La lutte contre la THT fête sa rentrée pour la fête à RTE !

Nous vous attendons nombreux et nombreuses sur ce week end de lutte qui s'annonce merveilleux !

Voici le programme du week-end de Résistance à la THT organisé à la Roche de Rame le 10 et 11 Septembre.

samedi 10: 18h - Présentation du film La neige rouge de sang (36mn) en présence du réalisateur Daniel Daquino
                         6 mars 1945, une bataille fait rage entre partisans et l'armée fasciste en Val Varaita.
                 21h - Concert NUSTRES - Musique occitane - Val Varaita

Dimanche 11: 10h   -   Rando pylône avec picnic (à apporter) sous les lignes
                     15h   -   Assemblée de vallée
                     19h30 - Marche au flambeau sur le tracé de la THT


Repas et camping sur place


Pour voir l'affiche, clique ici.
Communiqué des collectifs NoTHT:

Ce dimanche 31 juillet, les collectifs no-THT 05 ont poursuivi leur mobilisation contre le projet de lignes très haute tension dans la Haute-Durance en réalisant une action de « péage gratuit » sur l'A51 à
la Saulce, action qui consiste à maintenir ouvertes les barrières de péage en demandant aux automobilistes intéressés un soutien pour la caisse de solidarité à la lutte. L'objectif premier de cette action
légitime était de sensibiliser les usagers de l'autoroute sur les conséquences de ce grand projet nuisible et imposé, et de toucher symboliquement VINCI AUTOROUTE au portefeuille, alors qu'une de ses filiales (Charles Queyras TP) participe à la destruction très lucrative de nos montagnes.

L'action s'est d'abord déroulée dans une ambiance « bon enfant », sans dégradations matérielles (ont été utilisés seulement du scotch autour des barrières et des sacs poubelles sur les caméras de vidéosurveillance), avec toutes les précautions nécessaires pour assurer la sécurité des miltant-e-s et des automobilistes (gilets jaunes, rubalise). La grande majorité des automobilistes nous ont témoigné leur
solidarité par leurs encouragements et leurs dons.

Les premiers gendarmes présents sur place se sont contentés de prendre des photos à distance. Aucune discussion n'a été engagée avec eux. Quelques dizaines de minutes plus tard, l'arrivée des gendarmes du PSIG
(Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie) a radicalement changé les choses : sans tenter de bloquer la circulation pour intervenir en sécurité, une dizaine de gendarmes se sont rapidement
dirigés vers les barrières de péage où nous continuions tranquillement notre action. Nous nous sommes alors rassemblés et avons commencé à marcher normalement en direction opposée pour nous mettre en sécurité derrière les glissières de sécurité de l'autoroute. Sans aucune tentative de discussion, ni aucune sommation, plusieurs militant-e-s se sont vu-e-s plaqués violemment au sol, en plein milieu des voies d'autoroute alors même que la circulation continuait ! Surpris et choqués de la violence de l'intervention, à la fois disproportionnée par rapport au caractère « bon enfant » de l'action, et extrêmement
dangereuse pour notre sécurité, nous nous sommes dispersé-e-s dans une pseudo-échauffourée, au cours de laquelle un militant a été blessé au nez. Les gendarmes réservistes prétendument blessés n'ont hérité que d'égratignures liées à l'amateurisme de leur intervention.

3 camarades ont notamment été plaqués au sol et immobilisés par des clés de bras et des étranglements, sous le regard médusé des automobilistes circulant au milieu de cette mêlée ! Ils ont été placés en garde à vue à Gap, puis relâchés en soirée, après avoir été constamment encouragés par un comité de soutien festif et déterminé.

Nous dénonçons la violence et l'amateurisme de l'intervention du PSIG, qui aurait pu conduire à un grave accident, alors même que nous avions jusque-là nous-même assuré la sécurité de notre action. Cette brigade
d'intervention n'en est pas à son coup d'essai puisqu'elle s'était déjà illustrée en mars dernier lors d'une violente charge nocturne, armés d'un couteau, sur des militant-e-s occupant le toit des locaux de RTE
(filiale d'EDF) à St Crépin, ayant entrainé la chute du toit d'une camarade qui avait été gravement blessée (fracture d'une vertèbre et du coude).

Sous couvert d'état d'urgence permanent, les flics de tous poils se croient tout permis lors de leurs interventions, y compris lors de manifestations « bon-enfant », au risque de blessures graves pour les militant-e-s. Nous dénonçons également la criminalisation de luttes politiques comme la nôtre, et l'utilisation de procédures propres à l'anti-terrorisme à des militant-e-s politiques.

Malgré la répression policière disproportionnée que nous subissons depuis plusieurs mois, nous poursuivons notre lutte pour des montagnes sans lignes à très haute tension : LA THT NE PASSERA PAS ! RTE DEGAGE !

Après plus de 500 ans de pillage de ses richesses, l’Amérique latine est une fois de plus le centre d’intérêts de nombreuses multinationales et notables locaux.

Implantation de mines, de parcs éoliens, d’écotourisme, de barrages...

Gouvernements et entreprises ne cessent de voler, expulser, séquestrer, assassiner...

afin de s’enrichir encore et encore.

 

Face à cette situation, de nombreuses communautés indigènes et paysannes ainsi que d’autres groupes et individus s’organisent, se mobilisent et se soutiennent.

 

Actuellement, certains collectifs de Oaxaca et du Chiapas mettent en place une caravane itinérante afin de faire connaître et participer aux résistances de ces communautés contre les multiples «megapoyectos» (mégas-projets), contribuer aux solidarités qui se construisent dans ce contexte de luttes à travers l’Amérique centrale.

 

«Defensa del territorio»

Luttes sociales et défense des terres en Amérique centrale.

 

DISCUSSION-PROJECTION SUR LES LUTTES AU MEXIQUE

 

Mardi 20 août à 19h, salle de la mairie de Gap, 3 rue du colonel Roux

 

Le documentaire Somos Vientos est disponible sur ce site

 

voir l'affiche

Dimanche 15 août

Un appel à discussion publique nous a permis de rencontrer encore de nouvelles personnes qui, malgré la pluie, sont venues s’impliquer dans le débat

Ça a été, pour le Collectif de soutien contre la fermeture de la ferme de vie « Les vignes du Bersac » l’occasion de présenter un nouveau texte (brochure disponible sur demande) qui décortique le fonctionnement de l’ADSEA 05, qui « gère » le handicap comme le ferait une entreprise.

Les discussions de cet après-midi étaient centrées sur l’avenir des résident-es de la Ferme du Bersac et se sont élargies aux thématiques des lieux de vie, aux microstructures, à la dés-institutionalisation des structures et des personnes ; à la lutte anti-psychiatrique et aux luttes sociales.

Un petit concert de « Salem Singers » a clôturé la soirée.

 

Lundi 16 août

Aujourd’hui il y a eu une lecture publique sur l’esplanade de la paix à Gap et dans diverses rues de la ville. Les orateurs publiques ont utilisés comme support l'un des numéros de la revue « Sans Remède », publication à propos de la psychiatrie (du point de vue anti-psychiatrique) et une lettre rédigée par la soeur d'une des résidente du Bersac.

Certains mots de ces témoignages d’écorchés résonnaient étrangement dans ce quartier commercial, où il fait bon flâner, portefeuille au vent… Les mots ont donc facilité la curiosité et l’intérêt de nombreux-ses passant-es, et le dialogue a une fois de plus été fructueux.

S’en est suivie une visite au Conseil Général, où le directeur général des services par intérim & la directrice de cabinet nous ont reçu de façon bienveillante, & ont bienveillamment pris note de l’historique du Bersac, & de la situation actuelle. A la question du positionnement du Conseil sur les suites à donner a la ferme, il nous a été répondu qu’il était impossible d’en donner, que les personnes en notre présence n’avait pas pouvoir de décision etc etc. Il nous a également été demandé comment nous pouvions être sur-es de la fermeture de la ferme puisque « la décision de l’ADSEA de fermer la ferme n’est peut-être pas applicable » (dixit le directeur par intérim) : ha bon ?... rappelons que la ferme est murée.

Suite des lectures publique, collage en ville de la lettre ouverte aux directeurs de l’ADSEA, distribution de tracts…. Encore une fois, de l’intérêt & de l’indignation. La lutte continue.

 

Mardi 17 aout

Le collectif a fait un bilan de la lutte du Bersac et nous avons décidé de continuer à diffuser largement ce conflit et va organiser en Septembre la suite.

Une mobilisation aura lieu le 09 Septembre à 17h00 et sera suivie d'une conférence publique (20h00).

Le programme est en cours de préparation.

Une seconde journée de mobilisation est prévue le 15 Octobre.

Au l'heure des élans dinatoires, quelques uns d'entre nous se sont rendus à Chorges afin de faire, en musique, de la diffusion d'informations.

A notre grande surprise et au moment d'un collage d'affiche intempestif, un policier, en costume, nous a interpellé et s'est résolu à obtenir des noms et prénoms. Heureusement, Guillaume Lebel, le plus vaillant d'entre nous, s'est à nouveau désigné et nous espérons que les charges contre lui ne seront pas trop importantes.

Pour information, le collectif a été invité à intervenir au 3ème Congrès des Travailleurs Sociaux organisé par Psychasoc (J. Rouzel) et dont le thème est, cette année, « Résistance au travail ».

Nous espérons, par ce biais et par tous les autres, pouvoir faire connaître cette lutte le plus largement possible afin que les résident-es puissent retrouver leur lieu de vie et que les micro-structures soient reconnues en France et ailleurs avec toute l'importance qu'elles portent.

affiche debat ferme de vie du Bersac

 

Nous sommes toujours là !

 

Après l’expulsion, vendredi dernier, le collectif a enchaîné les actions en solidarité avec les résidents de la ferme de vie, en gardant le même objectif :

 

Avoir l'assurance que toutes les personnes actrices du lieu, habitants et éducateurs, aient la possibilité de continuité dans ce projet commun. Nous voulons être sûrs que ce type de projet soit préservé.

 

Ce jour là, nous avons fait un blocage filtrant et informatif du rond-point de Serre puis un rassemblement non loin de là, près de la fontaine.

 

Le Samedi soir, comme prévu et malgré le fait que le préfet préférait que nous fassions notre « concert-surprise » en début de semaine suivante (dixit le Dauphiné), une petite scène-ouverte s’est finalement organisée vers le lac du Riou. Quelques musiciens se sont succédés jusqu’à tard dans la nuit avec un équipement précaire mais suffisant.

 

Aujourd’hui, lundi, nous avons déplacé notre indignation à Gap.

 

Nous avons d’abord distribué des tracts à la foire gapençaise puis occupé le Conseil Général le temps de déposer des tracts dans les bureaux. Une quinzaine de personnes étaient présentes et les ont reçu en mains propres (évidemment pas la direction). Nous leur avons rappelé que le CG est le financeur de l’ADSEA et de nombreux salariés ont manifestés leur soutien.

 

Ensuite, nous avons importé une modalité d’action d’Amérique latine, l’« escrache » qui consiste en la dénonciation de personnages néfastes, dans notre cas des membres du Conseil d’Administration, directement au sein de leur voisinage.

 

En cette occasion, nous avons rencontré certaines de ces personnalités dans leur propriété (et quelle propriété !).

 

L’un d’eux nous a expliqué qu’à l’origine, il était question de reloger les résidents du Bersac dans une autre ferme et qu’une ferme avait été repérée près de Barret-sur-Méouge. Cette personne ne savait apparemment pas que les résidents sont finalement voués à vivre dans des HLM…

 

Un autre, nous a indiqué qu’il ne faisait plus partie du CA car il avait démissionné juste après sa toute première réunion en temps qu’administrateur. Il a parlé de l’ADSEA comme d’un « panier à crabe ».

 

Deux autres étaient ou avaient été malades durant les mois précédents et ne participaient donc pas aux CA en ce moment.

 

Du coup, on peut se demander combien de personnes prennent les décisions à l’ADSEA 05… 3 ? 2 ? 1 ?

 

***************************

 

Il est essentiel de continuer à envoyer des lettres, des mails, à faxer ou à appeler la Préfecture, le Conseil Général et l’ADSEA 05.

 

Vous pouvez par exemple, faire sonner le téléphone à plusieurs reprises pour bloquer les lignes et donc le boulot de ces instances décisionnelles… Envoyer des fax avec un fond noir, utilise aussi d’avantage d’encre…

 

Vous pouvez toujours nous contacter sur Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Nous vous tiendrons au courant des suites.

 

 

 

Le collectif de soutien à la ferme de vie du Bersac

 

 

Coordonnées:

 

Préfecture Hautes-Alpes

32 r St Arey 05000 GAP

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Tél.: 04 92 40 48 00

fax : 04 92 53 79 49

 

 

Président ADSEA 05

72 Route Eyssagnières

05000 Gap

Tél.: 04 92 53 39 60

Fax: 04 92 53 38 74

 

 

Conseil Général des Hautes-Alpes

www.cg05.fr

pl St Arnoux 05000 GAP

Tél.: 04 92 40 38 00

fax :.04 92 40 38 01

 

 

Ce matin, en voyant arrivé une multitude de jeunes dans des fourgons, les occupants de la ferme de vie du Bersac ont d'abord cru que le maire organisait une rave party. A leur grand désarroi, ils se sont aperçu que la centaine d'arrivants n'étaient autre que des flics. De la gendarmerie locale aux Groupes d'Intervention, ils ont déployé de gros moyens pour nous expulser. Le directeur de l'ADSEA était sur les lieux, entouré d'une faune hétéroclite, R.G. et autres civils mal inspirés. Le maire de Bersac quant à lui n'a pas daigné se montrer, soutenant cette expulsion par son silence.

Le collectif d'occupants est resté groupé et solidaire face à la répression. Nous avons évacué les lieux tous ensemble, récupérant l'ensemble de nos affaires et refusant tout contrôle d'identité. Nous nous sommes repliés sur Serres où nous avons commencé à informer la population de la situation.

L'occupation étant un moyen et non une fin, il est évident que nous restons motivé(e)s à continuer la lutte engagée contre l'ADSEA, son mépris des résidents et sa volonté de rentabiliser les handicapés.

D'autres actions, d'autres rencontres sont d'ores et déjà engagées. toutes les initiatives en soutien restent les bienvenues.

Restons mobilisés !!!

Vendredi 6 Août

 

Aujourd'hui, suite a l'expulsion des occupants de la ferme "les vignes",

la mobilisation continue contre la fermeture de la ferme de vie.

 

RASSEMBLEMENT SUR LA PLACE DU JET D EAU A SERRES EN DÉBUT D APRÈS MIDI !!!!!!

 

SOLIDARITÉ !

 

Vendredi 6 Août

 

EXPULSION CE MATIN, 7h00

 

La gendarmerie mobile a débarqué à la ferme ce matin, à 7h00.

 

Ils ont cassé la porte et sont passés par le toit.

 

Ils était une centaine, et nous avons donc pris la décision d'accepter de sortir, ensemble,

 

avec toutes nos affaires, et sans répondre à leur contrôle d'identité.

 

 

 

Nous préparons la suite et publierons un communiqué de presse dès que possible...

 

 

 

La Mobilisation continue!

Non a la fermeture de la ferme de vie du Bersac!!

 

Communiqué de presse du jeudi 5 août 2010

 

 

Après trois mois de lutte et une semaine d’occupation l’ADSEA continue dans sa volonté de supprimer le projet de la ferme de vie du Bersac. Ce lieu thérapeutique accueille depuis plus de 20 ans, 6 résidents qui ont pu y développer un cadre de vie propice a leur épanouissement. Dee même la chèvrerie de Rosans , ESAT accueillant des travailleurs dit « handicapés », est en cours de fermeture. Les résidents de ces lieux et leurs familles s’opposent a ces restructurations.

 

Pourtant, les revendications menées par le collectif, ont été rejetées par la ADSEA 05. La plainte portée contre les occupants a débouchée sur une décision d’expulsion.

 

Nous appelons à mobilisation pour montrer notre détermination face aux logiques de rentabilité des « entreprises sociales ».

 

 

 

DEMAIN, 14H, RENDEZ VOUS A LA FERME POUR SOUTENIR L’OCCUPATION PUIS, QUOI QU’IL ARRIVE LA LUTTE CONTINUE…

 

Ce soir a 21h, plus ou moins, est passez l’huissière de justice pour informer le collectif qu’ils sont expulsables a n’importe quel moment 15 min après son passage.

 

EXPULSION IMMINENTE, NOUS AVONS BESOIN DE VOTRE SOUTIEN TOUT DE SUITE !!!!

 

Tenez-vous au courant sur le blog http://nonalafermeturedubersac.over-blog.com

 

Pour nous soutenir signez la pétition en ligne sur http://nonalafermeturedubersac.over-blog.com et envoyez des fax, des lettres ou des mails, au Conseil général des Hautes Alpes, à la Préfecture, et à l'ADSEA, pour dénoncer la maltraitance faite aux résidents de la ferme de vie.

 

Conseil général des Hautes Alpes

Tel: 04 92 40 38 00

Fax: 04 92 40 38 01

www.cg05.fr

 

 

Préfecture Hautes-Alpes

Tel: 04 92 40 48 00

Fax: 04 92 53 79 49

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

ADSEA 05

Tel: 04 92 53 39 60

Fax: 04 92 53 38 74


Ce début d'après-midi, le tribunal a pris sa décision à l'encontre du collectif. Ce sera l'évacuation sous 24H et 500 euros de dommages et intérêts à verser à l'ADSEA.

 

Communiqué de presse du mercredi 4 août 2010

 

Les occupant-e-s qui s'étaient endimanché-e-s pour aller au tribunal ont eu l'agréable surprise de retrouver là-bas un certain nombre de personnes venues en soutien assister au procès, parmi lesquelles deux familles des personnes handicapées expulsées par l'ADSEA. Sans surprise, les arguments humains de notre avocate se sont affrontés à ceux, économiques, de l'ADSEA et de son avocat spécialisé dans le droit du commerce.

 

D'ailleurs quand ils en viennent aux arguments humains ils sont encore moins convaincants.

 

M.Boutin ose ainsi déclarer au tribunal que les résident-e-s vivaient dans une situation de repli, étaient dépendants des éducateurs et se trouvaient donc dans une situation aliénante !

 

 

En attendant le délibéré vers 11h ce jeudi 5 août, encore une belle soirée sous les étoiles... Si jamais nous étions expulsé-e-s rapidement, nous autres, collectif de soutien, habitué-e-s à nous battre contre le vent d'ici, pantins déterminés dans la tourmente des profits capitalistes, avons décidé de poursuivre notre lutte contre la résignation.

 

L'ADSEA ne nous aura pas ! Parce qu'on sait trop bien que la construction d'une énorme cuisine centrale, vouée à distribuer 560 repas dans la région, cinq fois par semaine, justifiera à terme le regroupement des “résident-e-s” dans de plus grosses structures, permettant moins l'autonomie de chacun-e face à l'institution. (Le petit nombre d'habitant-e-s faisait qu'ils étaient connu-e-s des personnes du village et circulaient seul-e-s.) Parce qu'au bout de sept jours d'occupation cette maison est un peu chez nous, qu'on s'y sent bien, et qu'on est déjà trop nombreux-ses à avaler cette bouffe aseptisée, à vivre dans des cages à poules et à devoir bosser pour survivre, nous n'accepterons pas que d'autres personnes soient soumises à ces logiques.

 

Parce que nous voulons que chacun-e puisse choisir son lieu de vie et que même si nous nous faisons expulser d'ici, d'autres lieux de la même association sont d'ores et déjà menacés. Puisque tant que nous sommes ici, et même après l'expulsion, rien n'est joué, et que plus on est de fous plus on rit, nous vous invitons à venir nous rendre visite à l'occasion des discussions prévues dans les jours à venir, pour le concert de samedi 7 août, les projections, ou juste boire un café au soleil.

 

 

Contacts:

 

tél: 04.92.67.09.92

 

http://nonalafermeturedubersac.over-blog.com

 

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

 

Activités à venir, à la ferme “les Vignes” du Bersac, hameau situé à côté de Serres (Hautes-Alpes):

 

- Jeudi 5 août, 15h, discussion-lecture à partir de la revue “Sans remède” n°1, puis projection-vidéo surprise

http://sansremede.fr/

 

- Vendredi 6 août, 16h, lecture-discussion à partir du texte “La nef des fous”

lire le texte

 

- Samedi 7 août, 15h, discussion “Psychiatrie et institutions, deux barrières à abattre”, puis concert surprise à partir de 16h, jusqu'à pas d'heure

Voir l'affiche

 

 

A suivre...

 

 

Trois affiches sont prêtes à être téléchargées pour être imprimées / photocopiées et collées où vous voudrez:

cliquer ici, ici et ici

 

 

 

Communiqué de presse du mardi 3 août

 

Aujourd’hui l’ADSEA a lancé une procédure d’expulsion par référé d’heure en heure, c'est-à-dire une procédure qui stipule qu’il y a urgence à expulser les occupant-e-s des lieux.

 

Notre procès aura donc lieu demain, mercredi 4 août à 14h au tribunal de grande instance de Gap, avec pour chef d’inculpation « occupation illégale de locaux et dégradation de biens d’autrui » et « obstruction au lieu de travail ». Les soutiens ne faiblissent pas et nous restons mobilisé-e-s en nombre pour rappeler haut et fort les raisons qui nous ont amené-e-s à occuper la ferme. Nous invitons toutes les personnes prêtes à se mobiliser, à nous rejoindre au procès.

 

Nous projetons quoi qu’il en soit d’entretenir la mobilisation au-delà d’une éventuelle expulsion. Et notamment nous programmons d’ores et déjà des projections, des conférences, des lectures sur le thème de l’antipsychiatrie, ainsi que des concerts.

 

 

Il est possible de soutenir les habitants de la ferme de vie du Bersac en nous rejoignant, en signant la pétition disponible sur http://nonalafermeturedubersac.over-blog.com et en envoyant des fax, des lettres ou des mails, au Conseil général des Hautes Alpes, à la Préfecture, et à l'ADSEA.

 

 

 

 

 

Le collectif « Non à la fermeture de la ferme de vie du Bersac »

 

 

Conseil général des Hautes Alpes

Tel: 04 92 40 38 00

Fax: 04 92 40 38 01

www.cg05.fr

 

Préfecture Hautes-Alpes

Tel: 04 92 40 48 00

Fax: 04 92 53 79 49

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ADSEA 05

Tel: 04 92 53 39 60

Fax: 04 92 53 38 74

 

 

Communiqué de presse du lundi 2 août

 

 

Le collectif de soutien à la ferme de vie du Bersac continue à maintenir occupés les lieux jusqu'à ce que notre revendication soit entendue. L'ADSEA s'entête à nous ignorer.

 

Par contre, nous sommes heureux de dialoguer avec les nombreuses personnes qui passent : voisins, travailleurs sociaux des établissements spécialisés du 05 et du 04 et des établissements de l'ADSEA, etc.

 

Des gendarmes ont fait leur ronde quotidienne, suivis cette fois de trois 'gros bras' en civil en mission de repérage (tour de la maison, photos...).

 

Des journalistes sont également passés prendre des informations.

 

De notre côté, un groupe est allé voir les familles des résidants, d'autres ont diffusé des tracts. Un programme d'activités publiques des jours à venir est en cours d'élaboration.

 

Une seconde pétition, qui énonce la question de l'ADSEA plus largement, tourne actuellement vers Rosans. La solidarité commence à s'étendre et à se faire sentir dans plusieurs lieux de l'hexagone. Des interventions ont été faites lors du camp "Action-Climat" au Havre, ainsi qu'au festival à Glandage, dans la Drôme.

 

Par ailleurs, l'ADSEA a encore montré sa logique de profit en fermant hier une autre micro-structure. En effet, nous venons d'apprendre que la chèvrerie de l'ESAT (Etablissement Spécialisé d'Aide par le Travail) de Rosans a également été supprimée. Le 30 juillet, au lendemain du départ des résidants de la ferme du Bersac, les chèvres de ce lieu de travail adapté ont été retirées de la structure. La personne suivie par l'ADSEA qui s'occupait des chèvres tâche en ce moment de faire entendre son dépit. Il est évident que nous la soutenons, quelles que soient les raisons pour lesquelles l'ADSEA a mis fin à cette activité.

 

Il apparaît que l'ADSEA 05 cherche, par sa démarche marchande, à évincer de son activité toutes les micro-structures qui permettent pourtant un épanouissement des personnes concernées.

 

La logique d'entreprise de l'ADSEA s'inscrit dans une exploitation à bas prix des personnes handicapées proche de ce qui est "proposé" aux prisonniers : des emplois à la chaîne dans des locaux déshumanisés (fabrication d'enveloppes postales, remplissage de bouteilles de parfum...).

 

Il est possible de soutenir les habitants de la ferme de vie du Bersac en nous rejoignant, en signant la pétition disponible sur http://nonalafermeturedubersac.over-blog.com/ext/ et en envoyant des fax, des lettres ou des mails, au Conseil général des Hautes Alpes, à la Préfecture, et à l'ADSEA.

 

 

 

 

 

Le collectif « Non à la fermeture de la ferme de vie du Bersac »

 

 

Conseil général des Hautes Alpes

Tel: 04 92 40 38 00

Fax: 04 92 40 38 01

www.cg05.fr

 

Préfecture Hautes-Alpes

Tel: 04 92 40 48 00

Fax: 04 92 53 79 49

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ADSEA 05

Tel: 04 92 53 39 60

Fax: 04 92 53 38 74

 

 

dimanche 01 août

Aujourd'hui, dans la matinée et comme lors des jours précédents, des équipes se sont déplacées pour diffuser de l'information dans les villes voisines.

Notre lutte se fait connaître chaque jour d'avantage et le soutien s'amplifie.

De nouveaux visiteurs sont passés à la ferme et ont partagé un moment convivial avec nous.

Une vraie vie collective s'est organisée de manière spontanée et autogestionnaire, autour des repas, du ménage, des courses mais aussi de ce qui nous regroupe tous, le soutien aux habitants de la ferme de vie.

Nous restons déterminés et la solidarité nous encourage.

Il est possible de soutenir cette action en nous rejoignant, en signant la pétition disponible sur http://nonalafermeturedubersac.over-blog.com et en envoyant des fax, des lettres ou des mails, au Conseil général des Hautes Alpes, à la Préfecture, et à l'ADSEA, pour dénoncer la maltraitance faite aux résidents de la ferme de vie.

 

 

Le collectif « Non à la fermeture de la ferme de vie du Bersac »

 

 

Conseil général des Hautes Alpes

Tel: 04 92 40 38 00

Fax: 04 92 40 38 01

www.cg05.fr

 

 

Préfecture Hautes-Alpes

Tel: 04 92 40 48 00

Fax: 04 92 53 79 49

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ADSEA 05

Tel: 04 92 53 39 60

Fax: 04 92 53 38 74

 

Au 3eme jour d'occupation, l'ADSEA 05, le Conseil Général et la préfecture n'ont pas donné de réponse à notre revendication qui est toujours d'avoir l'assurance que toutes les personnes actrices du lieu, habitant-e-s et professionnel-le-s, aient la possibilité de continuer dans ce projet commun de micro-structure de vie collective et rurale.

 

Notre avocate n'ayant pas eu accès au contenu de la plainte de l'ADSEA, nous sommes devant une menace permanente d'expulsion et ne souhaitons donc pas divulguer d'informations représentant des risques.

Nous sommes de plus en plus nombreux-ses à occuper les lieux jours et nuits et à se mobiliser de diverses manières, y compris par un soutien actif en cas d'expulsion.

 

Aujourd'hui, à nouveau, des équipes sont parties à la rencontre des habitants du Bersac, d'autres se sont rendues dans les villages alentour et sur les marchés pour alerter au sujet de la fermeture de la ferme de vie, informer sur les dernières nouvelles et inviter toute personne motivée à soutenir le mouvement. Pendant ce temps là, à la ferme, le directeur général de l'ADSEA 05, Mr Boutin, est passé en personne, sur sa moto, cheveux au vent, constater les prétendues dégradations.

 

Un rendez-vous convivial était proposé à 16h à la ferme, auquel se sont joint notamment, certains membres des familles et du voisinage. En solidarité avec l'occupation, de la nourriture a été offerte au collectif, ainsi qu'un soutien logistique. Nous avons visité la maison, avec les invités. Ils ont pu constater que, malgré les dires de l'ADSEA, les locaux sont loin d'être vétustes.

 

Vers 18h30, après le départ d'une grande partie des invités, nous étions encore assis sous le chêne quand les gendarmes nous ont rendu visite, comme chaque jour. Après avoir échangé quelques mots, ils sont repartis.

Nous sommes contents de constater que l'histoire des habitants de la ferme de vie du Bersac touche largement. Nous restons déterminés et la solidarité nous encourage.

 

Il est possible de soutenir cette action en nous rejoignant, en signant la pétition disponible sur http://nonalafermeturedubersac.over-blog.com et en envoyant des fax, des lettres ou des mails, au Conseil général des Hautes Alpes, à la Préfecture, et à l'ADSEA, pour dénoncer la maltraitance faite aux résidents de la ferme de vie.

 

 

Erratum: nous pensions avoir eu affaire à Mr Boutin le jeudi soir, alors que c'était un autre membre

de la direction de l'ADSEA.

 

 

 

Le collectif « Non à la fermeture de la ferme de vie du Bersac »

 

 

 

 

Conseil général des Hautes Alpes

Tel: 04 92 40 38 00

Fax: 04 92 40 38 01

www.cg05.fr

 

Préfecture Hautes-Alpes

Tel: 04 92 40 48 00

Fax: 04 92 53 79 49

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ADSEA 05

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Comme promis dans le communiqué de presse du 29 juillet, voici le communiqué du jour à propos de la lutte pour le maintien d'un lieu de vie adapté au Bersac, près de Serres.

 

Ce jeudi, après plusieurs mois de lutte infructueuse, le collectif de soutien « Non à la fermeture de la ferme de vie du Bersac » a investi les locaux de la ferme dans le but de maintenir l'existence de cette structure et de son projet. Nous sommes entré-e-s sans effraction et en l'absence des résidents et du personnel, dans un souci de ne pas provoquer d'altercation inutile. Notre objectif étant de nous faire entendre, notre première action a été de rendre publique cette occupation. Nous passons notamment en direct sur Radio Zinzine chaque soir aux infos de 19 heures (retransmission à minuit et à 7h le lendemain). Nous utilisons, entre autres, cette radio locale et indépendante pour faire savoir notre détermination et aussi inviter toute personne se sentant concernée à nous rejoindre et à soutenir le collectif. Dès hier, nous avons rencontré des personnes du village et autres voisins qui soutiennent notre action.

 

Au delà de ces soutiens, nous avons reçu la visite de Mr Boutin, directeur de l'ADSEA, accompagné de trois gendarmes. Il est resté hermétique à toute négociation. Aujourd'hui en début d'après midi, une huissière de justice est venue constater l'occupation et nous apprendre qu'une procédure est lancée à notre encontre. L'ADSEA se positionne encore une fois en entreprise qui défend sa propriété et non en association soucieuse des intérêts humains mis en avant dans cette occupation. Cependant ce n'est pas la seule procédure en cours. Une famille d'une résidente a signalé la maltraitance subie auprès d' ALMAlpes, une association qui s'occupe de dénoncer ce genre de situations.

 

Malgré la procédure pénale à notre encontre (procédure qui permet une expulsion immédiate pour flagrant délit), nous continuons à occuper le lieu et rappelons que nous ne le quitterons pas avant d'avoir eu l'assurance que toutes les personnes actrices du lieu, habitant-e-s et éducateur-ices, aient la possibilité de continuer dans ce projet commun de micro structure de vie collective et rurale.

 

Il est possible de soutenir cette action en signant la pétition disponible sur http://nonalafermeturedubersac.over-blog.com et en envoyant des fax au Conseil général des Hautes Alpes au 04 92 40 38 01,à la préfecture au 04 92 53 79 49, et à l'ADSEA au 04 92 65 22 47, pour dénoncer la maltraitance faite aux résidents de la ferme de vie.

 

 

Le collectif « Non à la fermeture de la ferme de vie du Bersac »

Depuis ce jeudi 29 juillet à 15 heures, un collectif de soutien occupe la ferme des Vignes dans le hameau du Bersac à côté de Serres, Hautes-Alpes.

 

Nous avons besoin de soutien :

 

Vous pouvez nous joindre sur place au 04 92 67 09 92,

Venir sur place pour être plus nombreux-ses en cas d’intervention de la « force publique »,

Téléphoner, envoyer des fax à la préfecture des hautes alpes ou au directeur de l’ADSEA pour marquer votre soutien à l’action en cours,

Relayer l’information largement dans vos réseaux, vos espaces d’information.

 

Nous diffuserons des informations au fur et à mesure sur l’état de l’occupation et les activités prévues.

 

 

Merci de votre appui, peut-être à bientôt au Bersac.

Malgré l’opposition de la France et d’une vingtaine d’Etats membres, la Commission européenne a autorisé, le 28 mai, l’importation de poulet chloré - c’est-à-dire trempé dans un bain contenant une solution comparable à l’eau de Javel - en provenance des Etats-Unis. Censées être débarrassées de leurs bactéries grâce à ce traitement délicat, ces volailles étaient interdites dans l’Union européenne depuis onze ans. Selon l’industrie avicole, 300 000 tonnes de poulet chloré seraient sur le point d’être exportées vers l’Union.

Bon appétit !

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