Le dernier épisode en date de restructuration du capitalisme nous donne à réfléchir de façon pressante à notre avenir d'humain dans un tel système.

Si nous voulons avoir une chance de décider pour nos vies. Il est nécessaire de se débarrasser de l' État et de la société capitaliste; les deux poursuivant les mêmes ambitions: plus de pouvoir, plus de profit.

L' État n'existe que parce que nous refusons la responsabilité et la liberté de nous gérer nous-mêmes et c'est ainsi qu'il se place comme garant de nos libertés, nos droits et notre sécurité avec l'ensemble police-armée-justice. Mais le contrat entre l'individu et l'État est inégale et injuste du point de vu économique et social. Pour simplifier, nous n'avons jamais eu les mêmes intérêts. De plus, le pouvoir est autoritaire, attentiste et corrompu et il cherche un moyen de se suffire à lui-même ou de se poser comme unique solution lors des crises: mensonges.

Mais la mondialisation de l’économie a fait émergé un pouvoir qui se situe au dessus de celui des États: la société capitaliste. Le même capitalisme que les États se sont empressés de renfloués à coup de milliards d'argent public alors qu'il continue d'écraser des individus et des peuples, piller les ressources de la Terre, engendrer des montagnes de déchets, accroître la misère et surtout augmenter leurs profits. La logique du profit est devenu une politique mondiale mise en place par les G8, FMI, Banque Mondiale, OTAN, OMC avec l'aide des États à coup de guerre, nationalisme, religions, élections, etc: tous les moyens sont bons.

Nous ne nous laissons pas enfermés dans ce système qui se veut l'aboutissement historique de l'humanité. Nous pouvons mieux faire. Nous devons repenser la société sur les bases de solidarité, d'entraide, d'autogestion, de libre association, etc. Pourquoi ?

Car nous avons le choix et cette responsabilité face à notre vie et à l'humanité.

 Texte du tract CNT-AIT de la manif du 19 mars

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