Les lois sur l’immigration, quel qu'elles soient, ne peuvent être que xénophobes et déhumanisantes, car leur objectif consiste à exclure les « étrangers », concept artificiel, de tous les droits, même les plus fondamentaux tels que la scolarisation, l’hospitalisation, les différentes aides sociales, le droit au travail, au logement, etc. Tout contrôle de l’immigration se traduit par la discrimination et l’humiliation envers toute personne d’une autre nationalité, même nouveau-né.
Les gouvernements nient le droit à la libre circulation, celui de vivre et de travailler où on le désire, de pouvoir rejoindre ses proches, d’acquérir un peu d’aisance, dans le simple but de décourager les futurs migrants. Pire encore, ils créent un marché de la clandestinité incontrôlable organisé par des mafias sans scrupules.
Pourtant, ces frontières qui définissent les nationalités ne sont que des lignes arbitraires tracées par les vainqueurs de diverses guerres et par d'anciens colons.
Les politiciens, à travers les médias, ne font qu’inonder les esprits de propos mensongers et simplistes (voire caricaturaux), dans le but de justifier leur actes et de diviser la population, et pour ne pas reconnaître leur incapacité à partager les richesses et fournir le minimum vital à toutes et tous.
Les immigrés sont loin de vivre dans le luxe en « nous ôtant le pain de la bouche », les statistiques montrant même qu’ils sont les plus touchés par la précarité. L’invasion des habitants des pays les plus pauvres n’est qu’un mythe. La libre circulation au sein de l’Union européenne n’a pas eu pour conséquence l’immigration massive des défavorisés de Grèce ou du Portugal vers les pays scandinaves où l’on bénéficie pourtant d’une bien meilleure protection sociale.
De tout ceci, il y a une chose à retenir : dans notre pays, on peut arrêter des gens sur la simple constatation de leur présence en un endroit, au même titre que s'ils avaient volé, étant donné que le fait de demeurer quelque part, d'être là, n'est pas un droit qui va de soi. En réalité, les droits de l'homme sont assortis d'un décret qui fixent un numerus clausus. Voilà une manière de rappeler à quiconque se trouvant en situation régulière (et bien que tant de personnes expriment si souvent leur ingratitude) que l'état lui accorde gracieusement, à lui, la possibilité d'habiter sur ce sol et qu'il ne peut que le remercier de tant de bienveillance.
Ce ne sont pas les immigrés qui sont la cause de nos problèmes, mais ce système économique et politique qui précarise les uns et enrichit les autres: les patrons et leur allié l’État instituent la précarité comme légale et légitime. Immigrés ou Français, ce sont toujours les mêmes qui nous contrôlent, nous imposent leurs lois, et nous appauvrissent. C’est ceux là que nous devons combattre. Nous ne pourrons supprimer la misère et la précarité sans remettre en cause le salariat, qui n’est rien d’autre que le vol du fruit de notre travail, sans exproprier les patronats de tous les pays. Nous ne pourrons conquérir l’égalité économique et sociale sans supprimer l’État, garant des privilèges et de l’injustice.
On ne peut faire confiance à aucun parti politique, de droite ou de gauche, pour rompre vraiment avec les logiques xénophobes: la question de « l’immigration » est trop juteuse pour qui veut se faire élire. Étrangers ou Français, nous devons lutter ensemble, rester solidaires, et ne compter que sur nous-mêmes pour gagner l’égalité
Non aux centres de rétention, à la traque aux sans-papiers ou à l'immigration choisie.
Aucun être humain n'est illégal !
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