les radios émettront alors un signal numérique sur la bande III (fréquences plus élevées que la FM). Dès 2009, le CSA demande aux radios de faire de la double diffusion FM/numérique.

Tout le monde devra alors changer son transistor et acheter un récepteur numérique (prix moyen 150 euros).

La diffusion en numérique présente de moins bonnes qualités que la FM : plus faible taux de recouvrement géographique que la FM, encodage audio (qualité du son) très mauvais (64 kbps).

La norme numérique d’encodage (le T-DMB) choisie par le ministère de la Culture est une norme spécialement adaptée à la vidéo et pas à l’audio. Une possibilité de plus pour les radios commerciales de doubler leur chiffre d’affaires publicitaires (audio et vidéo). De plus, cette norme sera uniquement française, les autres pays européens ayanyt choisi une autre norme non compatible avec le T-DMB (le DAB+).

Gap (05)
La Confédération Nationale du Travail - Association Internationale des Travailleurs (CNT-AIT) organise une projection débat sur la résistance et l'organisation collective avec l'exemple des travailleurs non-occupés argentins (Piqueteros). Le documentaire "Busqueda Piquetera" sera projecté suivi d'un débat. Mercredi 19 novembre à partir de 20H à la salle Dumart Av. commandant dumont (entre intermarché et le lycée nord).

BUSQUEDA PIQUETERA

Film de Jeanne GAGGINI et David PLANQUE
Documentaire - 62 mn - Autoproduction - France 2005

Les manifestations, émeutes et pillages de décembre 2001 ont révélé à la scène internationale la grave crise économique que traverse l’Argentine.

Cependant dés le milieu des années 90, les licenciements massifs ont poussé les plus pauvres à s’organiser collectivement pour faire face à la misère.

En dehors des structures syndicales ou politiques, apparaissent des mouvements de chômeurs et les premiers « piquetes » blocages de routes.

A travers cette nouvelle pratique se développe une forme d’organisation basée sur l’horizontalité et une recherche constante d’autonomie face aux institutions.

Tourné en 2003, BUSQUEDA PIQUETERA donne la parole aux piqueteros du MTD Solano (Movimiento de trabajadores desocupado).

 

Cette année, la petite place de Gentioux avec son monument aux morts où un petit garçon montre du poing fermé l'inscription "Maudite soit la guerre !" était noire de monde (plusieurs centaines de personnes).
Cette affluence fut due en partie au rassemblement à cette occasion d'un certain nombre de fédérations de la Libre Pensée et la venue également de Marc Blondel -le nouveau secrétaire général de la Libre Pensée et l'ancien secrétaire de FO-, et ayant axé sur le thème des "90 ans de la réhabilitation des fusillés pour l'exemple".

Pour la première fois également avait été monté à proximité du monument un stand couvert où l'on pouvait y retrouver les Editions du Monde Libertaire et les Editions Libertaires ainsi que le Club du Livre Libertaire, le CIRA de Marseille, Creuse-Citron (le journal de la Creuse libertaire), etc...

Après les speechs d'usage, nous nous sommes retrouvés au buffet libertaire (Tout ce que chacune et chacun apporte à manger et à boire est mis en commun sur une grande table. Ca fonctionne ensuite comme un self sans argent).
La salle du Villard était pleine à craquer (environ 150 personnes).

Voici le texte lu au pied du monument par un membre groupe Arthur Lehning de la Fédération Anarchiste de la Creuse:

Au nom du groupe Arthur Lehning de la Fédération Anarchiste de la Creuse, il est apparu une évidence qui a sauté aux yeux à l'ensemble de la planète: un des principaux facteurs des guerres, c'est l'Argent !

Les guerres économiques auraient même pris le dessus sur les guerres entre Nations, sur les guerres patriotiques, voire les guerres religieuses.
Aujourd'hui, le facteur dominant des guerres, c'est l'Argent !

Via le système libéralo-capitaliste inégalitaire, via le boursicotage et la spéculation financière, via le pillage des richesses par une petite caste accaparatrice, via l'esclavage moderne qu'est l'exploitation économique.

Les Etats et les politiciens se sont empressés de venir au secours du système capitalo et de la société de consommation qui nous ronge et nous domine ; en ayant formaté le citoyen et le consommateur.

L'Argent, qui est le vecteur du pouvoir, et l'organisation économique et sociale des sociétés sont actuellement le plus fort générateur des guerres.
C'est une guerre insidieuse: l'économie capitaliste tue !

Pour l'éradiquer, le mouvement anarchiste, depuis toujours, propose une société débarrassé du capitalisme, du libéralisme et de l'étatisme. Une société basée sur le fédéralisme libertaire, la liberté et l'entraide et sur une organisation économique égalitaire. Une société où l'argent ne serait plus le nerf de la guerre !

A bas les Etats et les Patries ; à bas les armées qui en sont leurs défenseurs ; à bas le système capitaliste et vive l'anarchisme !".

La liste de surveillance antiterroriste aux Etats-Unis compte désormais un million d'entrées signale l'Association américaine des libertés civiles (ACLU) sur son site. Une première version de cette liste avait été établie en septembre 2003, par George Bush, afin de regrouper les différentes banques de données existantes.

Au Japon, la nouvelle loi de lutte contre le terrorisme va entrer en vigueur. À compter de cette date, tous les étrangers pénétrant sur le sol japonais seront photographiés et leurs empreintes digitales seront relevées. Les guichets de l’immigration dans les aéroports vont être équipés de scanneurs qui digitaliseront les deux index des arrivants, avant de les photographier.

En France:

Recours étendu à la vidéosurveillance
L'installation de caméras de vidéosurveillance est désormais permise dans et aux "abords immédiats" des bâtiments publics. Il en est de même "dans des lieux et établissements ouverts au public" qui sont "particulièrement exposés à des risques d'agression ou de vol ou sont susceptibles d'être exposés à des actes de terrorisme". En cas d'urgence, les préfets pourront faire installer des caméras pour quatre mois dans des lieux à risques.

Contrôle d’identité et trains internationaux
Possibilités de procéder à des contrôles d'identité systématiques à bord des trains internationaux "sur la portion du trajet entre la frontière et le premier arrêt" (jusqu'à 20 ou 50 kilomètres de trajet depuis la frontière).

Voyages internationaux et vie privée
Les compagnies ferroviaires, aériennes, maritimes sont tenues de transmettre aux services de police et de gendarmerie les informations qu'elles possèdent sur les passagers à l'occasion de voyages internationaux (hors Union européenne). Ces informations proviennent des cartes de débarquement et d'embarquement, des documents de voyage, des systèmes de réservation.

Opérateurs internet et téléphones : accès aux données
Les fournisseurs d'accès à Internet et au téléphone sont tenus de fournir aux services de lutte contre le terrorisme qui en font la demande les données techniques qu'ils possèdent sur leurs clients (numéros d'abonnement ou de connexion d'une personne désignée, localisation des équipements utilisés, liste des numéros appelés et appelants, durée et date des communications). La Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) exerce un contrôle sur ce pouvoir de police.

Cybercafés et service WIFI
La loi indique que "toute activité professionnelle" proposant "au public une connexion permettant une communication en ligne par l'intermédiaire d'un accès au réseau, y compris à titre gratuit" est concernée par l'obligation de conservation des données de connexion de leurs utilisateurs. Les cybercafés et les fournisseurs de service WIFI notamment sont ainsi concernés.

Photographies automatisées des automobilistes et des rassemblements
Autorisation de la prise automatisée de clichés des passagers des véhicules "en tous points appropriés du territoire". Ces clichés, effacés après huit jours, peuvent être croisés avec le fichier des véhicules "volés ou signalés ainsi que du système d'information Schengen". Ces systèmes automatisés de photographies peuvent être prises "à l'occasion d'événements particuliers ou de grands rassemblements de personnes" pour la "préservation de l'ordre public".

Fichiers administratifs
Possibilité de consulter certains fichiers administratifs détenus par le ministère de l'Intérieur (passeports, carte identité, données relatives à l'entrée et au séjour des étrangers, immatriculations, permis de conduire…) par les services de police chargés de la lutte contre le terrorisme.

Justice et terrorisme
Les sanctions pénales pour les actes de terrorisme sont alourdies. La durée maximale de garde à vue est portée de quatre à six jours. Une procédure rapide de gel des avoirs sur décision du ministre de l'Economie et pour six mois est créée. Le délai durant lequel une déchéance de nationalité est possible pour un condamné après sa naturalisation passe de 10 à 15 ans.

Gap (05)
Le collectif anarchiste CALUCHA avec le soutien du groupe GEL-05 de la Fédération anarchiste organise une soirée autour du fichage imposé en société dite démocratique. Pour l'occasion, le documentaire "Pistés par nos gènes" sera diffusé suivi d'une conférence-débat en présence d'un insoumis au fichage ADN ayant gagné son procès contre l'Etat. Tables de presse, collation, ambiance conviviale. Samedi 15 novembre à 19H30 à la salle Dumart, av. Cdt Dumont.

 

 


 

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