Après le livre "Dictionnaire des idées soumises" de Guy Tiberghien
(éd. Les Tilleuls du Square/Gros Textes)

l'association Rions de Soleil présente :

 "Une propagande furtive pour soumettre le Peuple"
 
CONFÉRENCE DISCUSSION avec Guy Tiberghien,
professeur en psychologie cognitive

« Quels sont les mécanismes de la propagande totalitaire, quand le Peuple est dominé par son Chef, ou quand le Peuple est dominé par le Marché ?
Comment s'est installée la propagande du quotidien au travers de la déformation du langage, pour devenir une propagande furtive, puis une mécanisation de la vie sociale ?
Pourquoi le politiquement correct nous amène à la bien-pensance et à la pensée unique ?
Sommes-nous dans une ère de mondialisation ou d'occidentalisation du Monde ? »

Dans sa conférence, comme dans son livre, Guy Tiberghien décortique le langage médiatique en analysant l'origine et le rôle des mots qui façonnent notre pensée à notre insu,révélant la direction unique qu'ils nous amènent à suivre.

L'entrée est libre, avec une participation non obligatoire à prix libre pour soutenir les activités associatives.

3 RENDEZ-VOUS :

    mercredi 5 juin, 19h, à La Nouvelle Librairie (6, cours Victor Hugo), GAP

    jeudi 6 juin, 19h, au Chapoul (en haut de la vieille ville), BRIANÇON

    vendredi 7 juin, 19h, au Lieu (en face de la Poste), EMBRUN

Pour voir l'affiche, clique ici

Toutes les infos sur rionsdesoleil.org
Les éditions Gros Textes : grostextes.fr

Quelques infos sur le bouquin:

Dictionnaire des idées soumises (Voir un extrait du livre : https://www.calameo.com/accounts/5813287)

Pour voir la couverture, clique ici

Le langage médiatique, telles des œillères, réduit-il notre pensée ? Après avoir consigné pendant de nombreuses années les mots et expressions récurrents entendus dans les médias, Guy Tiberghien nous offre ici une analyse précise de l’origine et du rôle de ces mots qui façonnent notre pensée à notre insu, révélant la direction unique qu’ils nous amènent à suivre. Comment, au travers des mots, le capitalisme formate nos actes et nos pensées et lessive notre conscience politique.

En se référant à de nombreuses figures intellectuelles tels que Noam Chomsky, Etienne de La Boétie, Hannah Arendt, Serge Halimi, ou encore Claude Hagège… cet ouvrage ouvre une multitude de portes vers la compréhension du processus de manipulation mis en œuvre dans le choix des mots fait par les pouvoirs médiatiques et politiques.

Le ton caustique et l’ironie employés dans les définitions permettent une lecture légère et agréable. L’écriture simple de cet ouvrage le rend abordable à tous, nul besoin d’être un universitaire pour comprendre le propos.

PENSÉE — A la pensée, préférer toujours la bien-pensance. Dire, avec gravité, comme Pierre Moscovici que "le vieux fonds de pensée marxiste doit être toiletté". Cela fait moderne et propre. Bien qu'il y ait de nombreuses raisons de penser, il y a encore plus de pensées sans raison. Pour disqualifier la pensée de votre contradicteur, dire avec dégoût : "Mais c'est de l'idéologie". Très efficace. Noter que la pensée permise n'est pas une pensée mais un lieu commun, et elle devient vite une pensée unique. Soyez plus technologique et affirmez même : il nous faut un logiciel de pensée. Voir BIEN-PENSANCE, CORRECT (POLITIQUEMENT —)

Guy Tiberghien, professeur de psychologie cognitive, a enseigné à l'Université de Grenoble et à l'Institut des sciences cognitives de Lyon. Il est membre de l'Institut universitaire de France, et l'auteur de nombreux articles et de plusieurs ouvrages dans le domaine des sciences cognitives et, en particulier, sur la mémoire humaine et la reconnaissance des visages. Il a notamment publié : Initiation à la Psychophysique, (PUF, 1984) ; La Mémoire Oubliée, (Mardaga, 1997) ; Dictionnaire des Sciences Cognitives, (Armand Colin, 2002).

ISBN :  978-2-35082-398-0   Format : 14 x21 cm   120 pages   Prix : 10 €

Le collectif Calucha et le Césaï (à côté du cinéma Le Centre, rue de l'imprimerie à Gap) vous invitent à la projection de quelques documentaires d'une série de 6 (voir description par les réalisateurs et réalisatrices plus bas). La séance se fera en présence de 3 membres du collectif de tournage et de réalisation.

Les documentaires choisis pourront l'être au hasard ou selon vos envies. C'est la même chose pour ce qui est d'une éventuelle discussion.

N'hésitez pas à amenez un truc à grignoter ou à boire, surtout si vous comptez en voir plusieurs. On se fera une petite pause auberge espagnole à un moment.

On vous invite donc à passer vendredi 11 janvier au Césaï (salle des luttes) à 18h30 pour commencer les projections à 19h.

Pour voir l'affiche, c'est ici


Description :

Voilà, Après 4 ans de galères, d'actions, de questions, Nous sortons enfin Hédéra, 6 films "sur les dynamiques anarchistes".... 6 films qui regroupent des témoignages de vécus collectifs, dont le lien se situe dans les dynamiques anarchistes actuelles. Une histoire de plusieurs mois de rencontres où nous avons pu partager nos choix et expériences de luttes, mais aussi nos déceptions. Ça cause de luttes sociales, de féminisme, de luttes trans, d'autonomie, de squat, de punk..

 

Hedera - épisode 1 Croisement de luttes

En ce qui concerne la première partie, nous présentons différentes manières de lutter et de réagir, en posant des constats de départ, pourquoi des initiatives se mettent en place et en réponse à quoi. Comment des personnes saisissent la réalité et qu'est ce qu'elles portent politiquement (antifascisme, féminisme, squat, centre social autogéré, mouvement social...)

Hedera - épisode 2 Tous ces murs autour de nous

Dans la deuxième partie, nous essayons de creuser certaines luttes et quelques tenants et aboutissants qui les caractérisent : gentrification, frontières et systèmes carcéral; des luttes qui s'enserrent et se mêlent. Nous essayons de comprendre et de voir les liens qui les unissent. Mais aussi, quels espaces / brèches pouvons nous ouvrir et quels espoirs pouvons nous y insérer.

Hedera - épisode 3 Rendre possible nos initiatives

Dans cette partie, il y a l'idée de montrer les choix et l'évolution de différents collectifs. Les modes d'organisation, les perspectives et les réalités sont différentes mais décrivent des parcours et des fonctionnement qui ont un sens. Ils montrent une adaptation, une envie de s'inscrire dans le temps, d'aller plus loin dans les luttes respectives.

Hedera - épisode 3 Rendre possible nos initiatives

Dans cette partie, il y a l'idée de montrer les choix et l'évolution de différents collectifs. Les modes d'organisation, les perspectives et les réalités sont différentes mais décrivent des parcours et des fonctionnement qui ont un sens. Ils montrent une adaptation, une envie de s'inscrire dans le temps, d'aller plus loin dans les luttes respectives.

Hedera - épisode 5 Pas à pas, pour aller plus loin

Cette partie évoque ce qui consolide et renforce nos luttes. Comment nous avons su créer des outils, des structures, qui nous donnent des moyens, qui renforcent (non-mixité, auto-organisation, modèles anti-autoritaires...) Et puis, il y a aussi la projection, ce que nous anticipons. Comment nous pourrions imaginer ce qui nous permet de continuer, de ne pas abandonner, au prix parfois de désaccords et de visibilisation des conflits.

Hedera - épisode 6 On va bien finir par se croiser

Parce que nous ne pouvons pas conclure, que nous construisons la suite chaque jour, que nous voulons changer à peu près tout ce qui se trouve autour de nous. Nous essayons d'exister et de faire exister ce que nous voulons aujourd'hui. Parfois en se sentant seulE, parfois en étant à contre courant. Mais surtout en essayant de nous inspirer, d'apprendre du passé et de développer des liens et de la solidarité, malgré les conflits, les distances et le temps qui passe.

Procès contre 2 personnes solidaires = 2 rassemblements :

Mercredi 09 Janvier 2019 à 15h au front de neige de Montgenèvre

Jeudi 10 Janvier 2019 à partir de 8h30 devant le tribunal de Gap

Pour voir l'affiche, c'est ici

Ce 1er mai, manifestons contre la répression des personnes solidaires avec les exilé-e-s (trois personnes incarcérées),
contre l’enfermement, le fascisme et toute forme de dominations,
mais aussi pour la lutte des travailleuses et des travailleurs et la fin de l’exploitation salariale.

 Pour un cortège rouge et noir avec prise de parole et pique-nique à l’arrivé, à coté de la prison (cantine à confirmer).

 

A l'appel d'individu-e-s, de Union des Travailleuses et Travailleurs Anti-autoritaires (UTTA) et du Collectif Anarchiste de Lutte et de Résistance Haut-Alpin (CALUCHA)

Cela fait des mois que des personnes s'organisent depuis la vallée de la haute Durance jusqu'en Italie en solidarité avec les migrant-es et contre les frontières.

 Dimanche, suite à une rencontre-débat sur le thème des frontières en Italie, une marche spontanée est organisée de Clavière à Briançon. Elle aura pour but de permettre le passage de la frontière a une trentaine d'exilé-es. Elle fait aussi réaction au renforcement croissant du dispositif policier et militaire , et à la présence, le même week-end, du groupe fasciste « Génération identitaire » sur le territoire.

 Cette manifestation s'est déroulée sans encombre jusqu'au refuge solidaire. En fin d'après midi, 6 personnes ont été interpellés de manière arbitraire et placées en garde à vue, un camarade s'est fait violemment tabassé et des personnes gazées. Le motif de la garde à vue: « aide à l'entrée d'étranger-es en situation irrégulière », avec comme circonstance aggravante, le délit en bande organisée.

Trois d'entre eux-elles ont été relâché-es, et les 3 autres se sont vus prolongé-es leur garde à vue. Ce mardi, ils-elles comparaissaient en comparution immédiate à Gap (l'info est venue de l'avocat commis d'office, il semble que tout ait été fait pour que personne ne soit au courant). Ils-elles ont refusé la comparution immédiate et demandé le report de l'audience, fixée finalement au 31 mai. D'ici l'audience, le tribunal a décidé de les placer en détention préventive.

Nous étions une trentaine à assister à l'audience sous haute surveillance : 8 camions de CRS devant le tribunal, PSIG et police dans la salle. L'entrée au tribunal était conditionnée à la présentation et la photocopie d'une pièce d'identité.

Dans la mesure où la comparution immédiate a été refusée, le tribunal devait statuer sur le devenir des 3 personnes en attendant l'audience.

Le procureur basait son réquisitoire sur le contexte politique local. Il a en effet tenté de faire porter aux prévenu-es tous les événements du week-end (citant le texte du carnaval sauvage contre les frontières, un communiqué de tous migrants, et bien sûr la marche de dimanche). Le carnaval de gap n'a rien à voir avec la marche de dimanche, et si l'objectif est de juger les participant-es à ces événements, alors pourquoi ne sommes nous pas 600 en prison???? Il a ensuite fait part de sa crainte d'une réitération des actes tant que les personnes ne sont pas jugées. Il serait préférable d'incarcérer les potes plutôt que de leur laisser la possibilité de commettre de nouveaux délits … de solidarité. N'étant pas sûr de lui, le proc requiert la détention préventive mais ouvre la porte à un simple contrôle judiciaire pour s'assurer que les prévenu-es ne se volatilisent pas.

Face à ce réquisitoire hasardeux, les avocat-es fournissent divers documents : promesse d'embauche pour l'un, attestations d'inscription en fac pour les autres, contrats de location et même attestations d’hébergement en France en attendant l'audience. Ce qui constitue des garanties de représentations suffisantes. Les avocat-es mentionnent ne jamais avoir eu des dossiers aussi complets pour une comparution immédiate.

Avant la délibération, une sorte de sérénité était palpable dans la salle. Mais quelques minutes plus tard le délibéré est rendu : mandat de dépôt et détention préventive. A gap pour les copains (le proc aura même l’indécence de signaler au juge que la prison est déjà pleine à craquer) et à Marseille pour la copine. Nous sommes sous le choc.

 Désormais les choses sont claires, tu peux faire de la prison pour avoir participé à une manifestation ayant permis à une trentaine de personnes de traverser la frontière.

Un cap est clairement franchi en matière répressive est c'est insupportable. Encore plus insupportable lorsque l'on entend le proc parler des individus de génération identitaire comme pacifistes. Rappelons qu'ils avaient affrété un bateau l'an passé pour empêcher l'assistance des secouristes en méditerranée, et que là ils s'improvisent police aux frontières avec de gros moyens, qu'ils ont saccagé une partie de la montagne,qu'ils incitent la mise en danger de personnes, et que l'état choisit de ne pas les poursuivre...

Nous constatons sans surprises que police, justice et état veulent prendre ces 3 personnes en exemple et stopper la solidarité. Nous ne sommes pas dupes. Ne répondons pas aux tentatives d'intimidation et de division du pouvoir. Soyons tous délinquants solidaires! Nous appelons à des rassemblements massifs. Plus que jamais nous avons besoin de soutiens physiques!

Face à une décision si politique, la réponse doit être massive, politique et médiatique.
Nos camarades sont en prisons. Pour certain-es, venu-es pour la première fois dans le briançonnais et sans savoir exactement dans quoi ils-elles mettaient les pieds. Ils-elles risquent des mois et des mois de prison encore, suite au jugement. D'autres arrestations, incarcérations, sont à prévoir! Faisons pression sur le gouvernement pour qu'il comprenne qu'on ne laisse rien passer!

 

RDV

jeudi midi au parc de la schappe à Briançon
et vendredi à 18h devant la maison d'arrêt de gap, place grenette.

Nous exigeons la libération immédiate de nos camarades prisonnier-es!

Nous n'oublions pas non plus le passage à tabac dimanche dernier d'un de nos camarade par les flics.

Plus que jamais continuons la lutte collective en acte !


Ni oubli ni pardon

 

 Plus d'info sur : https://valleesenlutte.noblogs.org/

Concert de soutien au CHUM de Veynes (Centre d'Hébergement d'Urgence pour Mineurs isolés)

Samedi 27 Janvier à partir de 19h à la salle des fêtes de Serres (05700) (route de Méreuil, à coté des pompiers)

Au programme:

Haut Mal (Rock Noise)

Les Chevals Hongrois (Rap néfaste à tendance tropicale)

suivi d'un open mic

Apéro, Repas, infokiosk...
Exceptionnellement, l'assemblée du jeudi 25 janvier 2018 va se dérouler au CHUM de Veynes (squat pour mineurs isolés), afin de tous participer à la grande assemblée anti-autoritaire haut-alpine (et alentours) destinée à se rencontrer, consolider nos liens au-delà des échanges affinitaires existants, porter un discours commun contre les frontières et la militarisation du monde, participer en tant que composante anti-autoritaire haut-alpine au réseau sud-est de coordination des soutiens aux migrants, se positionner comme une force politique claire face aux autres acteurs de l’accueil des migrants dans le département, construire des actions concrètes pour les semaines et mois à venir dans nos vallées…

Infos pratiques:
Jeudi 25 janvier à partir de 18h au CHUM de Veynes (05400), 23 avenue des Martyrs, sur la route de Grenoble, 300m à gauche après le rond-point central du village.
Le Collectif CALUCHA vous invite à la première rencontre d’un cycle de réflexion "la violence sociale" autour du texte :

L'IDÉOLOGIE DE LA NON-VIOLENCE EN QUESTION
critique de la non-violence à partir de luttes historiques et d'une analyse de dominations.

RDV MARDI 23 janvier à 20h à la salle DUM’ART à Gap
(14 av cmdt Dumont, à côté du gymnase Lafaille, grand parking, proche lycée nord)

Si vous avez des textes, des questions, des idées de thèmes pour la prochaine discussion, c’est bienvenu.

Ça sera l’occasion de se questionner sur le concept de violence : ce que ça représente pour nous, que regroupe ce mot en terme de pratiques collectives, qui l’emploie, envers qui, dans quel but, etc. Car personne ne se prétend violent...


Quelques citations, pour aider à se poser des questions :

« Si la possibilité de légitime défense non-violente est manquante, il ne doit y avoir aucune hésitation à user de moyens violents » (Gandhi)

« La soumission de l’opprimé relève de l’ordre établi. Qu’il rompe cet ordre en brisant ses chaînes et en frappant le maître, voilà le scandale. Dans la langue des maîtres devenue langue commune, le violent n’est pas celui qui fait violence, mais le vilain qui ose se rebeller. » (Igor Reitzman)

« Se considérer comme « non-violent.e », c’est penser qu’on ne fait rien qui alimente les systèmes d’oppression. C’est voir la violence uniquement dans ce qui est visible, directement conflictuel et spectaculaire. C’est omettre le côté diffus et permanent des rapports d’oppression. Un tel raisonnement est réservé à des personnes à la position sociale privilégiée. »

« Les médias tentent de semer la confusion entre illégalité, radicalité et « violence ». Il n’y a pas de hiérarchie entre un tract, un sabotage, un débat public, le fait de prendre soin les un.es des autres. L’important est de réfléchir en amont à nos motivations et aux moyens et stratégies que nous pouvons articuler pour y parvenir. » (Timult)

« Parce qu’après chaque meurtre par la police, il y a un appel au calme.
On appelle au calme de l’opprimé, alors que c’est à l’oppresseur de se calmer !
Le calme ? Celui que relayent à outrance les médias, le calme face à l’oppression, le silence de la soumission.
"Laissez faire la justice, laissez faire la police des polices"
La police fait résonner un coup de feu mais surtout, ne faites aucun bruit ni écho de révolte !
C’est des dizaines de vies ôtées injustement en France par an mais surtout, restez calme, que la police puisse continuer ainsi !
Obéissance à la loi, dispersez-vous ! »

Mercredi 29 nov à 19h, salle Dum'art à Gap (14 av cdt Dumont, à côté du gymnase Lafaille, grand parking, proche lycée nord)

Le collectif Calucha vous invite à venir discuter sur le thème "Police partout, jusque dans ma tête".

Parce que tout est sous contrôle, que le flic n'est pas seulement l'autre, que la morale et la peur façonnent en partie nos vies...

Vous pouvez amener des textes, des doutes, des idées, etc...

Après la discussion, on vous propose de rester grignoter avec nous (amène ce que tu veux).

Pour amorcer la réflexion, voici un texte paru dans le journal Le Pirate n°0 de l'Union des Travailleuses et Travailleurs Anti-autoritaires (05) (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. - prochain numéro début 2018).


Projection - discussion autour du documentaire "Les coups de leurs privilèges"

LUNDI 20 NOVEMBRE À 20h à GAP (à la salle conviviale, maison des habitants / Centre social du Centre Ville, rue pasteur prolongée, à côté de la prison)

MARDI 21 NOVEMBRE À 20h à EMBRUN (au Lieu, face à la Poste)


Depuis 1960, on compte plus de 300 tués par la police. Chaque année, entre 10 et 15 personnes non-armées meurent pendant ou suite à une interpellation par les forces de l’ordre.

Ce film analyse et replace la question de la brutalité policière comme élément de domination systémique et de racisme institutionnel.

Des interviews de sociologues, militants, des images d’archives reviennent sur les luttes de l’immigration depuis les années 60 tout en évoquant l’histoire de la police française est explicitée.

A l'issue de la projection, avec l'équipe du film, un débat posera la question de la répression en milieu citadin et rural et aussi la question de la colonisation et ses conséquences (racisme d'état, contrôle au frontières, politique anti-migrants...)

Venez nombreux et nombreuses!

Pour voir l'affiche, c'est ici.

Et pour plus d'info sur le film, c'est là:

https://lescoupsdeleursprivileges.com
Les jours prochains une tournée théâtrale se met en place avec une pièce qui aborde la question de la prison.
Les représentations dans les Hautes-Alpes seront :

   - Mercredi 27 septembre 2017 à 20h30:  Le Chapoul - Café Associatif - 3 rue Aspirant Jan à Briançon

   - Jeudi 28 septembre 2017 à 20h30:  Salle Dum'art - 14 avenue du Cdt Dumont à Gap

   - Vendredi 29 septembre 2017 à 20h30 (ouverture à 19h30) : Le Lieu - Espace Culturel Autogéré - Boulevard Pasteur à Embrun

 Infokiosque + discussion + buvette sont prévus pour agrémenter la soirée.

Présentation:

"PISSER DANS L'HERBE"

Camille, bergère en prison, refuse de se soumettre aux abus de l'administration pénitentiaire.

Écrite en collaboration avec Christine Ribailly, une bergère détenue pendant 4 ans, ce spectacle s'est nourri de lettres de Philippe Lalouel, Émilie D. et du livre "Pourquoi faudrait-il punir? de Catherine Baker.

La pièce dresse un tableau qui interroge la justice, l'administration pénitentiaire et les modes répressifs préconisés depuis toujours.

CAMILLE
Février 2014. Centre de détention de Fleury Mérogis.  Transfert-transit. Non!  Je refuse de donner mes empreintes. On reste calme et on règle ça dans une semaine avec un prétoire où je ne risque pas plus de 7 jours ; ou vous me les prenez de force, on risque de se faire mal, ça va compliquer
le reste de la détention ici et de toute façon vous n'aurez rien d'utilisable.
Ils choisissent la force.


 Mise en scène : Marie-Paule GUILLET
 Comédien : Philippe GIAI-MINIET
 Texte de Christine RIBAILLY et Philippe GIAI-MINIET

Pour celles & ceux qui veulent plus d'infos:
https://melodieberger.wixsite.com/blog
L'UTTA (Union Des Travailleuses et Travailleurs Anti-autoritaires) organise un apéro-discussion autour de la question: Comment se battre au boulot sans syndicat ?

Dans la même soirée il y aura la visite des gens du Centre de documentation libertaire de Minerve, la FEMME (Fontaine Encyclopédique du Maquis, Muse d’Émancipation), qui feront une présentation de leur projet.

Donc, Rendez-vous Samedi 23 septembre, à partir de 18h, Salle Dum’art (14 Av Cdt Dumont) à Gap.

Amenez votre apéro, ou quelques sous, on prépare le Communard...

Table de presse, librairie nomade, infokiosque
Les bénéfices seront en soutien du Projet FEMME
L'Union des Travailleuses et Travailleurs Anti-autoritaires (UTTA) vous invitent ce jeudi 21  septembre a 18h30 à la présentation du FEMME, Centre de documentation libertaire.
La soirée est destinée à présenter et financer un projet de création d’un centre de documentation dans le Minervois regroupant plus de 3000 livres, au moins autant de DVD, des centaines de brochures, des documents d’archives anarcho-syndicalistes, des films sur support argentique...
La plus grosse partie du fonds a été rassemblée à partir de bibliothèques personnelles de réfugiés espagnols, militants du mouvement libertaire en exil. Les visiteurs du centre pourront séjourner sur le lieu pour y faire leurs recherches documentaires.

RDV Jeudi 21 Septembre 18h30 à L'Épicerie littéraire de Châteauroux les Alpes

La présentation sera animé par  « etais d'emancipation » et des membres de la « Commune du Maquis ».
Lundi 29 Mai, à partir de 19h, à la Maison Cézanne à Gap (en face de l'entrée des urgences),

Les éditions Gros Textes vous invitent à un apéro-lecture-discussion autour de son nouvel ouvrage :
Le muselage universel, d'E. Pouget / L'anarchie, d'E. Reclus

Nous pourrons discuter du projet de collectif éditorial, des thèmes abordés par les ouvrages (représentativité, élections, loi, anarchie...)
et des autres titres de la collection:

- A nos marques, de C.C. Sarot / Les criminels, J. Vallès
- Almanach du Père Peinard, de E. Pouget / De la représentation à l'autonomie, de J.P. Leroux


Pour voir le site des éditions, c'est ici.
L'Union des Travailleuses et Travailleurs Anti-autoritaires et le collectif CALUCHA appelle à manifester ce lundi 01 Mai, sur les bases qui font pour nous l'essence de cette date, le souvenir des "8 de Chicago", 8 anarchistes assassinés par l'état bourgeois le 01 Mai 1886 suite aux manifestations à Hymarket aux États-Unis.

Ils réclamaient la limitation du temps de travail, les trois 8 (8h de travail, 8h de sommeil, 8h de culture) mais ces revendications avaient pour but de cristalliser un besoin pour faire émerger quelque chose de plus vaste et plus juste que la revendication immédiate.

Ce but était l'abolition réel des privilèges, l'émancipation complète de l'humanité, la fin de l'exploitation salariale ... l'anarchie !


Venez donc avec nous crier "vive l'anarchie !",
venez cracher sur la farce électorale, sur l'autorité des lois et des juges, et ses sbires policiers.
Venez rappeler à la société entière que tout ne tient que par nos efforts ! Que le fascisme  se combat au quotidien et pas seulement dans des urnes !

 Que l'émancipation des travailleurs et travailleuses sera l’œuvre des travailleuses et travailleurs eux-elles mêmes !!!

RDV 10h place de la République, à Gap et
        12h à la pépinière pour une bouffe populaire.


Pour voir l'affiche, clique ici.
Lundi 03 Avril, soirée informatique, à partir de 19h à la maison Cézanne,

Venez vous former à l'utilisation de Thunderbird (de la fondation Mozilla) qui facilitera la gestion de vos multiples boîtes mails et pourra rendre tout ça plus sûr...

La maison Cézanne, c'est 2 rue Ernest Cézanne, face à l'entrée des urgences à Gap (on commence à le savoir !)

Si vous savez pas quoi faire ce lundi, Venez !
Rendez-vous mercredi 22 mars à midi (jusqu'à 14h30) autour de la liseuse place Alsace-Lorraine à Gap.

Venons passer un moment sympa pour discuter, partager de quoi grignoter et pourquoi pas desserrer un peu l'étau de la répression.

- distro brochures,bouquins
- diffusion d'objets sonores
- expo d'affiches de textes ...

À Paris une grande marche pour la justice et la dignité à lieu le 19 mars.
Nous, on a décidé de proposer un rassemblement à Gap parce qu'ici aussi les forces de l'ordre et la justice font leur sale travail... Répression des luttes (contre la tht notamment), perquisitions administratives justifiées par l'État d'urgence, chasse aux migrants (en particulier aux frontières avec l'Italie), harcèlement des jeunes ...

Face à la justice, les flics, la prison,
Contre le racisme et les frontières
Ne restons pas seules, soyons solidaires.

Liberté pour tout-e-s!
À bas l'État d'Urgence (ou pas !)


PS: N'oublions pas l'apéro discussion lundi 20 de 19h à 20h30 à la maison Cézanne ( face aux urgences).  "Surveiller, normaliser, punir: rôles et fonctions de la justice, de la police et de la prison"
Lundi 13 Mars à 19h
C'est coiffure - bien être, ramenez vos têtes chevelues, vos pointes fourchues, et mèches rebelles ! En parallèle, pour celles et ceux qui ne se font pas tripatouiller le crâne, on pourra échanger nos meilleures séries TV... et aussi on parlera de ce qu'on veut !!

Lundi 20 Mars à 19h
Apéro discussion sur le thème "Surveiller, normaliser, punir; rôles et fonction de la justice, la police et les prisons" Vous pouvez aussi amener des textes, idées, pensées (à vous ou à d'autres) sur ce thème pour les partager !

Lundi 27 Mars à 19h
C'est soirée jeux !!! Pour se rencontrer, réfléchir, rire, parfaire sa stratégie ou décompresser, jouer tout simplement !


Et il se pourrait que le lundi 3 avril même horaires il y ait une soirée informatique... à confirmer !

Au plaisir de vous y voir !
Lundi 30/01 à 19H c'est plaquo-gravure !
Venez graver votre bout de plaque pour en faire ce que vous voulez (à priori on peut imprimer ce qu'on a gravé !!!)


Lundi 06 Février, à 19 H :
venez avec vos petites mains minutieuses et créatives pour fabriquer des Lanternes en papier !
Si vous pouvez/voulez ramener du joli papier (idéalement papier de soie), et des ballons de baudruche.


Lundi 13 Février à 19 H :
C'est les jeux de l'amour, venez les ValentinEs !!
Soirée jeux, quoi ! On s'est dit que c'était la saint Valentin le lendemain, ça nous a donné des idées chelou... on jouera à ce qui nous fait plaisir aussi et avant tout !!!


Lundi 20 Février, à 19 H : le vin fait vriller hi hi
Faites chauffer les maïs et le caramel : c'est ciné club !
Avec la projection du Film "la Cecilia", qui montre une expérience anarchiste d'italienNEs installéEs au Brésil.


Lundi 27 Février, à 19 H :
Vous ne voyez plus rien sous votre frange ?
Vous ne savez plus comment vous coiffer?
Vous voulez changer de tête? Ou vous êtes un poil tendu?
Ca tombe bien, c'est la soirée coiffure - bien être !


A bientôt à la maison Cézanne, 2 rue Ernest Cézanne, face à l'entrée des urgences à Gap (on commence à le savoir !) Le tout à prix libre, en soutien à la maison Cézanne- 1 toit 1 droit.

Si vous savez pas quoi faire le lundi, Venez !
Si vous avez un bon pull, Venez !
Si vous avez d'autres propositions Venez !...
Soirée de Soutien à la Maison Cézanne et au Collectif "Un Toit, un Droit"

le Samedi 14 Janvier 2017, à partir de 17h, au Centre Social des Pléiades, place de Bonneval, à Gap.

Au Programme: Drac Sons Five, 70 Centimes, Youpee JazzBand, Trois Jours

Et aussi, tout au long de la soirée: Expo, Plat du Monde ...

Pour voir l'affiche, c'est ici.
Le collectif CALUCHA appelle à un Rassemblement-Projection-Discussion Mercredi 14 Décembre à partir de 18h30, place Alsace-Lorraine, à Gap.

Ce rassemblement est en soutien à Youssouf et Bagui Traoré, accusés d’« outrage », « rébellion » et « menaces ». Adama, leur frère, est mort dans les locaux de la gendarmerie de Persan, au mois de Juillet, et alors qu’ils réclament toujours la mise en examen des gendarmes, eux, dorment en prison depuis le 23 Novembre.

Ces événements, loin d’être isolés, nous rappellent l’importance de se mobiliser contre l’impunité policière et pour le désarmement total de la police et de la gendarmerie.

Rassemblons-nous contre les violences et les armes de la police !
Présentation de la revue Nunatak, revue sur "vivre et lutter en montagne" Lundi 14 Novembre à 19h à la maison Cézanne (en face de l'entrée des urgences de l’hôpital de Gap)

possibilité de manger sur place (cuisine aménagée)


L'idée de cette revue est que l'environnement montagnard permet des expériences spécifiques de vie, d'organisation ou de lutte que nous explorons à travers l'histoire, les cultures locales, l'actualité. Les
articles de fond ont pour but de susciter réflexions et débats.

"Cette revue se veut un support pour développer et partager nos critiques, du point de vue des régions montagneuses que nous habitons.
Nous désirons aussi chercher des moyens de concrétiser notre opposition au monde tel qu'il se présente à nous, dévier du sentier balisé des flux de la marchandise et de l'autorité, nous attaquer à ce qui nous sépare les uns des autres, nous plonger dans les histoires que racontent les ruisseaux, les êtres, les arbres ou les rochers..."

Sommaire:

De l’autre côté des alpes / Contre la très haute tension / La transhumance à pied / Réflexions sur la montagne en dépeuplement / La bête, le serpent, l’ellebore et le berger / La montagne contre l’État /
Le chant du rossignol / Les communances alpines, formes d’autogestion montagnarde / La drôle de guerre des demoiselles / Le chemin de la frontière



Plus d'infos sur le blog ici où la revue peut être téléchargée.
Appel des opposant-e-s à la ligne THT dans les Hautes-Alpes pour la semaine du 10 au 17 octobre 2016:


Ici, la vallée de Haute-Durance est saignée de tranchées et perforée de pylônes de ligne à Très Haute-tension.
Là-bas, ils transpercent la montagne pour implanter un super-transformateur et déversent des tonnes de déchets toxiques.
Là encore, ils creusent pour enfouir des déchets nucléaires.
Partout, l'industrie nucléaire, pour les profits de quelques actionnaires, détruit nos lieux de vies, les envahie, les pollue, les défigure.
Nos vies sont en danger, celle de nos enfants et des leurs après eux-elles.

Notre patience, autant que nos recours légaux, sont à bout.
Ici, ils installent des pylônes de 225 000 Volts alors qu'ils jurent que le projet de lignes THT n'est pas un couloir énergétique vers l'Italie.
Les industries de l'énergie telles que RTE, ERDF et consœurs, n'ont que faire de la vie des gens, elles ne recherchent que l'argent.

Nous défendons nos existences, ici et ailleurs.
Nos défenses sont légitimes, et tous les moyens nécessaires, aussi minimes qu'ils soient, le sont également.
En dépit d'actions pacifistes des opposants, nous subissons cette semaine encore, la répression et la violence policière de façon disproportionnée (12 gardes à vues, perquisition, 40 convocations en gendarmerie, 3 blessés.)

Nous appelons à démanteler pièce par pièce, le pouvoir et les moyens logistiques de RTE et d'ERDF,  qui brassent l'argent en détruisant nos vies et notre environnement.
Attaquons nous aussi à tous les Grands Projets Inutiles et Imposés tels que la ligne de train à Grande Vitesse Lyon-Turin, le projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le projet de Centrale de Biomasse de Gardanne, celui d'enfouissement des déchets nucléaires de Bure, le super-transformateur de l'Aveyron, l'EPR en Angleterre et bien d'autres encore…

Que naissent, de nos imaginaires, toutes les défenses nécessaires pour protéger nos paysages autant que notre dignité !
Nous désertons les modes de vies consuméristes qui ne portent que la mort, tout autant que nous sabotons vos mégas-projets qui nous empêchent de faire évoluer ce monde dans un sens vivable.

Que tombent les pylônes THT !
Que restent en terre, vos projets d'actionnaires !
Que cessent les incohérences politiques et l'orgie énergétique !
Nous nous défendons.

POUR SOUTENIR NOTRE RÉSISTANCE CONTRE LA THT DANS LA VALLÉE DE HAUTE-DURANCE, NOUS APPELONS TOUTES LES INITIATIVES, COLLECTIVES OU INDIVIDUELLES, ENVERS RTE ET ERDF, ICI ET PARTOUT, PENDANT LA SEMAINE DU 10 AU 17 OCTOBRE 2016.

Merci de votre soutien !



   L'Assemblée de Vallée des opposant-e-s à la ligne THT
   Le 11 septembre 2016, lac de la RAMA, Hautes-Alpes.
La lutte contre la THT fête sa rentrée pour la fête à RTE !

Nous vous attendons nombreux et nombreuses sur ce week end de lutte qui s'annonce merveilleux !

Voici le programme du week-end de Résistance à la THT organisé à la Roche de Rame le 10 et 11 Septembre.

samedi 10: 18h - Présentation du film La neige rouge de sang (36mn) en présence du réalisateur Daniel Daquino
                         6 mars 1945, une bataille fait rage entre partisans et l'armée fasciste en Val Varaita.
                 21h - Concert NUSTRES - Musique occitane - Val Varaita

Dimanche 11: 10h   -   Rando pylône avec picnic (à apporter) sous les lignes
                     15h   -   Assemblée de vallée
                     19h30 - Marche au flambeau sur le tracé de la THT


Repas et camping sur place


Pour voir l'affiche, clique ici.
Communiqué des collectifs NoTHT:

Ce dimanche 31 juillet, les collectifs no-THT 05 ont poursuivi leur mobilisation contre le projet de lignes très haute tension dans la Haute-Durance en réalisant une action de « péage gratuit » sur l'A51 à
la Saulce, action qui consiste à maintenir ouvertes les barrières de péage en demandant aux automobilistes intéressés un soutien pour la caisse de solidarité à la lutte. L'objectif premier de cette action
légitime était de sensibiliser les usagers de l'autoroute sur les conséquences de ce grand projet nuisible et imposé, et de toucher symboliquement VINCI AUTOROUTE au portefeuille, alors qu'une de ses filiales (Charles Queyras TP) participe à la destruction très lucrative de nos montagnes.

L'action s'est d'abord déroulée dans une ambiance « bon enfant », sans dégradations matérielles (ont été utilisés seulement du scotch autour des barrières et des sacs poubelles sur les caméras de vidéosurveillance), avec toutes les précautions nécessaires pour assurer la sécurité des miltant-e-s et des automobilistes (gilets jaunes, rubalise). La grande majorité des automobilistes nous ont témoigné leur
solidarité par leurs encouragements et leurs dons.

Les premiers gendarmes présents sur place se sont contentés de prendre des photos à distance. Aucune discussion n'a été engagée avec eux. Quelques dizaines de minutes plus tard, l'arrivée des gendarmes du PSIG
(Peloton de surveillance et d'intervention de la gendarmerie) a radicalement changé les choses : sans tenter de bloquer la circulation pour intervenir en sécurité, une dizaine de gendarmes se sont rapidement
dirigés vers les barrières de péage où nous continuions tranquillement notre action. Nous nous sommes alors rassemblés et avons commencé à marcher normalement en direction opposée pour nous mettre en sécurité derrière les glissières de sécurité de l'autoroute. Sans aucune tentative de discussion, ni aucune sommation, plusieurs militant-e-s se sont vu-e-s plaqués violemment au sol, en plein milieu des voies d'autoroute alors même que la circulation continuait ! Surpris et choqués de la violence de l'intervention, à la fois disproportionnée par rapport au caractère « bon enfant » de l'action, et extrêmement
dangereuse pour notre sécurité, nous nous sommes dispersé-e-s dans une pseudo-échauffourée, au cours de laquelle un militant a été blessé au nez. Les gendarmes réservistes prétendument blessés n'ont hérité que d'égratignures liées à l'amateurisme de leur intervention.

3 camarades ont notamment été plaqués au sol et immobilisés par des clés de bras et des étranglements, sous le regard médusé des automobilistes circulant au milieu de cette mêlée ! Ils ont été placés en garde à vue à Gap, puis relâchés en soirée, après avoir été constamment encouragés par un comité de soutien festif et déterminé.

Nous dénonçons la violence et l'amateurisme de l'intervention du PSIG, qui aurait pu conduire à un grave accident, alors même que nous avions jusque-là nous-même assuré la sécurité de notre action. Cette brigade
d'intervention n'en est pas à son coup d'essai puisqu'elle s'était déjà illustrée en mars dernier lors d'une violente charge nocturne, armés d'un couteau, sur des militant-e-s occupant le toit des locaux de RTE
(filiale d'EDF) à St Crépin, ayant entrainé la chute du toit d'une camarade qui avait été gravement blessée (fracture d'une vertèbre et du coude).

Sous couvert d'état d'urgence permanent, les flics de tous poils se croient tout permis lors de leurs interventions, y compris lors de manifestations « bon-enfant », au risque de blessures graves pour les militant-e-s. Nous dénonçons également la criminalisation de luttes politiques comme la nôtre, et l'utilisation de procédures propres à l'anti-terrorisme à des militant-e-s politiques.

Malgré la répression policière disproportionnée que nous subissons depuis plusieurs mois, nous poursuivons notre lutte pour des montagnes sans lignes à très haute tension : LA THT NE PASSERA PAS ! RTE DEGAGE !

Concert punk à Saint Julien en Beauchène le jeudi 28 juillet, à partir de 19h

 LES SLUGS

 Apéro partagé à 19h, puis zic vers 20h (en gros ...)

 Possibilité de dormir sur place (amener tapis de sol et duvet, une tente au cas où la maison soit pleine).

 
Ça se passe chez une copine, un peu paumé en montagne (à bon entendeur-se), vers saint Julien en Beauchène, au lieu dit La Dresq :

Sur la route du col de Lus-la-Croix-Haute, entre la Faurie et St Julien, prendre à gauche la voie 37 qui traverse la voie ferrée et mène au hameau.

 On mettra des flèches...

 Prix libre.

 
Pour voir l’affiche, c’est ici.

Spectacle de la Cie Kta, le mercredi 29 juin à 21h au lac de la Rama (commune de La Roche de Rame).

 

La Cie jouera un conte musical sur l'histoire populaire et révolutionnaire de la France: Drôle de France.

 

Prix libre.

 

Le site internet pour en savoir plus sur la Cie et le spectacle: www.kta-cie.e-monsite.com.

 

Et pour voir l’affiche, c’est ici.

Spectacle de la Cie Kta, le lundi 27 juin à 20h à Gap (à la Maison Cézanne, en face des urgences), puis le mardi 28 à 20h à Serres (au jardin collectif de la Grimaudière, entre la salle des fêtes et la gendarmerie, à droite au muret en pierre).

 

La Cie jouera un conte musical sur l'histoire populaire et révolutionnaire de la France: Drôle de France.

 

Venez voir et écouter nombreux!

 

Prix libre au chapeau.

 

Le site internet pour en savoir plus sur la Cie et le spectacle: www.kta-cie.e-monsite.com.

 

Et pour voir l’affiche, c’est ici.

Vendredi 17 Juin à 19h, à la maison Cézanne (en face de l'entrée des urgences de Gap, au 2 rue E. Cézanne),

 

Nous lançons une série de discussions à l'occasion des 80 ans de la révolution libertaire espagnole (1936-39).

 

Venez partager un moment ensemble autour de lectures sur le thème cette fois des collectivisations et de l'organisation pratique des habitant-e-s de cette partie d'Espagne.

 

Amenez une boisson ou grignote à collectiviser !

 

 

Pour voir l'affiche, c'est ici.

De plus en plus de famille sont concernées par une assignation à

résidence avec pointage au commissariat 3 fois par semaine. Certaines

alors même qu'elles ne sont pas en situation irrégulières. Pour les

autres, c'est l'attente d'une intervention policière qui les renverra

loin d'ici, contre leur volonté, car les lois nous disent que l'ont doit

vivre là où l'ont est né, même si plus rien ne nous attend là-bas, même

si le retour doit se faire au péril de notre intégrité physique et morale.

 

Rassemblement Vendredi 10 Juin à 10h devant le commissariat de police de Gap (Esplanade de la Paix) pour soutenir les familles et marquer notre désaccord

avec la "politique migratoire" européenne.

 

Rencontrons nous, organisons nous.

Contre la criminalisation de la circulation des personnes : solidarité !

Dimanche 29 mai 2016 au Centre Social du Centre-Ville (Grande salle) à Gap,

 

Projection du nouveau film-documentaire de Yanis Youlountas, "Je lutte donc je suis" , en présence du réalisateur.

 

Entrée libre

 

11h, Auberge espagnole, pour se rencontrer, discuter de luttes d'ici et d'ailleurs (ou d'autres choses)...

 

13h30 (pile) : projection (environ 1h30)

 

Puis discussion, débat, etc, en présence du réalisateur

 

Des librairies itinérantes militantes (revues, brochures, bouquins) seront là aussi.

 

Voir l'affiche ici.

RENDEZ-VOUS ce ‪ 1er mai:

- à 9h à Briançon ou Eygliers pour une opération escargot (en voiture, en vélo, en char ou à cheval)
- à 11h à l’Argentière, au stade d'eau vive, pour une manifestation contre ZINZIN, le monstre RTE
- à 13h pour manger tous ensemble lors d’une cantine organisée
- L’après-midi pour un après-midi festif…et bien plus encore !!!!

Pour voir la superbe affiche, c'est ici


RTE ne passera pas !!!

Depuis quelques jours, un groupe de personnes de différents horizons politiques, qui luttent pour le droit au logement pour tous et toutes, occupent publiquement une maison appartenant à la Mairie de Gap au 2 rue E. Cézanne, au nom du collectif "Un toit, un droit".

Une famille tunisienne en cours de demande d'asile, mais jetée à la rue par l’État, est actuellement logée dans cette maison de résistances et de solidarités. Probablement que d'autres la rejoindront dans les prochaines semaines, tant la politique répressive de la préfecture s'accentue en ce printemps 2016 envers les migrant-e-s et les précaires.

 

Le collectif CALUCHA participe à cette occupation et invite tout le monde à soutenir cette initiative. Elle permet de dénoncer ce que nous considérons comme une absurdité du monde actuel : la toute puissance de la propriété privée, qui entraîne partout et toujours le mal-logement et pousse des femmes, des hommes et des enfants dans la rue, comme une vilaine tâche que l'on ne voudrait pas voir au milieu de l'opulence ambiante de nos villes.

Alors que le logement fait défaut à un grand nombre de personnes, des centaines de logements restent pourtant inoccupés. Cet état de fait nous révolte.

 

Le logement est une nécessité, et non un privilège. Chacun a besoin d'un endroit chaud, sec et sûr pour habiter, , quelque soit son origine, sa classe sociale ou sa situation migratoire.

 

Par conséquent, ouvrir et créer des lieux de vie dans la ville, pour des personnes qui ont été obligées de vivre dehors, est peut-être un acte illégal, mais profondément légitime.

 

Contre la spéculation

Occupation, réquisition des logements vides

Un toit pour toutes et tous !!!

Le Vendredi 01 Avril va se tenir une conférence de presse publique suite à l'accident dont a été victime une personne lors de l'intervention du PSIG le 29 mars à St Crépin durant une action pacifique NoTHT.

Cette conférence de presse se déroulera à 18h, salle de la Mutualité, passage Montjoie, à Gap (c’est juste après le passage à niveau près de la gare).

Jeudi 31 mars, retrouvons-nous à la manif',

départ 10h30, place Ladoucette, à Gap.

L'arrivé sera devant la pref', où se tiendra une assemblée et probablement une bouffe populaire.

 

Pour voir le tract qu'on distribuera, c'est ici

Voici le communiqué envoyé par le comité haut-alpin de soutien à la lutte contre l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes après une action "péage gratuit" sur l'autoroute A51 à la Saulce, exploité illégitiment par VINCI (qui est aussi concessionnaire du projet d'aéroport).



Ce 27/02 était une journée de mobilisation nationale pour arracher l'abandon du projet d'aéroport de NDDL et pour soutenir ce qui se construit sur la ZAD (Zone A Défendre) comme alternatives non marchandes, collectives et autogestionnaires au système capitaliste et à l’État policier. Plusieurs dizaines de milliers de personnes et des centaines de tracteurs ont manifesté aujourd'hui à Nantes et des dizaines d'actions de solidarité ont eu lieu un peu partout en France.

Dans les Hautes-Alpes, le comité de soutien local à la lutte contre l'aéroport a organisé une action pour aller toucher Vinci (concessionnaire et ardent défenseur du projet d'aéroport) là où ça lui fait mal, c'est-à-dire au portefeuille : un péage gratuit a donc été réalisé à la sortie de l'autoroute A51 à la Saulce le 27/02 après-midi.
Juste retour des choses que de priver cette multinationale bétonneuse des recettes d'un péage qu'elle exploite illégitimement.
Les automobilistes, ravi-e-s, ne s'y sont pas trompé-e-s en se montrant très généreux-ses pour alimenter la caisse de soutien financière à la ZAD de NDDL.

Si le gouvernement n'annonce pas rapidement l'abandon de ce projet nuisible et imposé (et de tous les autres du même type par la même occasion, à commencer par les lignes très haute tension – THT – de la
vallée de la Haute-Durance), ce genre d'actions vont se multiplier.

ZAD partout ! La lutte vaincra !


Le comité haut-alpin de soutien à la ZAD de NDDL

JOURNÉE D’ACTION et de SOLIDARITÉ

 

CONTRE l’AÉROPORT de NOTRE-DAME-DES-LANDES

 

 

*RASSEMBLEMENT

 

Gap - RDV Esplanade de la paix, à 10H30

=> Tracts, prise de paroles, actions.

Emmène: Lunettes de ski , gilet jaune

 

*OPÉRATION ESCARGOT

 

Dans tout le 05,

Qui que tu sois, où que tu sois, si tu soutiens les paysans et la ZAD, ralentis de quelques km/h et fais ta propre opération escargot.

 

Pour voir l'affiche, c'est ici

Les 10 et 11 février 2016, des militants de Notre Dame des Landes sont venus dans les Hautes Alpes pour témoigner et échanger sur la lutte en cours autour du projet du nouvel aéroport de Nantes.

 

Plusieurs faits révoltants ont marqué ces derniers jours en Haute Durance.

Tout d'abord la déclaration D'Arnaud Murgia, jeune apparatchik de Les Républicains, parachuté de Toulouse pour prétendre au trône de la ville de Briançon en 2014, qui a demandé l'interdiction dans le cadre de l'état d'urgence des réunions de Gap et Embrun.

Prétextant que Zadistes et NoTHT bafouent les règles de la République en s'opposant au saccage du territoire par des grands groupes capitalistes (Vinci, RTE...), ce dernier écrase la liberté de réunion. Quelle acrobatie de l'esprit de la part de ce jeune autocrate !

Comment faire le lien entre état d'urgence et luttes contre des grands projets de saccage ?

Quel rapport entre les attentats de Paris et des réunions d'information ?

 

Pourtant Murgia nous fait une démonstration parfaite du vrai goût qu'ont les politiques pour la liberté d'expression. Voilà à quoi doit servir l'état d'urgence...museler les opposants.

Une tentation pour l'autoritarisme bien réelle.

Ces mêmes politiques prônant la destruction des territoires, d'espèces protégées, apportant maladies et désastres écologiques nous accusent nous, d'être les pourfendeurs de la dégradation !

Croit-on rêver ? Qui sont ces imposteurs se réclamant de la démocratie ?

 

La liberté de réunion a quand à elle été piétinée sous réquisition du procureur de la République, avec la présence de nombreux gendarmes aux abords de la salle où se tenait la rencontre à Embrun.

C'est ainsi que la centaine de personnes se rendant en ces lieux a subi des contrôles d'identité systématiques. Les motifs évoqués sont d'une grande finesse, "actes de terrorisme", "ports et détentions d'explosifs", "trafic de stupéfiants"… Un grand fourre-tout caractérisant à la lettre les gens susceptibles de se rendre à ce type de débat !

 

Sommes nous en plein cauchemar autoritaire ?

Est-ce que se rendre à une réunion politique devient un délit ?

 

Si tel est le cas, il ne faut alors sans plus tarder construire un véritable rapport de force (hauts alpins d'un coté, RTE et État de l'autre) en Haute-Durance. Rapport de force qui sera à lui seul le garant de nos libertés collectives et mettra en échec le projet destructeur des lignes THT.

 

Ni ici ni ailleurs, la THT ne passera pas !

 

Des militants NoTHT05...

 

...

 

Le mercredi 10 février à partir de 19h dans la salle Dum'art à Gap (14 Av Commandant Dumont) et le jeudi 11 février à Embrun, à la poudrière (en lien avec la lutte contre les lignes très haute tension en Haute-Durance) des occupant-e-s de la ZAD (Zone à Défendre) de Notre-Dame-des-Landes viennent témoigner et discuter avec nous des actualités et perspectives de la lutte contre l'aéroport mais aussi des alternatives en actes construites là-bas depuis l'appel à occupation de 2008 : une occasion rêvée d'entendre un son de cloche différent des médias traditionnels, et directement de la bouche de celles et ceux qui vivent et luttent sur place !

 Quelques pistes de discussions (à compléter bien sûr selon nos envies le jour J) :

 - infos sur les récents procès contre les habitant-e-s et paysan-ne-s historiques de la zone,
- état des lieux des menaces d'expulsions prochaines et par conséquent des réactions à préparer en cas d’expulsion,
- réflexions sur le futur partage des terrains repris à Vinci,
- pratiques collectives (agricoles, artisanales...) dans les fermes et sur les terres occupées
- tentatives de sortie concrète de l'économie marchande
- etc.

Nous voulons que cette soirée soit aussi l'occasion de nous organiser entre les comités locaux du Buëch et de Gap (tous les 2 en sommeil ces derniers mois) pour passer rapidement et efficacement à l'action en solidarité avec la ZAD.

 Une journée nationale d'actions est déjà annoncée pour le 27 février, à nous de voir ce que l'on peut faire ici...

 

Pour voir l'affiche pour Gap, c'est ici, et pour celle d'Embrun, c'est



Pour plus d'infos, ci-dessous le texte de présentation de l'infotour 2016 des occupant-e-s de la ZAD

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Aux comités de soutien, Aux ami-e-s ou curieux,

Depuis quelques semaines, gouvernement et porteurs de projets se succèdent dans les médias pour annoncer le début prochain du chantier d’aéroport à Notre-Dame-des-Landes. Pour toutes celles et ceux qui ont lutté depuis des années contre ce projet, ces déclarations et la campagne de dénigrement qui les accompagne résonnent comme des menaces, mais aussi comme un nouveau défi pour le mouvement de lutte.

Au côté des habitant-e-s historiques de la ZAD et de tous les groupes, organisations, membres du mouvement de lutte, nous, qui sommes "nouveaux occupant-e-s" de la ZAD ne cessons de refuser la fatalité et l’impuissance. Nous sommes déterminés à continuer à construire et habiter ce qui nous semble aujourd’hui une expérience sociale, politique et écologique inouïe.

C’est pour en parler de vive voix que nous nous tenons à votre disposition pour venir intervenir dans des réunions publiques que vous organiseriez par chez vous. Controns la propagande médiatique des porteurs du projet et multiplions partout les occasions de diffuser un autre son de cloche !

Durant ces échanges, nous pourrons débattre de l’histoire de la lutte contre l’aéroport, en nous concentrant sur ce qui se construit de si particulier sur la ZAD depuis 2008 et l’appel à occupation. Nous pourrons évoquer les réalisations, les perspectives concrètes et les enjeux politiques du mouvement d’occupation.

Enfin, nous aborderons l’avenir du territoire que nous défendons ensemble. Nous réfléchirons sur notre stratégie dans le cas d’une tentative de démarrage de travaux, et surtout, nous parlerons de l’avenir commun que nous souhaitons porter pour obtenir l’abandon du projet d’aéroport dans les mois qui viennent.

La discussion sera illustrée par de nombreuses photos, brochures et nous pouvons également fournir des affiches pour appeler à ces réunions.


Le COIT 2015 (Collectif des Occupant-e-s pour l’Info-Tour 2015)

 

Un week-end anti-THT est prévu vendredi 29 janvier et dimanche 31 janvier à la Salle des Fêtes d'Eygliers (05600)

 

Voici le programme :

 

Vendredi 29

19h30 - Rencontres & Échanges

avec des personnes ayant participé à la lutte anti-THT 2005-2014 du Cotentin au Maine autour d'extraits du recueil sonore "Ça va scier"

 

21h30 - Concerts

Les derniers sur le rap : textes locaux versus contrebasse et beatbox, Grenoble

Arché Cassé : synthé pop qui déchire, Grenoble

Dj In Kumbia we trust : Cumbia électro, Gap

    Soupe & Buvette à prix libre

 

Dimanche 31

12h30 - Pique nique

14h - Assemblée des vallées

 

 Pour voir l'affiche, c'est ici

 

Soirée de soutien pour Laetitia, salariée de l'ADAPEI la source injustement licenciée.


Vendredi 8 janvier 2016 à partir de 19 h, à la salle Dumart (14 Av Cdt Dumont) à Gap.


Popotte, buvette, et animations, les fonds récoltés participeront aux frais d'avocat engagés pour les prud'hommes.


Pour voir l'affiche, c'est ici

Contre la THT, le nucléaire et son monde dans la Haute Durance

 

Le collectif CALUCHA organise une projection-discussion & soupe party sur la lutte en cours entre Gap et Briançon

 

le Mercredi 16 Décembre, à partir de 19h salle Dumar't (14 Av Cdt Dumont) à Gap

 

Pour voir l'affiche, c'est ici

RTE dégage ! et remballe tes lignes THT, ton nucléaire et son monde !


Sous couvert de rénovation de vieilles lignes hautes tension de 63 000 et 125 000 Volts, une filiale d’EDF - Réseau de Transport d’Electricité (RTE) - prévoit de construire 2 nouvelles lignes Très Haute Tension (THT) de 225 000 Volts chacune (avec possibilité d’augmentation jusqu’à 400 000) entre Gap et Briançon, avec ses 330 pylônes gigantesques en pleine montagne.
Nous ne voulons pas de ligne THT du tout, qu’elle soit enfouie ou non, ni dans les Hautes-Alpes ni ailleurs.


Un pylône en cache forcément un autre ! Développement du tourisme de masse et bétonisation de la vallée

Nous ne sommes pas dupes, RTE n’investit pas plusieurs millions d’euros seulement pour sécuriser en électricité une vallée qui n’en n’a pas vraiment besoin, avec ses 35 000 habitant-e-s à l’année. Il est évident que cette infrastructure en amènera d’autres : agrandissements de stations de ski, augmentation du nombre des canons à neige artificielle, nouveaux complexes touristiques de luxe, etc. Bref, toujours plus de tourisme de masse dans les Hautes-Alpes ! Nous ne voulons pas suivre la voie des monstrueuses Savoies, avec leurs vallées bétonnées et polluées, sillonnées par TGV et autoroutes, entourées de montagnes défigurées par les stations de ski, d’ailleurs réservées aux plus riches de ce monde.

Nous subissons déjà les affres du tourisme de masse, les bouchons sur les routes, l’augmentation des prix en période touristique, les aménagements qui grignotent les terres agricoles et la montagne, les boulots saisonniers précaires et payés au lance-pierre, etc. Le tourisme nous rend complètement dépendant-e-s du bon état de l’économie capitaliste. Peut-être est-il temps de développer une autonomie locale, de reprendre nos vies en main. Nous sommes déjà nombreux et nombreuses à réfléchir et mettre en pratique des modes de vie autonomes dans un territoire vécu différemment d’un parc d’attractions directement branché sur une centrale nucléaire.

Nous luttons déjà contre le système industriel capitaliste dans sa globalité, et nous nous opposerons à toute nouvelle incursion de sa part dans nos vies et dans la vallée.


Infrastructure indispensable au système nucléaire, qui – rappelons le – tue tout, toujours et partout

Les promoteurs du projet se foutent d’ailleurs de tout ça et des habitant-e-s de la vallée. Leur objectif principal est la connexion électrique avec l’Italie, pour améliorer les capacités d’échanges du marché européen de l’électricité, et par conséquent favoriser la spéculation et les profits. Impossible de nier que les nouveaux réseaux THT entre la France, l’Italie et l’Espagne sont des excroissances indispensables du système nucléaire centralisé d’EDF, ses artères en quelque sorte ; ce dernier avoue lui-même qu’il faut bien exporter l’énergie nucléaire en surplus en été (lorsque l’on consomme moins mais les centrales produisent toujours autant), et importer nos manques en hiver lors des pics de consommation (liés en grande partie au chauffage électrique, soutenue depuis des années par EDF…).

Nous connaissons parfaitement et combattons les conséquences des nucléaires civils et militaires : guerres nucléaires (Hiroshima, Nagazaki), accidents industriels rendant inhabitables des régions entières (Tchernobyl, Fukushima), montagnes de déchets dangereux et non recyclables (projet d'enfouissement des déchets à Bure dans la Meuse), culte du secret industriel et militaire…

Il est grand temps de mettre immédiatement un terme au système nucléaire, de relocaliser la production d’énergie et surtout de décentraliser la prise de décision en la matière : reprenons d’abord le contrôle direct sur cette production essentielle, et nous déciderons ensuite comment l’utiliser, ce qui relève du gaspillage ou de la satisfaction des besoins de base de chacun-e, les contours d’une nouvelle gratuité, etc. Mais pas question de participer à la « transition énergétique » prônée par l’État, qui ne vise qu’à accroître la production globale d’énergie en rajoutant du renouvelable au nucléaire, et bien évidemment dans une logique industrielle (champs d’éoliennes ou de panneaux solaires à pertes de vue, développés par des multinationales, et toujours reliés par des lignes THT).


Sous la ligne, il y a des femmes, des hommes, du bétail…

 

N’oublions pas non plus les impacts prévisibles de ces lignes THT sur les milieux naturels (plusieurs centaines d’hectares défrichés en pleine montagne, de nombreuses espèces protégées impactées, des paysages défigurés…) et sur notre santé et celle de notre bétail (les ondes émises par les lignes étant très nocives, impliquant désordres neurologiques, leucémies, avortements…).


Une mascarade de concertation

Bien entendu, le projet de RTE a besoin d’une « acceptabilité sociale », en réalité une pseudo-concertation jouée d’avance, avec son enquête publique aux 98% d’avis défavorables mais débouchant tout de même sur un avis favorable du commissaire enquêteur aux ordres des puissants de ce monde. Les propriétaires des parcelles d’implantation des pylônes ont été exproprié-e-s peu de temps après. Puisqu’ils nous enfument, refusons d’entrer dans leur « jeu démocratique » ! Désobéissons ! Sabotons !


Nous voulons vivre dans une vallée préservée et surtout décider de notre avenir. RTE dégage !

Les travaux ne font que commencer et doivent durer 4 ans au total : il n’est pas trop tard pour crier son opposition à ce grand projet nuisible et imposé puis perturber l’avancement des travaux... Car le chantier n’avance pas dans l’indifférence : des personnes tentent de s’y opposer par différents moyens d’action complémentaires : discussions, projections, assemblées auto-organisées, banderoles, tags, manifestations (300 personnes à Embrun en décembre 2014, 500 à Eygliers en septembre 2015)…

Des travaux de déboisement sont en cours dans l’Embrunais (Puy-Sanières, Puy-Saint-Eusèbe, Saint Apollinaire, Réallon), et des blocages des machines ont lieu tous les jours en forêt par le collectif des Puys ; certaines ont même été sabotées ! Continuons de les retarder ainsi et bientôt ce sera la neige qui les bloquera chez eux !

La tension monte, alors n’hésitons pas à venir occuper le terrain sur le tracé des lignes, organiser blocages et barrages filtrants sur les routes et tous types d’actions qui viendront perturber leur mécanique de mort !

 

RTE dégage !

 

Plus d’infos : http://notht05.noblogs.org

Pour contacter les différents collectifs no-tht 05 de la vallée : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Pour nous informer de l’avancée des travaux : 07 53 01 94 42

Ou pour nous rejoindre sur Gap : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

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pdf du tract recto verso mis en page

Mobilisation autour de la Cimade 05, RESF 05 mais aussi un nombre grandissant d'orga' et de gens... Des anarchistes y participent à titre individuel, non pas dans l'idée de négocier quoique ce soit avec l’État (qui met en œuvre la misère sociale - exclusion, expulsion, répression - en empêchant entre autre la réquisition des logements vides) mais dans l'objectif de maintenir un rapport de force, de propager des pratiques et des idées, et surtout par solidarité avec les familles.

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MOBILISATION - BLOCAGE MERCREDI 28 OCTOBRE DEVANT LE BÂTIMENT DE LA DDCSPP (5 rue des silos à Gap) POUR EXIGER LE LOGEMENT DURABLE DE 3 FAMILLES, ACTUELLEMENT SANS HÉBERGEMENT

A l’heure qu'il est, 3 familles (6 adultes et 9 enfants dont un petit de 18 mois) sont sans solution d'hébergement. S'ils ne sont pas en danger dans le froid de la rue, c'est uniquement grâce à une solidarité précaire, un bricolage de survie.

C'est pourquoi nous avons alerté la DDCSPP, à travers son directeur, ainsi que la mairie de Gap, dès la première semaine d'octobre, par de nombreux courriers de la Cimade et des structures partenaires. Tout ceci est resté sans réponse.

Il est temps que l’État et les pouvoirs publics, et notamment la DDCSPP, dont c'est la mission, prennent la mesure de l'urgence. Allons nous attendre le pire pour nous offusquer ?

Notre requête est claire et non négociable : nous souhaitons que chacune de ces 3 familles soit logée de manière pérenne, non pas en hôtel comme à chaque fois, mais dans un appartement.

La solution de l’hôtel est aberrante. Souvent, les chambres sont mises à disposition du soir au matin 10h. S'il y a des enfants, même si elle peut y rester la journée, toute la famille est serrée dans cette chambre sans possibilité de cuisiner ou même de faire chauffer le lait pour les petits, de leur faire faire une sieste convenable, de suivre une scolarité dans des conditions qui permettent la réussite...

L’hôtel est aussi une aberration en ce qui concerne le prix, exorbitant pour la collectivité, comparé justement à un hébergement en appartement (45€ à 65€ par jour et par famille en hôtel, soit 1400€ à 2000€/mois contre 350€ pour un petit appartementsocial, forcément plus confortable). C'est à se demander à qui profite ce marché juteux. Et aussi à qui profite le maintient de nombreux bâtiments habitables hors du parc locatif. Certainement pas aux familles ni à tous les habitants du département.

D'autant que ce ne sont pas les logements vides qui manquent, tant au niveau du privé que du public (plus de 1 800 logements vacants uniquement sur Gap en 2014 d'après l'INSEE, sans compter les bâtiments en attente, inutilisés, tant du parc public que de privé).

L'impossibilité d'accéder à un logement malgré la multitude d'appartements vides concerne chacun d'entre nous. Et les solutions qui doivent être mises en place par les pouvoirs publics sont dans l'intérêt de tous. Il n'est pas question ici de séparer les « migrants » du reste de la population. Nous sommes tous concernés. Ne serait ce que par le tarif impressionnant des loyers par rapport aux salaires, qui nous maintient dans une situation inconfortable, voire dramatique selon nos revenus.

Le logement est un droit fondamental. C'est à la fois une question de dignité humaine que de refuser l'inacceptable : des familles, des enfants à la rue. Mais c'est aussi une question politique :

si la DDCSPP a de l'argent pour les chambres d’hôtel, elle a nécessairement de l'argent pour des appartements. Qu'ils ne nous disent pas qu'ils ne peuvent rien faire...

Que les collectivités et l’État cessent de se renvoyer la balle et qu'ils prennent leurs responsabilités. Ou alors, nous saurons au moins à quoi nous en tenir face à leur refus.

Tous ensemble, nous pouvons créer un rapport de force suffisant pour obtenir le logement pérenne de ces 3 familles. Est-ce trop demander...

...

Ce lundi matin nous étions une dizaine à nous rendre sur le chantier de la THT au-dessus de St-Apollinaire, pour empêcher le déboisement.

Sur le sentier d’accès, l'entrée du chantier est indiquée par un panneau peu explicatif...

Sur place on découvre deux machines à l’arrêt.

Le bûcheron présent nous indique qu’elles sont en panne suite à un sabotage ! Du sucre versé dans les réservoirs à gasoil et de liquide de refroidissement aurait endommagé le matériel. Ce n’est qu’après 1 à 2 heures de fonctionnement que les ouvriers ont constaté les dégâts!

Heureux de savoir que le chantier est mis en échec, nous décidons d 'aller faire un tour dans la zone de travaux pour évaluer les coupes qui ont ravagé la pinède. On découvre l'arrêté préfectoral au milieu du chaos. Presque tout le bois est coupé sur ce tronçon, mais les arbres n'ont pas encore été évacués.

Sur le retour nous croisons le responsable RTE Miloud Chenef qui lance vers nous «"les responsables sont ici" » . Le patron de l'entreprise d'exploitation forestière Gandelli chargée des travaux de déboisement est également présent. Quelques mots distants s'échangent entre les deux camps.

Les gendarmes arrivés sur les lieux pour constater l'infraction veulent nous contrôler. On refuse et après discussion nous arrivons à partir sachant tout de même que les plaques de nos voitures sont relevées sur le parking. Un point de contrôle est déployé un peu plus bas sur la route, la plupart d'entre nous y échappe.

Nous partons avec la ferme détermination de poursuivre les blocages dès lundi matin !

Soyons nombreux et motivés !

Des membres du collectif ont participé à une émission sur Radio Zinzine sur la lutte No THT 05

 

Pour celles et ceux qui veulent écouter l'émission (de presque 2h ! mais avec des pauses musicales heureusement !) passé en direct le samedi 24/10 à Châteauroux les Alpes, elle est écoutable ici.

Ni oublie ni pardon pour Rémi Fraisse

État assassin !

 

 

Le collectif anarchiste Calucha appelle à un Rassemblement


le samedi 24 octobre 2015 à 19h, place Alsace Lorraine, à Gap


un an après la mort de Rémi Fraisse.

 

Ce militant écologiste de 21 ans a été tué par une grenade explosive tirée par la gendarmerie nationale sur la Z.A.D. de Sivens (Tarn) dans la nuit du 25 au 26 octobre 2014.

Le gouvernement socialiste, depuis son arrivée au pouvoir, excelle dans la violence d’État : persécution des sans-papiers, des sans-abris, des «sans travail», des «zadistes»,

adoption de lois sécuritaires de surveillance, criminalisation des salariés en lutte…

Et pour se garantir la confiance du capital financier, il n’hésite pas à tuer.

 

N’oublions pas la mort de Rémi Fraisse.

Il était l’un de nous, l’enfant de quelqu'un, le frère de quelqu’un, l’ami de quelqu'un.

Avec des convictions trop ambitieuses pour ce monde, il voulait défendre un bout de terre contre l’avancée exacerbée de structures inutiles et imposées. Cela lui à coûté la vie.

 

Le rôle des forces armées de l’État est celui-ci: réprimer, sans aucune pitié, éborgner, expulser, tabasser, harceler. Ce sont des assassins en puissance par le seul fait de porter une arme afin de garantir l’oppression étatique. Nous, nous sommes la vie, leur contraire. Nous portons l’espoir et l’humanité, l’étique et la liberté. Avec par-dessus tout la solidarité comme la plus grande expression de la raison. Nous les dénonçons.

Vous, gouvernement, gendarmes, flics, soldats, matons, vous êtes des assassins.

 

Rassemblement le Samedi 24 octobre 2015 à partir de 19h, place Alsace-Lorraine à Gap.

 

Prises de parole, table de presse, projection, soupe populaire...

 

...

Les collectifs de la vallée contre les lignes à Très Haute Tension proposent de se retrouver le 19 et 20 septembre pour manifester, discuter, camper ensemble, participer ou proposer des ateliers, se balader…

 

MANIFESTATION le dimanche 20 septembre à 11h

Départ de la gare d’Eygliers -Montdauphin

 

RASSEMBLEMENT-CAMPEMENT le samedi 19 à partir de 14h

au plan d’eau d’Eygliers

assemblée de vallée – discussions – repas – ateliers – spectacles – etc...

 

Le programme complet est sur le tract ici

ou sur l'affiche

 

Tout ça, parce que les lignes THT, on n’en veut pas ici, ni ailleurs !

 

Parce qu’une infrastructure en amène d’autres,

parce que les lignes THT transportent de l’énergie nucléaire sur des milliers de kilomètres,

parce que le réseau THT construit le grand marché capitaliste européen de l’électricité,

parce que les lignes THT sont nocives pour la santé,

parce qu’elles vont défigurer un peu plus la vallée,

parce qu’on veut reprendre de l’autonomie,

parce que la lutte nous rend plus fort-e-s et plus solidaires,

parce qu’il n’y a que l’État et les patrons qui s’en frottent les mains,

parce que nous pouvons empêcher leurs projets !

 

Comme au Val Susa, à Notre Dame des Landes, et le long de toutes les lignes THT,

retrouvons les sentiers de la résistance, pour la solidarité, la liberté et la dignité.

 

Plus d'info sur la lutte sur: http://notht05.noblogs.org/

Contribution à l'appel au camp de Bure ou « Pourquoi ça vaut le coup d'aller passer la première semaine d'août dans un endroit où il faut faire une demi-heure de bagnole pour aller s'acheter des clopes »

La première fois que je suis arrivée là-bas, j'ai cru être directement tombé dans une forme d'enfer. Difficile en effet de ne pas prendre conscience de l'ampleur du désastre lorsque l'on traverse cette région. Des champs à perte de vue, sans clôtures, sans haies, des céréales, en intensif, des tracteurs immenses, des forêts d'éoliennes, quelques arbres pour faire de l'ombre sur la route, mais surtout personne. On est bien loin du bocage normand… Personne sur les routes, personne dans les rues, pas de bars ni de tabacs ni de commerces, des villages déserts. Même une très bonne agence de voyage aurait sûrement beaucoup de mal à vendre cet endroit comme une bonne destination de vacances…
Et au milieu de tout cela, ce que l'on m'a très vite décrit comme « le Mordor » : le labo de l'ANDRA. Il faut imaginer l'arrivée de nuit sur place pour comprendre. Aux alentours, le plus gros village doit faire quelque chose du genre 120 habitants et les distances pour aller dans n'importe quel endroit se comptent souvent en dizaines de km, autant dire que de nuit, les seules sources de lumière sont la Lune, et les phares de la voiture dans laquelle on se trouve. Mais quand on arrive à Bure, c'est un halo lumineux typique d'une agglomération que l'on voit surgir au-dessus des collines. Lorsque l'on se rapproche c'est un énorme complexe tout illuminé que l'on découvre, avec , sa tour d'observation, son enceinte et sa porte fortifiée. Dans cette nouvelle version de l'enfer, c'est plutôt le fer, l'acier et le béton qui priment sur la pierre, le gris sur le noir. Les gardes de cet endroit funeste pourraient être les seuls rappels que cet endroit est effectivement « humain ». Il n'est d'ailleurs pas rare dans ces moments-là , où l'on peut aussi contempler le cube sombre des archives EDF, d'avoir à jouer au fameux jeu des « réquisitions » avec ceux qui sont sortis faire le piquet(1).
Bref, en clair on ne passe pas par hasard à Bure, on s'y rend. Je n'aurai jamais l'hypocrisie de raconter que cette région est un endroit chouette, où l'on va pour se reposer, profiter du paysage et se ressourcer dans un environnement accueillant.
Il faut avouer par la même qu'il est donc difficile d'effectuer ce trajet sans un certain sens du « devoir de militant antinucléaire ». En y allant on comprend même très bien pourquoi c'est ici que l'ANDRA veut faire sa poubelle nucléaire. On se demande comment on pourrait se sentir à l'aise dans cette région sans y être né. Qu'est-ce qui nous pousse donc à faire des centaines de bornes pour aller là ? Pourquoi ne pas aller aider à la ZAD comme tout le monde, faire les chantiers à Montabot, s'engager dans la lutte anti-éolienne en Aveyron ou dans tout autre lutte plus près de chez nous qui fait au moins un peu rêver ?
Pourquoi y revient-on donc ? Par sens du devoir peut-être ?
J'aurai plutôt tendance à parler de sens de l'urgence, de prise en considération de certaines exigences stratégiques. Et j'y ajouterai que nous avons aussi pris goût à cette lutte, que nous avons commencé à tisser des liens, des complicités voire même des amitiés avec les gens de là-bas.
Il ne s'agira pas ici de refaire l'historique de cette lutte contre la poubelle nucléaire, pas plus que d'alimenter le débat d'experts pour savoir si oui ou non, il est judicieux de réaliser CIGEO(2). Ce qui se joue à Bure, au-delà du fait qu'il s'agit encore une fois d'un GPII(3), d'un projet humainement, techniquement, scientifiquement, éthiquement, moralement… scandaleux et inacceptable, c'est le renouvellement de l'industrie nucléaire française. Avec ses centrales vieillissantes dont beaucoup arrivent en fin de vie dans les 10-20 prochaines années, ce fleuron de l'économie française arrive à un tournant de son histoire, tournant envisagé et étudié depuis déjà de nombreuses années par les experts nucléocrates. D'un côté de nouveaux types de centrales sont développés avec plus ou moins de succès (EPR, ASTRID, ITER), de l'autre cette industrie se retrouve confrontée au problème inhérent à son existence : la gestion des déchets radioactifs. C'est à ceci que CIGEO se veut être une solution. C'est en étant la première dans le monde à « résoudre » la question du devenir des déjections atomiques que la France veut montrer qu'elle est digne de sa place de leader sur le marché mondial du nucléaire. C'est avec cette solution de l'enfouissement que l’État Nucléaire Français veut faire croire qu'il maîtrise toute la chaîne de la production atomique depuis l'extraction du minerai d'uranium (le fameux yellowcake) jusqu'à la gestion des déchets hautement radioactifs des centrales.
Nous n'offrons pas de solution alternative à CIGEO. Nous croyons encore qu'à la question « Que va-t-on faire de ces déchets ? », la meilleure réponse reste « Il faudrait d'abord que l'on arrête d'en produire ». En tant que composante révolutionnaire du mouvement antinucléaire, nous n'avons pas à offrir de solution dans le cadre fixé par l'Ordre républicain, celui là même qui a donné naissance à cette industrie mortifère. Nous n'attendrons pas encore quelques décennies de
plus que la Science trouve une solution miracle. Nous ne proposerons rien à partir des hypothèses en vigueur.
Ce pourquoi nous considérons comme stratégique le choix de lutter à Bure n'a rien à voir avec le fait de revendiquer une meilleure gestion du nucléaire ou de la production d'énergie en général. CIGEO est en effet essentiel à l'industrie nucléaire à son stade actuel. La perspective, aussi lointaine et inatteignable paraisse-t-elle, d'empêcher CIGEO de se faire, c'est celle qui pourrait contraindre les tenants du nucléaire à faire face à cette alternative : ou se jouer complètement des réglementations environnementales, des traités internationaux etc, dans la gestion d'un immense stock de déchets ou bien en arrêter purement et simplement la production. Un potentiel arrêt complet du nucléaire donc… Si l'on en croit effectivement leur propagande, la quantité de rejets radioactifs à gérer en est à un niveau critique. Le CSM(4), cette bombe environnementale à retardement, est rempli et fermé ; l'usine de La Hague commence à être pleine et la consommation de combustible par les centrales est loin de ralentir. Les solutions de stockage temporaires seraient sérieusement en train de se raréfier. Les empêcher de disposer d'une solution « permanente », c'est donc potentiellement les forcer à abandonner la production d'électricité nucléaire par impossibilité de faire face à la suraccumulation de combustible radioactif usé. Ce serait en tout cas grandement les affaiblir… Nous savons en effet pertinemment qu'ils trouveront une manière de se débarrasser de ce problème. Si des scénarios n'existent pas déjà…
L'intérêt de frapper à Bure ne limite pas qu'à cela. Dans la bataille qui s'ouvre nous devons augmenter nos forces, construire une puissance suffisante pour donner au mouvement antinucléaire un capacité de frappe encore plus importante que celle qu'il avait dans les années 1970. Lutter contre CIGEO, c'est lutter contre l’État Nucléaire, contre la République Française, ses disciples et leur modèle de gouvernement par la crise aussi bien économique qu'environnemental. CIGEO n'est qu'une extension du Vieux Monde que l'on combat, peut-être une des plus importantes étant donné qu'au niveau des enjeux, l'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, le parc éolien en Aveyron, le barrage du Tarn, la ligne THT Cotentin-Maine, etc, peuvent apparaître comme des gadgets à côté de CIGEO. Mais ce combat ne commence pas à Bure, le refus global du modèle de société vers lequel nos dirigeants tentent de nous emmener s'est renforcé des expériences de lutte de ces dernières années. Pour beaucoup d'entre nous d'ailleurs, la lutte contre CIGEO ne doit pas être concentrée sur Bure, elle doit s'appuyer sur l'expérience acquise lors de la lutte anti-THT, lors des expulsions de la ZAD ou encore plus récemment lors de la mort de Rémi Fraisse ainsi que des forces qui se sont créées partout en France et en Europe au cours de ces luttes. Nous devons continuer à tresser toujours plus finement notre réseau de solidarités et de complicités, celui qui sera capable de réagir comme il se doit lorsque, de Bure viendra l'appel. Cette lutte sera longue, A Sarà Dura, comme on dit de l'autre côté des Alpes, et nous devons nous préparer à tenir dans la durée.
L'intérêt de ce camp en août est donc d'abord celui-là : renforcer nos liens, élaborer des stratégies, envisager les compositions que nous devrons faire dans les temps qui viennent avec les autres composantes de la lutte et en ce sens préparer nos futures alliances. Il nous faudra également montrer que les conclusions et les enseignements du Week-End de Résistance de Montabot ont été tirées et que nous saurons désormais quand, comment et où frapper sans trop risquer de se faire massacrer par la gendarmerie ou la police. Il s'agirait ensuite de prendre la mesure et de renforcer la dynamique d'opposition locale à la poubelle nucléaire. L'opportunité qui nous est offerte d'ancrer un espace de lutte sur le terrain de l'ancienne gare de Luméville, que certains ont déjà commencé à aménager, est une énorme chance. Cet endroit se situe en effet à un jet de pierre de la prochaine liaison ferroviaire avec CIGEO.
Avec la Maison de Bure Zone Libre, ce sont des bases depuis lesquelles nous organiser, nous rencontrer, nous préparer. Car le pari se situe aussi sur ce plan : notre capacité à habiter le désastre, à le faire reculer, à y faire persister un idéal d'autonomie, à faire exister dans un endroit les plus hostiles de l'hexagone, une forme de vie désirable.
Enfin, pour nous qui devons tellement encaisser en permanence, quelle chance que de pouvoir aller vivre dans un endroit pareil et s'entraîner pour la survie post-apocalyptique ou tester notre résistance à l'isolement ! Nan ?



1 - Il s'agit d'un jeu assez particulier dont les règles sont assez
simples : on doit à tout prix empêcher de montrer sa carte secrète à
l'adversaire. Le(s) adversaire(s) eux, ne peuvent être habiliter à
demander nos cartes que s'il(s) possède(nt) une certaine réquisition
écrite du procureur de la République qui les autorisent à contrôler les
papiers des passagers et le contenu du coffre. La partie (il faut éviter
de trop y jouer c'est malsain) dure en général 30 min, et l'adversaire
perd très souvent, ce qui fait l'attrait de ce petit jeu.
2 - Petit nom « sexy »du projet de centre d'enfouissement pour déchets
nucléaires à Bure
3 - Grand Projet Inutile et Imposé = terme citoyenniste ayant fait
florès il y a quelques temps.
4 - Centre de Stockage de la Manche, Ancien centre d'enfouissement pour
déchets radioactifs remplis avec des méthodes à la « vakomjtepouss »
ouvert en 1969 et fermé en 1994.

 

Cette année, le collectif CALUCHA ne se réunira pas au mois d'Août.

 

On se donne donc rendez-vous dès le début du mois de Septembre !

Projection et débat autour du documentaire « Fascisme SA » :

 

le fascisme de l'Italie à la Grèce, d'hier à aujourd'hui.

 

En présence de Giorgos, militant antiautoritaire grec .

 

Vendredi 29 Mai, à la Muse Gueule (Briançon), 20h

 

En partenariat avec l'ULCNT-AIT 05,

 

Prix libre

 

Le mardi 19 Mai à 20h au centre social du centre-ville (place Grenette, à Gap)

 

Soirée « exposé », autour de la question des politiques migratoires.

 

Un exposé, mis en scène pour expliquer les stratégies mises en place par l'union européenne pour lutter contre son nouvel ennemi : l'immigration…

Pour comprendre pourquoi de plus en plus de gens meurent en traversant les frontières, alors qu'on nous parle de libre circulation...

 

Sur place : Collation, librairie itinérante

 

Pour regarder ou télécharger l'affiche, c'est ici, et pour le flyer, c'est là.

Le collectif d'autoconstruction de technologies appropriées Farming Soul et le collectif Calucha organisent un atelier collectif ouvert à tous et toutes pour apprendre et faire ensemble des toilettes sèches de compèt', confortables, pérennes, pratiques et non polluantes pour les eaux à proximité, grâce à un système séparateur d'urine et 2 cuves de compostage alterné des excréments.

 

Ça t’intrigue ? Alors RDV du vendredi 24/04 14h au dimanche 26/04 17h, sur un grand terrain (les tentes sont les bienvenues), à Tallard, pour un week-end de bricolage, discussions, bonnes bouffes et sound-system jusqu'au bout de la nuit, le tout à prix libre (chacun-e donne ce qu'il veut/peut).

Cerise sur le gâteau, on bricolera aussi un vélo-machine-laveuse-de-légumes pour diversifier nos savoirs-faire et travailler un peu le métal.

Et puisque ce sera aussi le 29ème anniversaire de la catastrophe nucléaire de Tchernobyl, on a donc prévu quelques activités anti-nucléaires :
- le vendredi 24/04 à 9h, pour nous échauffer un peu avant les chantiers, on ira avec le collectif NO THT 05 (Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.) rendre visite à RTE et au préfet des Hautes-Alpes qui lancent en grande pompe à Embrun le chantier de la ligne THT qui doit traverser nos vallées de Chorges à Briançon pour écouler notre électricité nucléaire jusqu'en Italie.

Contre la THT, le nucléaire et son monde, empêchons les nucléocrates de passer en force contre notre volonté !
- pour finir le week-end en "beauté" , nous projetons le film "Poubelle la vie" à Gap,

square Henri Dunant, à 19h, auto média décrivant la lutte des habitants de la région de Bure, dans la Meuse, contre le méga projet d'enfouissement de déchets nucléaires de l’État français.

 

Affiche

 

Un pique-nique est proposé par le collectif de l'embrunais le samedi 18 avril à Châteauroux-les-alpes.


On se retrouve à 11h sur la place du village de Châteauroux pour partir ensemble vers le tracé en covoiturage.
Chacun amène ce qu'il veut partager pour le pique-nique.


On pourra faire une petite assemblée et causer des suites de la lutte.

Une balade sur le tracé aura lieu dans l'après-midi.
Les enfants sont bien entendu les bienvenus!


http://notht05.noblogs.org/post/2015/04/14/pique-nique-causerie-et-balade-sur-le-trace-samedi-18-avril-a-chateauroux-les-alpes/

Le vendredi 24 avril, Réseau de transport d'électricité (Rte) fait une soirée de lancement des travaux au château de la Robéyère à Embrun.
Cela pourrait être aussi l'occasion d'en parler.


http://notht05.noblogs.org/post/2015/04/14/soiree-de-lancement-des-travaux-le-24-avril-a-embrun/

Mardi 14 avrilà 20h30, projection-débat de Libres !de Jean-Paul Jaud
en présence de Jean Ganzhorn
Cinéma Les Variétés à Veynes (05400)

 

 

ÉTÉ 2014. France – Joseph et ses amis passent leurs vacances dans une ferme bio pour suivre un stage « Musique et nature ».

Ces enfants ignorent qu’à quelques kilomètres de là, 4 des 58 réacteurs nucléaires français, risquent de réduire à néant leur liberté.

 

Japon – Hiroto et Nagomi vivent à 20 km de la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, loin de leur pays natal. Avec une infinie tristesse, ils regrettent ces étés passés avec leurs amis en toute liberté, dans cette nature devenue aujourd’hui hostile. Il reste à ces enfants exilés, le ciel azur, la musique et la poésie pour survivre à la folie d’adultes qui ont hypothéqué leur avenir.

 

Danemark – Île de Samsø. Emannuel, Niklas, Noah, Sofus et Victoria vivent insouciants et libres. « L’île de l’énergie » est pour eux un espace sacré, où ils pourront s’épanouir en toute sécurité, au cœur d’une nature généreuse, préservée grâce aux énergies renouvelables, confiants pour leur futur quotidien.

 

C’est ici que commence pour ces enfants un parcours initiatique sur les énergies renouvelables. Grâce à des adultes soucieux de leur construire un avenir durable, ils vont partager de merveilleuses expériences éducatives, musicales et poétiques, et découvriront que leur liberté est intimement liée à la transition énergétique. Durant trois jours, de multiples conférences-débats, courts métrages, ateliers et sorties nous aideront à mieux comprendre nos paysages actuels et d’anticiper ceux qui se dessinent.

 

 

Entrée : Tarif cinéma

 

 

Jean Ganzhorn est ingénieur en énergie. Il a à cœur de transmettre son savoir et Téléchargez les images - 2cherche dans ses activités à le vulgariser de façon pédagogique, en ayant recours à des outils simples, issus de notre quotidien. Jean Ganzhorn a travaillé de 1996 à 1997 pour le Commissariat à l’énergie atomique en y menant un travail de recherche sur Tchernobyl. Il a pris conscience de la gravité d’un accident nucléaire et de l’attitude des autorités à l’époque : le déni, alors que 90 % des enfants vivant à Tchernobyl sont gravement malades. Seconde prise de conscience : la catastrophe de Fukushima. Jean parle alors de “déclic”. Il s’est investi dans le film Libres !, persuadé tout comme le réalisateur de l’importance que la catastrophe n'est plus loin si on laisse faire...


...

à partir de 20h, projection débat autour du documentaire "Rembal ton elek"

suivit d'un débat : La THT dans les Hautes-Alpes

proposé par l'union locale de  la CNT-AIT

contact : cntait05 arrobaseux riseup.net

blog noTHT : http://notht05.noblogs.org

Rassemblement mardi 14 avril, a 18h devant le centre social à l 'Argentiere
contre l arnaque programmée de l'eau de vallouise au profit des notables
de l extreme droite française.

Mettons la pression aux élus de la communauté de communes contre ce projet
honteux et insultant pour la haute durance!
Haute Durance, terre anti fasciste.

En 1944, ces memes usines de Pechiney (futur lieu d embouteillage) etaient
sabotées par Paul Heraud ( resistant et alpiniste chevronné...) et d
autres, pour couper l herbe sous le pied aux regime nazi. En 2015 aucun
permis de construire ne doit être accordé a cette meme ideologie

Mardi 24/03 à 19h à EYGLIERS à L’Auberge du Roy (quartier de la gare, sur le bord de la route)

Soirée Infotour pour appeler à un campement anti-autoritaire et anticapitaliste
à Bure (Meuse) cet été du 1er au 10 août.

Projection d’un film sur la lutte contre le projet d’enfouissement à Bure (Cigéo)
et discussion.

Pour plus d’infos :


-un nouvel appel “Cet été à Bure, ramène ta pioche ! On a 10 jours pour enterrer l’andra.”
http://notht05.noblogs.org/…/pour-un-campement-a-bure-cont…/

-L’appel au campement   http://notht05.noblogs.org/…/de-la-necessite-de-se-retrouv…/

Soirée contre le projet de lignes à Très Haute Tension en Haute-Durance (05)
Samedi 14 Mars
à Eygliers
à la Salle des fêtes

Affiche A3

17h30 : Projection d’un film
18h30 : Assemblée de vallée
21h : Concert avec Queyras Brothers & Sisters (chanson festive)
et DJ LEO

et aussi :
Couscous bio, bar, infokiosque

Soirée à Prix libre

Plus d'infos http://notht05.noblogs.org/

Contacts :  notht05 aaaarobaze riseup.net

Soirée contre le projet de lignes à Très Haute Tension en Haute-Durance (05)
Samedi 14 Mars
à Eygliers
à la Salle des fêtes

Affiche A3

17h30 : Projection d’un film
18h30 : Assemblée de vallée
21h : Concert avec Queyras Brothers & Sisters (chanson festive)
et DJ LEO

et aussi :
Couscous bio, bar, infokiosque

Soirée à Prix libre

Plus d'infos http://notht05.noblogs.org/

Contacts :  notht05 aaaarobaze riseup.net

Une soirée projection-discussion est prévue samedi 07 février 2015

 

à propos et en soutien à la ZAD de Roybon,

qui s'oppose à l'implantation d'un center-parcs.

 

 

Elle aura lieu au cinéma de Saint-Bonnet en Champsaur

 

à 20h30

 

 

Une collecte de matériel pour la ZAD sera faite à cette occasion

 

 

Affiche ici

Une soirée projection-discussion est prévue lundi 26 janvier 2015

 

à propos et en soutien à la ZAD de Roybon,

qui s'oppose à l'implantation d'un center-parcs.

 

 

Elle aura lieu au centre social du centre-ville, à Gap

(Bourse du Travail, place Grenette)

 

à partir de 19h30

 

Une collecte de matériel pour la ZAD sera faite à cette occasion

 

 

Affiche ici

MANIFESTATION CONTRE LA THT,LE NUCLÉAIRE & SON MONDE
Samedi 13 Décembre 2014 à 11h
à Embrun près de l’Office du Tourisme (Place du Gal Dosse)

suivie d’une assemblée
et d’un pique-nique partagé


Nous nous opposons à la THT
parce que c’est l’artère de l’énergie nucléaire
parce que le nucléaire c’est la guerre et le cancer
parce que des alternatives existent
parce que cela va massacrer toujours plus la vallée
parce que lutter nous rend plus fort-e-s et plus solidaires
parce qu’il n’y a que l’État et les patrons qui s’en frottentles mains
parce que nous pouvons empêcher leurs projets !


Le projet de lignes à Très Haute Tension avance petit à petit. Un pylône design en
démo à L’Argentière, La Déclaration d’Utilité Publique signée par les ministres et la
prefecture, des piquets de repérages qui poussent ça et là...

L’État et Réseau de Transport d’Électricité pensent avoir gagné la partie et pouvoir
bousiller un peu plus la vallée, mais c’est sans compter les habitant-e-s de la vallée et des
alentours, leurs ami-e-s, toutes celles et ceux qui ne veulent pas voir ce projet se réaliser
et qui mettront à la fonderie leur “beau pylône design tout neuf” !

Sous prétexte de modernisation, on nous vend de nouvelles lignes THT pour continuer
de tisser le réseau européen de transport de l’énergie nucléaire. C’est clair, seul le
nucléaire peut fournir une énérgie assez puissante pour alimenter les réseaux de 225
000 à 400 000 volts sur des milliers de kilomètres. Ces lignes ont été multipliées depuis
quelques années et partout, elles ont croisé résistances et déboulonnages : que ce soit
dans le Cotentin et le Maine pour distribuer la production du futur réacteur EPR ou en
Catalogne pour exporter le nucléaire jusqu’au sud de la méditerrannée.
On pouvait penser qu’après Fukushima, le nucléaire batterait de l’aile, mais pas du tout!
La France le développe et l’exporte un peu partout : centrales EPR à Flamanville et en
Chine, centrale expériementale ITER prévue pour 2020 à Cadarache, THT partout... Il
faudra donc apprendre à vivre partout avec un dosimètre et une combinaison?
Sans oublier que le nucléaire civil est indissociable du militaire : que ce soit dans la
production ou la recherche les deux sont étroitements liés. Pas de bombe atomique sans
centrale, pas de centrale sans bombe atomique.

Ici, ce projet qui va dégurer encore plus la vallée devrait permettre de rabouter de futurs
lignes en augmentant la puissance transportable entre la Provence et la Maurienne : des
THT relieraient les centrales du Rhône à la Maurienne et la Maurienne à l’Italie. La
boucle serait ainsi bouclée, la toile de RTE enserre tout les territoires.
Ce quadrillage de lignes devrait aussi servir à transporter l’électricité produite par
la futur centrale à bois E-ON de Gardanne qui elle se nourrira du bois des fôrets du
Sud-Est : des Cévennes aux Hautes-Alpes, en passant par la Provence. Coupes rases en
perspectives ! Et puis, on pense aussi au projet dévastateur du TGV Lyon-Turin qui s’il
est achevé un jour devrait être très gourmand en énergie...

FACE À LA THT, AU NUCLÉAIRE ET SON MONDE :
NE NOUS LAISSONS PAS FAIRE
NI EN HAUTE DURANCE, NI AILLEURS

 

(pdf affiche et tracts sur demande à Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.)

Samedi 06 Décembre,

 

à Gap, esplanade de la Paix, à partir de 11h,

 

Rassemblement pour la journée internationale contre les projets nuisibles et imposés

 

 

Affiche | Tract

 



La coordination 05 de lutte contre les grands projets nuisibles et imposés

Contre la THT, le nucléaire et son monde dans la Haute Durance

 

Projection-discussion & soupe party sur la lutte en cours entre Gap et Briançon

 

Jeudi 27 Novembre à partir de 18h30

 

place Grenette, en face de la Bourse du Travail, à Gap

 

(en cas de pluie, rendez-vous salle Grenette, en face de la prison, plan ici)

 

Affiche ici

 

 

 

La coordination 05 de lutte contre les grands projets nuisibles et imposés

Appel à manifester le 22 novembre
contre les violences policières
et pour le désarmement de la police



Rendez-vous le samedi 22 novembre à 11h à l’Esplanade de la Paix, à Gap, pour dénoncer les violences policières sur la ZAD du Testet (Tarn) et partout ailleurs !

Exigeons le désarmement total de la police et de la gendarmerie !

Organisons-nous pour manifester notre solidarité aux occupant-e-s de la ZAD du Testet, contre ce barrage nuisible et les violences policières ayant causé la mort de Rémi le 25 octobre sur site.

Multiplions les actions contre les grands projets nuisibles et imposés, ici et ailleurs ! Collectifs de soutien à la lutte de la ZAD de Notre Dame des Landes, contre la centrale biomasse de Gardanne, contre la ferme des 1000 vaches dans la Somme, anti-THT dans la vallée de la Durance, contre l’autoroute A 51 et bien d’autres, unissons-nous car nous résistons contre la même logique capitaliste et industrielle qui détruit les humains et la planète !

De nouvelles actions vont avoir lieu dans le 05 pour soutenir la ZAD du Testet et d’autres luttes contre les grands projets nuisibles (prochain rendez-vous le jeudi 27 novembre à partir de 18h30 place grenette à Gap pour une soirée projection-discussion-soupe party).
Restons attentifs et actifs. Les personnes pouvant passer, séjourner, apporter du matériel sont toujours les bienvenues dans la forêt de Sivens et sur toutes les ZAD occupées actuellement.

Affiche | Tract

La coordination 05 de lutte contre les grands projets nuisibles et imposés

 

jeudi 13 novembre, 18h30 place grenette / bourse du travail.

 

Projection vidéo en plein air sur le testet, avec une popote chaude,

 

discussion en solidarité avec la ZAD du Testet et en mémoire de Rémi Fraisse

Compte rendu informel de la réunion du jeudi 6 novembre à Gap autour de la mort de Rémi Fraisse.

 

Les gens sont arrivés de manière assez échelonnée, il est donc difficile d'estimer le nombre de présents, je dirais environ 25.

Discussion autour des faits : sont abordées d'un côté les aspects environnementaux, notamment le modèle agricole, la question du gaspillage d'argent publique, des décisions de justice non respectées, de la non-consultation des populations... ces questions se retrouvant sur le devant de la scène médiatique. D'un autre côté, sont discutés la question du meurtre de Rémi, les responsabilités non assumées, la violence et la répression au sein de la société, le traitement médiatique du meurtre, etc. La question du clivage violence / non violence est abordée, mais l'assemblée tomber d'accord pour ne pas s'engouffrer dans ce débat.

 

Au niveau des actions

- il a été décidé de se servir de la liste mail précédemment crée pour le collectif au grands projets inutiles imposés, afin d'échanger plus facilement (inscription sur simple demande, écrire à cet adresse écrit à tous les inscrits, pas de modération) : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

- le prochain rdv est fixé au jeudi 13 novembre, 18h30 place grenette / bourse du travail. Une projection vidéo aura lieu en plein air (vidéo sur le testet tirée d'internet), avec une popote chaude, occupation de l'espace public (tentes, banderoles, pancartes par exemple), suivit d'une réunion, afin de coupler la réu à un événement et de refaire un appel large. Un communiqué de presse est en cours, un tract, une affiche, etc.

- Les membres des autres coordinations sur la question seront invités afin de se rencontrer physiquement de manière informelle (et seront conviés à la réunion qui se tiendra sur place)

- pour info, concert de soutien anti-répression à Aurel vers Die sam 15 nov (voir démosphère 05)

Voilà pour l'essentiel.

PS : pour s’inscrire à la liste, il suffit d’y envoyer un mail en le demandant. Pour se désinscrire, vous pourrez le faire de manière autonome.


Voir affiche 13 nov 2014

Rassemblement contre les violences policières qui ont eu lieu au Testet,

et pour l'abandon de ce grand projet inutile


GAP, Nouveau Rassemblement ce samedi 1 novembre :

à partir de 11h, Esplanade de la Paix pour ceux qui souhaitent récupérer les tracts  du communiqué du collectif de la ZAD du Testet et les diffuser ensemble sur le marché.

puis rendez-vous à 11H30 Esplanade de la Paix, pour le rassemblement.


Pour réagir ici et maintenant au drame du dimanche 26 octobre sur la ZAD du Testet
avec la mort de Rémy FRAISSE 21 ANS

Pour soutenir toutes les personnes qui se battent, au quotidien, contre ce grand projet inutile,

Ni oubli, ni pardon


(Plus d'info sur la ZAD du Testet ici.)

Samedi soir, suite au rassemblement de soutien à la ZAD du Testet,

Rémi est mort, entre 2h et 3h, à proximité des gendarmes et des CRS
positionnés sur le chantier du barrage de Sivens à Lisle sur Tarn.

Nous savons maintenant, suite à l'autopsie, qu'il est mort sur le coup suite à une explosion ...

Pour dénoncer les violences policières systématiques et acharnées dont les opposants au barrage du Testet sont victimes depuis des mois,
Pour soutenir les occupants de la ZAD du Testet ainsi que toutes les personnes mobilisées contre ce projet inutile et destructeur,


Nous appelons à un nouveau rassemblement à Gap,

Ce mercredi 29 Octobre à 11h30, esplanade de la Paix.


Un autre rassemblement est prévu le même jour à Briançon, , à 14h devant la sous préfecture.



(Plus de renseignement sur la ZAD du Testet ici.)

Hier soir, suite au rassemblement de soutien à la ZAD du Testet,

Rémi est mort, entre 2h et 3h, à proximité des gendarmes et des CRS
positionnés sur le chantier du barrage de Sivens à Lisle sur Tarn.

Nous souhaitons que toute la lumière soit faite sur les circonstances de ce décès, au plus vite.

Nous sommes sous le choc et appelons à un rassemblement à Gap, devant la préfecture, rue St Arey

ce lundi 27 octobre 2014 à 9h30


(Plus de renseignement sur la ZAD du Testet ici.)

1er Mai à Gap, rejoins-nous dans le cortège rouge et noir !

 

Clique sur l'image pour la voir en grand...

 


...

 

Le 26 avril 1986, la centrale de Tchernobyl explosait.

Il n'y avait pas de danger : Mensonge !

 

Le collectif CALUCHA et l’UL 05 de la CNT-AIT invitent toutes celles et tous ceux qui veulent

- maintenant et partout - un monde sans nucléaire à se réunir esplanade de la Paix, à Gap

 

samedi 26 Avril à 11h00, pour échanger, s’informer et s’organiser.

 

 

Au programme : déambulation, tables de presse, lectures et prises de parole, sérigraphie sur vos frusques (amenez les vôtres !) et solidarité.

 

 

 

Contre le nucléaire, l’exploitation du gaz de schiste et l’installation de lignes THT ici et ailleurs, contre tous leurs grands projets inutiles et imposés

 

 

NOUS N'AVONS PAS D'AUTRE CHOIX QUE LA LUTTE

 


Le 11 Mars 2011, à Fukushima, au Japon, un accident nucléaire majeur a eu lieu.

 

Depuis cet accident, nous organisons régulièrement des mobilisations anti-nucléaire.

 

Ce 11 Mars, trois ans se sont écoulés et le problème à Fukushima reste entier et complètement ingérable.

De l'aveu même de TEPCO, l'exploitant de la centrale accidentée, des fuites radioactives importantes perdurent et finissent régulièrement dans l'océan Pacifique.

 

Pendant la campagne électorale, le futur président avait promis de fermer la centrale nucléaire de Fessenheim et baisser d'un tier la part du nucléaire dans la fabrication d'électricité.

Comme d'habitude, que des belles promesses !

 

Parce que nous voulons un monde sans nucléaire pour les générations futures, parce que nous savons que La Sécurité Nucléaire n’existe pas, nous invitons la population du département et d'ailleurs, à nous rejoindre pour la manifestation anti-nucléaire de ce MARDI 11 MARS, à

18H00, au 38 de la rue Carnot, devant la permanence du Parti "Socialiste" de Gap.

 

Au programme, prises de parole, une projection en plein air, un atelier de sérigraphie (emmenez vos T-shirts), une bouffe populaire ...

 

NE LES LAISSONS PAS NOUS IMPOSER

 

LE NUCLÉAIRE PLUS LONGTEMPS !

 

 

CALUCHA - Union Locale 05 Confédération Nationale du Travail-AIT

 

voir l'affiche

Présentation par l’auteur et discussion autour du livre

 

« L’ASSOCIATION INTERNATIONALE

des TRAVAILLEURS avant la guerre civile d’Espagne (1922-1936)

Du syndicalisme révolutionnaire à l’anarcho-syndicalisme  »

(éditions du Temps perdu, 2012)

 

le jeudi 13 Février 2014 à partir de 19h

 

à L’ÉPICERIE LITTÉRAIRE DE RIONS LE SOLEIL

(Chateauroux les Alpes, 05380)

 

ENTRÉE LIBRE

 

 

Une présentation du processus historique d'apparition d'un courant international anarcho-syndicaliste, qui s'étend du début du XXe siècle jusqu'aux années 1930.

Le mouvement syndicaliste révolutionnaire né à la fin du XIXème siècle, va être contraint de faire des choix, particulièrement après la première guerre mondiale et la révolution russe de 1917.

Une partie se rallie au bolchévisme tandis que l'autre, soulignant sa dimension fédéraliste et anti-autoritaire, va constituer l'anarcho-syndicalisme.

Cette démarche abouti à la fondation en 1922 de l'Association internationale des travailleurs (AIT, reprenant le nom de la 1ère Internationale en référence à sa tendance anti-autoritaire), qui continue d'exister de nos jours malgré une marginalisation qui débute dans les années 1930.

C'est aussi dans cette période que l'anarcho-syndicalisme connaîtra aussi sa plus importante réalisation : la révolution espagnole.

Voir l'affiche

Calucha et La CNT-AIT 05 vous invite à débattre autour de la projection du film "Somos Viento" sur la solidarité aux collectifs de luttes mexicains et plus généralement la résistance aux Grands Projets Inutiles.

"Somos Viento" :

Luttes sociales et défense des terres en Amérique centrale.

http://www.youtube.com/watch?v=JaV56DYy1NU

Après plus de 500 ans de pillage de ses richesses, l’Amérique latine est une fois de plus le centre d’intérêts de nombreuses multinationales et notables locaux. Implantation de mines, de parcs éoliens, d’écotourisme, de barrages,... gouvernements et entreprises ne cessent de voler, expulser, séquestrer, assassiner,... afin de s’enrichir encore et encore.

Face à cette situation, de nombreuses communautés indigènes et paysannes ainsi que d’autres groupes et individus s’organisent, se mobilisent et se soutiennent. Actuellement, certains collectifs de Oaxaca et du Chiapas mettent en place une caravane itinérante afin de faire connaître et participer aux résistances de ces communautés contre les multiples «megapoyectos» (mégas-projets), contribuer aux solidarités qui se construisent dans ce contexte de luttes à travers l’Amérique centrale.

 

Vendredi 31 janvier 20H


Librairie Alternative La Muse Gueule

4 Rue du Pont-d'Asfeld, Briançon

Alors que la direction de Tepco, l'opérateur de la centrale accidentée de Fukushima, ne parvient pas à garantir la sécurité de ses travailleurs, exposant 6 d'entre eux directement à l'eau contaminée, ses communicants veulent nous persuader que le passage du typhon Wipha n'a eu aucune incidence.

Les mêmes mots rassurants après les 15 et 16 octobre qu'après le premier typhon du 16 septembre.

Pourtant, il n'a pas fallu deux typhons pour qu'au mois d’Août Tepco doivent reconnaître l'existence de fuites se multipliant.

Pourtant, les immenses réservoirs construit à la hâte ne peuvent empêcher qu'une grande partie de cette eau ne se déverse dans l’océan.

Pourtant, cette communication ne peut masquer un taux de radioactivité record et mortifère dans la terre et les eaux autours de la centrale. Une eau qui se répand à des milliers de milles à la ronde. Une eau qui mettra des milliers d'années à s'épurer.

 

Un taux de radioactivité record pour des milliers d'années, c'est ce que connaît aujourd'hui la Bretagne.

Pendant 30 ans, 22 mines d'uranium y ont été exploitées. Si ces sites font l'objet d'une attention très soutenues par AREVA, prouvant leur potentiel nocif, l'eau des pompes et les remblais ont été déversé dans la nature sans retraitement. On retrouve aujourd'hui cette radioactivité mortellement exubérante sous les routes et les chemins de randonnées, dans les cours des fermes et les terrains de pétanques, dans les poissons péchés et les champignons ramassés.

 

C'est pour affirmer que nous ne sommes pas dupes et exiger l'arrêt immédiat de l'exploitation de cette énergie incontrôlable que nous vous invitons à nous rassembler et discuter ce samedi 26 octobre 2013 à 11H, esplanade de la Paix, à Gap.

LES ALPES ONT RÉSISTÉ ET RÉSISTENT ENCORE CONTRE LE FASCISME !

Pour continuer la lutte en finissant la semaine, l'’UL CNT AIT 05 et le collectif CALUCHA se mobilisent dimanche après-midi face à toutes les formes de fascisme rampantes comme hurlantes.

A l'’heure où la haine et la violence s'’affirment et s'’affichent contre la liberté de moeurs, où les Roms sont jetés de rue en bidon-villes, où les activistes et militants libertaires sont assassinés, nous vous invitons à se retrouver chaleureusement pour penser nos solidarités et nos résistances.

A partir de 16H, la pépinière de Gap sera le gîte d’'un atelier de Sérigraphie, de prise de parole, d'’un buffet végan, de discussions, et vous pourrez y entendre une chorale révolutionnante et le duo punk de jardin acoustique «Bonheurs inutiles». Le tout, bien sur, à prix libre.

Alors à dimanche !

Après plus de 500 ans de pillage de ses richesses, l’Amérique latine est une fois de plus le centre d’intérêts de nombreuses multinationales et notables locaux.

Implantation de mines, de parcs éoliens, d’écotourisme, de barrages...

Gouvernements et entreprises ne cessent de voler, expulser, séquestrer, assassiner...

afin de s’enrichir encore et encore.

 

Face à cette situation, de nombreuses communautés indigènes et paysannes ainsi que d’autres groupes et individus s’organisent, se mobilisent et se soutiennent.

 

Actuellement, certains collectifs de Oaxaca et du Chiapas mettent en place une caravane itinérante afin de faire connaître et participer aux résistances de ces communautés contre les multiples «megapoyectos» (mégas-projets), contribuer aux solidarités qui se construisent dans ce contexte de luttes à travers l’Amérique centrale.

 

«Defensa del territorio»

Luttes sociales et défense des terres en Amérique centrale.

 

DISCUSSION-PROJECTION SUR LES LUTTES AU MEXIQUE

 

Mardi 20 août à 19h, salle de la mairie de Gap, 3 rue du colonel Roux

 

Le documentaire Somos Vientos est disponible sur ce site

 

voir l'affiche

Le Monde Libertaire Gratuit n°38 est arrivé !

 

 

Deux centrales nucléaires belges dont les cuves de réacteurs comportent plusieurs milliers de fissures vont redémarrer, malgré les avis de divers organismes et surtout du précédent chef de la sûreté nucléaire... envoyé à la retraite.

Son remplaçant, l'ancien directeur d'une des centrales en question, a justifié sa décision en déclarant : «Les éoliennes sont plus dangereuses que les centrales nucléaires».

Quant au gouvernement belge, à l'image du gouvernement français, il considère qu'il n'a pas à avoir d'avis sur la question. Et vous, quel est votre avis ?

Le collectif CALUCHA et l’UL 05 de la CNT-AIT invitent tous ceux qui veulent - maintenant et partout - un monde sans nucléaire à se réunir place Alsace-Lorraine, vendredi 26 juin à 18h30, pour échanger, s’informer et s’organiser.

Comme tous les mois : repas collectif à prix libre, exposition, documentation, lectures et prises de paroles, projection de documentaire en plein air, sérigraphie sur T-shirt (amenez le votre !) et solidarité.

Contre le nucléaire et tous leurs grands projets inutiles, ici et ailleurs,


NOUS N'AVONS PAS D'AUTRE CHOIX QUE LA LUTTE

Projection «De Notre-Dame-des-Landes à Notre Dame des Luttes» le 18 juin à la JUNCHA dans le Champsaur.

 

 

Projection du documentaire de Jean-François Castell «De Notre-Dame-des-Landes à Notre Dame des Luttes», suivie d’une discussion autour d’un verre avec le collectif local de soutien à Notre Dame des landes.

De l’autoroute A51 à l’aéroport du Grand ouest en passant par train à grande vitesse (TGV) Lyon-Turin, venez débattre des grands projets inutiles d’aménagement contemporains.

 

Cafépicerie LA JUNCHA

Le moulin du Serre

05260 Saint Léger les mélèzes

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

09 72 33 13 19

 

 

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ASSASSINS !

« One shot ! » Ce sont les dernières paroles qu'aurait entendu Clément Méric de la bouche de son assassin avant de tomber.

« One shot ! » Parce qu'il œuvrait pour la liberté et la solidarité.

« One shot ! » Parce qu'il luttait contre l'injustice et la discrimination.

« One shot ! »Parce que comme nous la fraternité de classe lui apportait plus que la haine de race.

Clément est un camarade et nous le pleurons.

Nous pensons à sa famille, à ses amis, à ses camarades. Nous pensons à ses 20 ans qu'il ne vivra pas.

Tous responsables ! « Négro, bougnoule, bridé, gouine, pédale, pute, salope, gaucho... » autant de mots méritant un « One Shot ! », autant de mots désignant une « anormalité », un autre qu'il faut écarter, asservir, mépriser ou s'il résiste, tuer. Parce qu'il n'est pas un homme blanc hétéro et viril. A chaque fois que nous laissons ses mots sans réponses, a chaque fois que nous ignorons les discours et défilés de la haine, nous nous rendons responsable de cette violence. Nous les laissons se répandre comme une peste. Le fascisme se nourrit de mots pour vomir ses coups. Il en a besoin. Des mots simples. Des mots simplistes. Des mots auquel chacun de nous peut résister.

Résister ! Il n'est pas question de chercher qui à parlé au tueur en dernier. De Lepen à Ayoub en passant par Soral le discours ne change que de forme, et leurs partisans rêvent d'en découdre ! Ce n'est pas en dissolvant leurs groupes que l'on changera les choses. James Dindoyal, Imad Bouhoud et Brahim Bouarram ont été tués il y a des années, les groupes meurtriers dissous, puis reformés un peu après, un peu plus loin, parfois avec le même nom comme les JNR. Il en est ainsi depuis les Ligues des années 30. Comme si l'anti-fascisme se résumait à rayer des associations des les registres préfectoraux... Ce n'est pas à l'Etat de réveiller les consciences, ce n'est pas à l'Etat de résister. C'est à nous de nous organiser !
.                                                                                                                                                  UL05 CNT AIT

Comme chaque mois, le collectif CALUCHA et l’UL 05 de la CNT-AIT invitent toutes celles et tous ceux qui veulent - maintenant et partout - un monde sans nucléaire à se réunir le dimanche 26 Avril, pour échanger, s’informer et s’organiser.

 

 

Par contre, ce mois-ci, le rassemblement se fera dans le Queyras !

 

Les membres du collectif CALUCHA et l’UL 05 de la CNT-AIT se trouverons tout le week-end au 7è Démembrement de Lunes du Queyras, camping de la Monta, sur la commune de Ristolas.

 

Pour plus d'info sur le festival, cliquez ici.

 

 

Contre le nucléaire, l’exploitation du gaz de schiste et l’installation de lignes THT ici et ailleurs, contre tous leurs grands projets inutiles et imposés

 

 

NOUS N'AVONS PAS D'AUTRE CHOIX QUE LA LUTTE

Projection-Discussion « De Notre-Dame-des-Landes à Notre Dame des Luttes »

 

 

 

Film documentaire réalisé par Jean François CASTELL :

 

 

 

Portrait et chronique des luttes du 17 novembre à mi-décembre 2012 autour des nouvelles cabanes de la ZAD à Notre-Dame-des-Landes.

 

 

 

 

 

Le Mercredi 05 Juin à 19h30 à St André d'Embrun, à la Grande Ferme

 

 

 

 

Et repas partagé avec ce que vous amènerez !

 

 

 

Voir l'affiche

Comme chaque année, le collectif CALUCHA et l'union locale de la CNT-AIT se mobilisent pour le 1er Mai,

 

Le 1er Mai, les anarchistes et les anarcho-syndicalistes rappellent la lutte des syndicalistes de Chicago, exécutés pour avoir voulu améliorer les conditions de vie et de travail de chacun(e).

 

Rendez-vous ce 1er Mai à Gap, dans le cortège rouge et noir, et ensuite au parc de la Pépinière pour :

table de presse, expo, bouffe populaire, atelier de sérigraphie, jeux anticapitalistes pour les petits et les grands...

 

Cette année, nous profitons aussi de ce moment pour collecter du matériel à destination de Notre-Dame-des-Landes.

 

En cliquant ici, vous trouverez la liste du matériel dont ont besoin les ZADistes.

 

A mercredi !

 

 

Le 26 avril 1986, la centrale de Tchernobyl explosait. Il n'y avait pas de danger : Mensonge !
Il y a deux mois, une portion du toit du sarcophage initial s'est effondrée.
Même discours... selon les gouvernements, Vinci et Bouygues (qui construisent le nouveau sarcophage) : Confiance ?
Ce même Vinci en charge d'un nouvel aéroport soit-disant indispensable... selon le gouvernement.

Le tout polluant et le « nucléaire filière d'avenir » montrent ce qui les anime:
La course au profit, sous prétexte de crise financière.



Le collectif CALUCHA et l’UL 05 de la CNT-AIT invitent toutes celles et tous ceux qui veulent - maintenant et partout - un monde sans nucléaire à se réunir place Alsace-Lorraine, vendredi 26 Avril à 18h00, pour échanger, s’informer et s’organiser.

 

Comme tous les mois : repas collectif à prix libre, exposition, documentation, lectures et prises de paroles, projection de documentaires en plein air, sérigraphie sur T-shirt (amenez le votre !) et solidarité.




Contre le nucléaire, l’exploitation du gaz de schiste et l’installation de lignes THT ici et ailleurs, contre tous leurs grands projets inutiles et imposés


NOUS N'AVONS PAS D'AUTRE CHOIX QUE LA LUTTE

Projection-Discussion « De Notre-Dame-des-Landes à Notre Dame des Luttes »

 

Film documentaire réalisé par Jean François CASTELL  :

 

Portrait et chronique des luttes du 17 novembre à mi-décembre 2012 autour des nouvelles cabanes de la ZAD à Notre-Dame-des-Landes.

 

 

Le samedi 29 juin à 20h à Aiguilles dans le Queyras

(Attention ! le lieu de projection du film "Notre Dame des Luttes" a changé :
la projection aura lieu à la salle multimédia de la bibliothèque d'Aiguilles et non pas à la salle des fêtes.)

 

Et repas partagé avec ce que vous amènerez !

 

Voir l'affiche

 

Projection-Discussion « De Notre-Dame-des-Landes à Notre Dame des Luttes »

 

Film documentaire réalisé par Jean François CASTELL  :

 

Portrait et chronique des luttes du 17 novembre à mi-décembre 2012 autour des nouvelles cabanes de la ZAD à Notre-Dame-des-Landes.

 

 

Le samedi 06 AVRIL à 20h30 , Salle de La Mairie

(Centre Ville de Gap, 4 rue Colonel Roux)

 

Bouffe Populaire

Sérigraphie

Table de presse

 

Voir l'affiche

Le 11 Mars 2011, à Fukushima, au Japon, un accident nucléaire majeur a eu lieu.

 

Depuis cet accident, nous organisons, le 26 de chaque mois, une mobilisation anti-nucléaire.

La date a été choisie à la mémoire de l'accident nucléaire de Tchernobyl du 26 Avril 1986.

 

Ce 26 Mars, deux ans se sont écoulés et le problème à Fukushima reste entier et complètement ingérable. Une preuve parmi d'autres, une coupure de courant d'origine inconnue a provoqué lundi soir l'arrêt total du système de refroidissement des piscines de combustibles usés, piscines déjà en piteuses états.

 

Parce que nous voulons un monde sans nucléaire pour les générations futures, parce que nous savons que La Sécurité Nucléaire n’existe pas, nous invitons la population du département et d'ailleurs, à nous rejoindre pour la manifestation anti-nucléaire de ce MARDI 26 Mars, à 18H00, Place Alsace-Lorraine (face au Commissariat de GAP).

 

Au programme, prises de parole, une partie de l'exposition permanente des affiches des lycéens faites quelques jours après Fukushima, une projection en plein air sur le thème de l'accident de Fukushima, un atelier de sérigraphie (emmenez vos T-shirts), une table de presse, une bouffe populaire ...

 

NE LES LAISSONS PAS NOUS IMPOSER

 

LE NUCLÉAIRE PLUS LONGTEMPS !

 

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Le Monde Libertaire Gratuit n°29 est arrivé !

 

Le Monde Libertaire Gratuit n°26 est arrivé !

 

Pour le télécharger, clique ici

SOUTIEN à la Zone A Défendre de Notre Dame des Landes contre l’inutilité d'un Nouvel Aéroport

 

Retrouvons-nous pour discuter du soutien et de la solidarité à apporter aux arrêtés et aux inculpés, aux habitants et aux paysans concernés, aux occupants de la ZAD et tous les opposants à l'Ayraultport de Notre Dame des Landes.

 

Retrouvons-nous le SAMEDI 2 FÉVRIER à partir de 15h au Centre sociale du Centre Ville

(rue Pasteur prolongée à Gap)

 

 

TERRE ET LIBERTÉ

 

Nous sommes en l'An 1 après François ; toute la Gaule est occupée par le consensus industriel, bétonnier et marchand...

Toute ? Non ! Car un village peuplé d'irréductibles paysans et occupants résistent encore et toujours à l'envahisseur.

Et la vie n'est pas facile pour les technocrates et profiteurs des salons dorés de Vinci et Matignon.

En l'an 2000, Jean-Marc Ayrault, alors député-maire de Nantes, sort de l'oubli le projet datant des années 60 d'un aéroport gigantesque recouvrant 2000 hectares agricoles bocagères d'une exceptionnelle biodiversité.

Alors que rien ne vient justifier la construction faramineuse d'un deuxième aéroport dans le pays Nantais, si ce n'est la mégalomanie et la spéculation, les collectivités publiques offrent 360 millions d'Euros au minimum au groupe Vinci pour réaliser et gérer cet amas de bitume et de béton.

Une belle affaire par temps de crise sur l'outil de travail et le lieu de vie de familles de paysans consternées.

Certaines résistent et sont rejointes en 2009 par de nouveaux habitants qui transforment la Zone d'Aménagement Différée en Zone A Défendre, construisent différentes façons de vivre ensemble et cherchent à autonomiser au moins la production de leur alimentation.

En octobre 2012, arrivé au pouvoir, notre premier ministre lance, avec un humour impérial, l'opération « César », où des cohortes de militaires casqués ceinturent le village-maquis.

De rafles en escarmouches, d'arrestations en manifestiZad la solidarité aux opposants chaque jour plus nombreux à l'aéroport s’amplifie et le bruit de botte s'enlise dans la boue hivernale.

Après plus de 3 mois d'occupation militaire l'ardeur des résistants, toujours intacte, repose sur le soutien de comités répandus dans toute la France et au-delà.

Nos voisins allemands s’inquiètent à juste titre de la menace que constitue la centrale nucléaire de Fessenheim, posée à leur frontière.
En effet, une récente étude allemande porte un constat implacable : la sûreté de Fessenheim est très inférieure à celle des réacteurs allemands… et clairement déficiente.
Si cette centrale se trouvait de l'autre coté de la frontière, elle serait déjà fermée !


Autre fait accablant, le procès du Professeur Pellerin, qui a annoncé, en son temps, que le nuage de Tchernobyl s'était arrêté à nos frontières et donc ne représentait aucun danger pour les français, n'aura pas lieu.
La cours de Cassation ayant définitivement émis un non-lieu envers ce dernier.

 

Pour s'opposer au nucléaire et à son monde, depuis l’accident de Fukushima, dans la ville de Gap le collectif Calucha et l’Union locale 05 CNT –AIT organisent lors des 26 de chaque mois, un rassemblement anti-nucléaire.

 

Nous vous invitons à participer, ce 26 novembre 2012, pour montrer que nous avons non seulement de la mémoire mais aussi une responsabilité pour les générations futures !!

 

Manifestons nous !!!!

 

26 novembre 2012, 18h00, Place Alsace Lorraine (Face au commissariat)

La semaine dernière la préfecture des Hautes-Alpes laissait la porte ouverte à la recherche de gaz de schiste dans le département, le projet de ligne THT suit son cours et un accident mineur a été déclaré à Fessenheim (centrale que le PS avait promis de fermer).

Le tout polluant, tout nucléaire, et la course au profit sous prétexte de crise financière, montre le vrai visage de ceux qui nous gouvernent, sans se soucier de la santé et de la vie des habitants de ce pays.

D’ailleurs, selon l’un des ministres du gouvernement actuel (dont nous ne citerons pas le nom), « le nucléaire est une filière d’avenir ! ». Comme si le fait de vivre sur une bombe à retardement pouvait offrir un quelconque avenir…

Depuis l’accident de Fukushima, dans la ville de Gap le collectif Calucha et l’Union locale 05 CNT –AIT organisent lors des 26 de chaque mois, un rassemblement anti-nucléaire.

Nous vous invitons à participer, ce 26 septembre 2012, pour montrer que nous avons non seulement de la mémoire mais aussi une responsabilité pour les générations futures !!


Contre le nucléaire et son monde, contre l’exploitation du gaz de schiste ici et ailleurs, contre l’installation des lignes THT dans le département.


Manifestons nous !!!!

26 septembre 2012, Place Alsace Lorraine

 

Tables de presse - prises de paroles - atelier de sérigraphie

Emmenez vos T-shirts !!!

 

 

Si tu veux voir ou télécharger l'affiche: clique ici

Comme tout les 26 du mois l'UNION LOCALE 05 CNT-AIT et le COLLECTIF CALUCHA organisent un rassemblement ou des activités anti-nucléaires dans notre département,

 

Ce mois-ci on se déplacera à la FOIRE BIO DE SERRES pour continuer à demander l’arrêt immédiat et définitif du nucléaire.

 

Loin d'attendre des politicards des réformes "écologiques", nous considérons que c'est à nous tous, que revient la responsabilité d'arrêter l’exploitation de cette énergie mortifère qui continue de polluer jour après jour la planète qu'on laisse aux générations futures.

 

RDV donc à la FOIRE BIO DE SERRES samedi 26 !

Le collectif CALUCHA et l’UL 05 CNT-AIT appellent au


rassemblement mensuel


anti-nucléaire


jeudi 26 AVRIL 2012


à partir de 18H sur la place Alsace-Lorraine (face au commissariat)

 

 

Ce mois d'Avril est marqué par le triste anniversaire de la catastrophe de Tchernobyl.

 

Cet accident a conduit à de multiples décès et maladies, survenus immédiatement ou à long terme du fait des irradiations ou des contaminations.

Elle a donné lieu à l'évacuation de plus de 200 000 personnes et la création d'un no men's land définitivement inhabitable.

Ce funeste accident, loin d'être réglé, 26 ans plus tard, montre l'irresponsabilité des politiques qui considère l'énergie nucléaire comme sûr et propre.

Nous invitons toutes les personnes sensibles au problème que pose le nucléaire à réclamer, avec nous, son arrêt définitif et immédiat.

Ce mois-ci, nous proposons à partir de 18h des prises de paroles ainsi que des projections accompagnées d'une soupe chaude.



NE LES LAISSONS PAS NOUS IMPOSER

LE NUCLÉAIRE PLUS LONGTEMPS !

Le collectif CALUCHA et l’UL 05 CNT-AIT organisent

 

dans le cadre des

 

mobilisations mensuelles

 

anti-nucléaires


une projection-rencontre

 

dimanche 26 fevrier 2012

 

 

Ce mois-ci, nous vous convions à une projection-rencontre

pour visionner le documentaire de Nicole et Félix Le Garrec

 

« Plogoff, des pierres contre des fusils »

 

 

Refusons de laisser la politique politicienne faire de la santé et de la vie de la population

un simple enjeu électoral comme cela semble être le cas actuellement

(à propos du combustible MOX, de l’EPR de Flamanville, …)

 

Pour cela réclamons l'arrêt définitif et immédiat du nucléaire civil et militaire.

Pour en discuter, pour échanger, s’informer et s’organiser

 

Venez nous rejoindre à partir de 17h00 au centre social du centre-ville à Gap



NE LES LAISSONS PAS NOUS IMPOSER

LE NUCLÉAIRE PLUS LONGTEMPS !

 

 

Pour les motivé(e)s, l'affiche à diffuser ici

Ce samedi (19 Novembre) à 20h30 sera diffusé à la salle Dumart (Parking Intermarché/Direction Grenoble, par Col Bayard) le film "Punishment Park" (1971) de Peter Watkins.

 

Cette projection est organisée en soutien aux 3 compagnons interpellés puis incarcérés le 2 novembre dernier pour 1 mois lors des manifestations anti G20 qui eurent lieu à Nice.

 

L'ouverture des portes se fera à partir de 19h30, il sera prévu une collation sur place ainsi qu'une caisse de solidarité pour les "3 de Nice".

 

Merci de votre soutien.

 

 

L’Union Locale 05 de la CNT-AIT et le Collectif CALUCHA ont appelés à un rassemblement devant la préfecture, en solidarité avec les trois compagnons arrêtés lors du Contre-Sommet du G20. Accusés injustement de porter des armes, ces trois personnes, dont deux sont militants de la section espagnole de l’AIT, ont été jugées en comparution immédiate et incarcérés pour quatre mois dont trois avec sursis, le 4 Novembre 2011.

Le rassemblement organisé la veille, a débuté à 14h par une mobilisation devant la Préfecture et le dépôt d’une lettre formelle à l’attention de la Préfète et demandant la libération des compagnons. Une banderole et des tracts rendaient la mobilisation et son but plus visibles.

Le petit groupe s’est ensuite déplacé dans les rues de Gap pour poursuivre la diffusion auprès des passants et a aboutie sa marche devant les portes du journal régional pour demander qu’un article paraisse sur la question, ce qui a été fait dès le lendemain.

La défense légale des compagnons est en train d’être gérée par les associations humanitaires de Nice. Quelqu’un leur a rendu visite à la Maison Carcérale. Ils sont en bonne santé et ont besoin de soutien. Notre Union Locale, par sa proximité, est en lien direct avec la plus impliquée de ces associations et peut-être contactée pour plus d’informations. Dans les Hautes-Alpes, la suite de la mobilisation est en train de s’organiser.

 

LIBERATION IMMEDIATE DES 3 DE NICE.

 

FACE AUX ABUS DU CAPITAL: SOLIDARITE INTERNATIONALE!

 

Un rassemblement est organisé pour soutenir un militant du resf05.

Le collectif CALUCHA est signataire de l'appel.

 

Ça, c'est l'appel commun:

Un citoyen haut alpin est injustement accusé "d’outrages, menaces et

violences à agents de la force publique" suite à la mobilisation qui

avait permis de faire respecter le droit au mariage d’un jeune sans

papier à Aspres-sur-Buech en novembre 2o1o .

 

IL RISQUE 3 ANS D’EMPRISONNEMENT ET 45.000 € D’AMENDE.

 

Le procureur de la république refuse, malgré les évidences, d’abandonner

les poursuites. Toutes les personnes présentes à Aspres sur Buëch qui

ont été entendues depuis par la gendarmerie ont unanimement témoigné de

l’irréalité des faits reprochés à Joël et ont condamné les violences

policières subies ce jour là.

 

Voila qu’un an après, alors que la situation de Farid est régularisée

(l'enfant est né et se porte bien!), qu’il a reçu de la part de la

préfecture des Hautes-Alpes une lettre lui souhaitant bienvenue en

France, le Procureur de la République demande un complément d’enquête et

re-convoque Joël à la gendarmerie, de Briançon cette fois.....

 

Cette enquête ne vise qu’à stigmatiser et à criminaliser l'action

citoyenne, politique, militante et humaniste.

 

Nous, simples citoyens, militants associatifs, politiques ou syndicaux,

nous déclarons solidaires de Joël BROCHIER.

 

Nous appelons l’ensemble des citoyens à un rassemblement le jour de la

convocation de Joël, mercredi 23 novembre 2011 à 13h30, devant la

gendarmerie de Briançon, (caserne Major Chandelier, 12 rue pasteur,

05100 Briançon) pour exiger l'arrêt immédiat des poursuites.

 

Un co-voiturage sera organisé le 23 novembre au départ de Gap entre

11h45 et 12h, Parking du Bocage , avenue

Émile Didier, 05000 GAP.

Le Réseau Education Sans Frontière 05 organise un gouter de solidarité auprès des migrants.

 

Voici leur appel:

 

 

Divers citoyens, membres d'associations et de réseaux engagés dans la solidarité auprès des migrants vous proposent de vous joindre à eux pour un goûter partagé au gîte de St Jean. Mercredi 19 octobre de 17h à 19h.


Ce sera l'occasion de revoir les personnes rencontrées et/ou soutenues depuis l'année dernière et d'en rencontrer/connaître de nouvelles qui sont aussi dans un parcours d'intégration et d'insertion à Gap et qui ont besoin de dévolopper davantage de liens et de relations.
Ce temps convivial de partage et d'échange pourra être aussi un temps de réflexion sur la situation des migrants et du poids grandissant des contraintes qui pèsent sur eux (financières, sociales, ..)

 

Pour eux nous comptons sur votre présence et votre engagement.

 

Plan d'accès au gite

Mercredi après-midi, un blindé des "carabiniers" a écrasé et tué une retraité de 65 ans à Venaria, Anna Recchia.

C’est une véritable opération militaire qui se déroule contre les manifestants dans le Val de Suse, une fois de plus l’arrogance du gouvernement italien a tué sous les pneus de véhicules de police.

 

Rappel:

 

De violents affrontements ont opposé dimanche un millier de militants écologistes aux forces de police dans le val de Suse, dans les Alpes italiennes, à la suite du début du chantier du TGV Lyon-Turin.

 

Les militants installés en campement à proximité sont réunis dans le collectif No TAV (Treno Alta Velocità, train à grande vitesse) qui regroupe des associations écologistes opposées au tracé ferroviaire.

 

Dès 6 heures du matin, un important dispositif policier de 2 000 hommes était sur place, et des bulldozers ont détruit les barricades élevées par les manifestants. On comptait en milieu de journée plus de 80 blessés dans les manifestants.

 

Le trafic sur l’autoroute et la liaison avec la France ont été interrompus pendant plusieurs heures.

 

Plus d'info ici

Du 09 au 12 août 2012 se tiendra à St-Imier ( Jura Bernois en Suisse) une rencontre internationale entre libertaires de tout poils, ainsi que toutes personnes désirant faire connaissance ou connaitre d’avantage les différentes mouvances anarchistes.

 

Ce «  Mondial de l’Anarchisme  » sera en fait une commémoration de la première internationale anti-autoritaire qui fût organisée en 1872 en réponse à l’internationale de Marx.

Depuis le monde a passablement changé, du moins sous certains angles, les courants libertaires ont su évoluer avec le temps et cette rencontre en sera représentative.

Cette rencontre exposera de multiples moyens de résistance sous des formes variées et diverses.

 

Pour plus d'info, le site internet

 

http://www.anarchisme2012.ch/

 

La mobilisation et la résistance au projet de train à grande vitesse (TAV) Lyon-Turin a repris de plus belle à Val Susa. Un grand camp a été installé à la Maddelena à Chiomonte avec présence 24h sur 24h et camping gratuit . Bref la population est très motivé pour défendre la vallée et lutter contre le TAV.

 

Faites passer l'info autour de vous.

 

Tout soutien sur le terrain sera le bienvenue.

 

Et juste pour info, Chiomonte se trouve a 136km de Gap par le col de Montgenèvre.

 

Et voilà quelques liens (en italien) pour de plus amples informations.

 

http://www.notav.eu

http://www.notavtorino.org

http://www.notav.info

Le Réseau Éducation Sans Frontière 05 (RESF05) propose une pétition dénonçant les problèmes d'hébergement qui se multiplient ces derniers temps dans les Hautes-Alpes.


Le collectif CALUCHA soutient cette initiative et se tient prêt pour toute action sur cette problématique.

 

Voici le lien pour signer la pétition :

http://www.educationsansfrontieres.org/article36521.html

N'hésitez pas à faire suivre ce mail à tous vos contacts !


Et voici les coordonnées pour contacter le Réseau Éducation Sans Frontière 05

 

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

RESF-05 / BP 111 / 05003 GAP CEDEX

Pour la 5e fois consécutive, l’Union Locale 05 de la CNT-AIT ainsi que le collectif CALUCHA invite tous les habitants des Hautes-Alpes à exprimer leur refus du Nucléaire.

 

Les événements récents et leurs lourdes conséquences pour la santé des peuples et l’environnement doivent nous faire comprendre que l’arrêt immédiat du Nucléaire est nécessaire.

 

RASSEMBLEMENT LE JEUDI 26 MAI à partir de 18h00, sur l’ESPLANADE DE LA PAIX et LA PLACE ALSACE-LORRAINE A GAP

(en face du commissariat ! )

L'OCL vient de rédiger un tract en réaction aux évènements se déroulant au Japon.

 

Pour le lire, c'est ici.

La CNT-AIT 05 vient juste de créer un blog dont voici le lien:

 

Blog de la CNT-AIT 05

 

N'hésitez pas à aller y faire un tour !

 

Cette année, nous nous réunissons toujours au centre social du centre ville (en-dessous de la bourse du travail) à Gap mais dans la salle Grenette (en face de la prison !) (voir plan plus bas).

Nos réunions sont ouvertes aux personnes intéressées par notre collectif et nos idées.

Le calendrier des réunions est le suivant:

 

Elles se dérouleront le jeudi, de 18h à 20h.

 

 

 

21/04/11

 

05/05/11

 

19/05/11

 

16/06/11

 



jeudi 2 décembre 2010

Ce matin à six heures un imposant dispositif policier (gendarmerie mobile, police nationale, GIPN...) s’est déployé rue de la Barbotière. La police est entrée par effraction dans la Maison de la Grève où une dizaine de personne passait la nuit, elles devaient passer le reste de la matinée au commissariat. Dans la précipitation, une quarantaine de membres de la Maison de la Grève se sont rassemblés devant le lieu. Ils n’ont pu que constater les faits. Les forces de l’ordre avaient déjà embarqué nos camarades tout en nous empêchant de récupérer le matériel et nos effets personnels. A l’heure qu’il est, sous la neige, la Ville de Rennes fait murer ce lieu qui nous réunissait à plusieurs centaines tous les jours.

La Maison de la Grève avait été ouverte fin octobre, dans le cadre du mouvement social et à l’initiative de l’Assemblée Générale Interprofessionnelle (AGI). Depuis un mois, s’y organisaient une cantine (au moins 70 couverts quatre fois par semaine), plusieurs ateliers (vélo, informatique, sérigraphie...), de nombreux concerts, des permanences d’organisations (MCPL, Sud Rail...), des discussions, des actions... Ce sont des centaines de personnes de tous âges, de tous horizons, qui tout au long de ce mois ont fait vivre une autre idée de la grève, et qui se retrouvent aujourd’hui spoliées de leur capacité d’organisation. Précisons que de nombreuses demandes avaient été faites auprès de la Mairie pour qu’elle clarifie sa position et que nous puissions entamer un dialogue en vue de pérenniser l’existence de ce lieu. Contre toute attente, celle-ci a préféré nous opposer un projet ad hoc d’accueil des plus démunis, sans hésiter, pour le mener à bien, à nous chasser dans le froid et la neige. Encore une fois le mépris, la violence et l’abus d’autorité sont les seules réponses d’une majorité prétendument de gauche, qui soutenait la mobilisation contre la réforme des retraites, et qui préfère pourtant tuer toute forme d’initiative politique qui n’abonde pas dans sons sens.

Qu’adviendra-t-il de la Caisse de Grève (1500 euros), restée sur place, de la vingtaine de vélos en réparation de l’atelier vélo, du matériel informatique, de bricolage, de cantine... ? C’est bien à plusieurs milliers d’euros que s’évaluent les dommages matériels et le préjudice financier de cette opération scélérate menée contre la Maison de la Grève. Cette attaque ne restera pas sans réponse.

Forts de nos nombreux soutiens (syndicats, associations, collectifs, partis politiques, institutions culturelles...) nous appelons à un rassemblement ce soir à 17 heures place de la Mairie pour faire part de notre colère et exiger une réponse immédiate.

Venez tous et toutes.

La Maison de la Grève vivra.

contact : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Aujourd'hui, lundi 18 octobre, Maxim Solopov a été remis en liberté, conformément à la décision du tribunal de la région de Moscou. En échange d'une assurance écrite stipulant qu'il ne quitterait pas la ville, Maxim a été remis en liberté après une audience à Khimki : de 11h à 16h, le tribunal de Khimki a statué sur la remise en liberté de Maxim. Il aura fallu cinq heures à la juge Svetlana Galanova, dont trois heures de délibéré, pour accepter la décision prise par le tribunal de la région de Moscou...

 

source : http://antifasrusses.samizdat.net/?p=725

Communiqué commun MLC (Mouvement libertaire cubain) – GALSIC (Groupe de soutien aux libertaires et aux syndicalistes indépendants à Cuba)

Le journal Granma, organe officiel du Parti communiste de Cuba, a publié le 13 septembre dernier, une déclaration (1) de la Centrale des travailleurs de Cuba (CTC), dans laquelle le syndical officiel lui-même se charge de publier, de justifier et de défendre les mesures d’ajustement au niveau du travail décidées par l’État cubain “en correspondance avec le processus de mise à jour du modèle économique et des prévisions économiques pour la période de 2011-2015”. Parmi ces mesures, des lignes directrices sont fixées, elles prévoient pour l’an prochain  “le licenciement de plus de 500 000 travailleurs dans le secteur public et en parallèle leur renvoi vers le secteur non-étatique”. Après la réponse (qui n’a rien d’étonnante) de Fidel Castro à la question d’un journaliste yankee, où il avouait que “le modèle cubain ne fonctionnait pas à Cuba”, a été publiée la déclaration honteuse et cynique de la CTC annonçant, justifiant et défendant le licenciement d’un demi-million de travailleurs cubains, mesure décidée unilatéralement par le gouvernement du Président-Général Raúl Castro. Il est évident aujourd’hui que les Castro renoncent au “socialisme”, mais pas au pouvoir. Et que, pour se maintenir au pouvoir, ils sont déterminés à mettre en œuvre une politique économique de plus en plus ouvertement capitaliste.

Pour ceux qui croyaient encore, que le régime castriste était en train de construire une révolution socialiste et que la mission de la CTC consistait à défendre les travailleurs cubains, il est temps de confronter leur crédule naïveté avec la dure réalité. Une réalité, qui nous l’espérons, leur permettra de reconnaître que le “socialisme” castriste n’est rien de plus qu’un capitalisme d’État, et la CTC la forme la plus misérable et brutale du syndicalisme jaune au service de la classe dominante à Cuba.

Nous n’avons pas été surpris par cette nouvelle trahison de la nomenclature syndicale castriste. Depuis de nombreuses années, nous dénonçons la farce syndicale  que les travailleurs cubains subissent. Mais, aujourd’hui, la démagogie “classiste” et “révolutionnaire” de la CTC est mise au grand jour, ainsi que sa véritable fonction de contrôle et d’asservissement de la classe ouvrière cubaine. D’où, les réactions de colère et accusatrices des travailleurs cubains qui crient (2) aux quatre vents leur déception et leur dégoût face à ce “syndicalisme” d’État, véritable courroie de transmission du pouvoir.

Pour un syndicat autonome, indépendant, combatif et au service des travailleurs cubains !

Pour le socialisme libertaire !

Pour Cuba libre et libertaire !

Octobre 2010

MLC (Mouvement libertaire cubain)

GALSIC (Groupe de soutien aux libertaires et aux syndicalistes indépendants à Cuba)

  1. http://www.kaosenlared.net/noticia/pronunciamiento-central-trabajadores-cuba-propoposito-cambios-cuba

  2. http://www.kaosenlared.net/noticia/dudas-sobre-medio-millon-cubanos



POLÉMICA CUBANA

Pour en savoir plus sur les changements qui interviennent à Cuba, consulter le site d'information "Polémica cubana". Ce site est alimenté par un collectif d’individus réunis autour d’un objectif : donner à connaître le nouveau panorama social et culturel, alternatif, contestataire, qui se dessine aujourd’hui dans l’île où des groupes informels de jeunes artistes, musiciens, universitaires, se regroupent et se retrouvent autour de discussions, de lectures, de manifestations à caractère culturel, de happenings… indépendamment des structures officielles. Ces formes de contestation là n’intéressent évidement pas les grands médias occidentaux, …ni les médias du régime qui préfèrent ne pas en parler.

http://www.polemicacubana.fr



masked_squatters_demonstrate_in_the_centre_of_amstCet après-midi (1er oct. 2010) à 5h, entre 600 et 800 squatters se sont réunis dans le centre-ville d'Amsterdam pour manifester contre l'inderdiction du squat en vigueur depuis minuit.
Peu après la fin de la manifestation, plusieurs appartements de luxe avec une belle vue sur le commissariat de police d'en face ont été occupés à la Spuistraat. La manif a continué à bouger et après environ 200 mètres, la police à cheval approchait de la manif en galopant. A l'aide de bombes à peinture, de cailloux, de bouteilles et de vélos, les manifestantEs les ont forcés de faire demi-tour. Peu après, la manif a été attaquée à coups de matraque par le ME (unité spéciale).

 

Le samedi 13 novembre 2010 de 10 heures à 23 heures, le CIRA et le Collectif Le Seul Problème organiseront la deuxième Foire aux Livres Anarchistes de Marseille (FLAM). Elle se déroulera au CRDP 31 Boulevard d'athènes (en bas des escaliers de la gare st charles) a Marseille.

 

A l'occasion de la sortie du livre "Duro Compañer@s! Oaxaca 2006 : récits d'une insurrection mexicaine", de Pauline Rosen-Cros, aux éditions tahin party,

http://tahin-party.org/rosen-cros.html en librairie le 13 octobre 2010, une tournée de présentation parcourra plusieurs villes de France, de Suisse et de Belgique.

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Par Mikhail Tsovma

 

De la révolution de 1905 et 1917 à nos jours

drapeau anarchiste

S'il est vrai que la Russie a donné au mouvement anarchiste international de nombreux penseurs intéressants et des organisateurs - Bakounine et Kropotkine à Makhno, Voline et d'autres - le mouvement lui-même n'a pas été en mesure de prendre fermement racine dans le pays, qui dans les derniers siècles a été soumis à un régime, parfois autoritaires et totalitaires. D'importantes périodes d'exception ont été les révolutions de 1905-07 et 1917-21, quand les anarchistes connurent un certain soutien et le mouvement vécurent des moments florissants. Ces moments, toutefois, étaient assez courts et après la liquidation des anarchistes dans les années vingt, par les bolcheviks, pendant des décennies, le mouvement n'était plus présent dans le pays - tous les anarchistes ont été tués, emprisonnés, forcés à la clandestinité ou à quitter la Russie. 

C'est loin d'être calme sur le Front Est

par Mikhail Tsovma

Après dix ans ininterrompu de pouvoir de Vladimir Putin, la situation russe apparaît toujours plus complexe et préoccupante.
Le rôle des neonazis.
Réalités et perspectives du mouvement anarchiste.

La Russie semble être de moins en moins présente dans l'actualité. Que ce soit sur Euronews, la BBC ou la CNN, il n'y a vraiment rien à propos de ce vaste territoire à l'est de la Finlande et au nord de la Chine. Dans un sens, ceci est compréhensible — il n'y a pas de mouvements massifs de protestation, de grèves, de changements de gouvernement ou quelque chose de la sorte là-bas. La fourniture de gaz à l'Europe est quelque fois troublée mais est toujours relativement stable. Le pétrole s'écoule sur les marchés mondiaux, et il en va de même des métaux et du bois. Les riches oligarques russes s'enrichissent (et finissent à Londres) et les pauvres restent pauvres (et demeurent largement silencieux). C'est comme si Poutine restait le Tsar Éternel de la Russie. De temps en temps, quelque chose explose et les images des victimes font l'actualité...

 

...

 

Communiqué du 10 Septembre du Collectif de Soutien à la Ferme de Vie « Les Vignes » du Bersac

 

 

 

 

 

Hier, jeudi 9 Septembre, une journée de solidarité avec les habitant-e-s

expulsé-e-s de la ferme de vie du Bersac était organisée à Gap

 

Une manifestation réunissant une cinquantaine de personnes a eu lieu en

ville dans l’après-midi.

 

Derrière une banderole « LE BUSINESS DE L’ADSEA : LA FERME EST MUREE,

LES HABITANTS SONT A LA RUE ! », le cortège a bloqué quelques axes

routiers et déambulé dans les rues piétonnes du centre, en distribuant

des tracts, collant de nombreuses affiches et peignant au pochoir au

sujet de la mobilisation de la journée.

 

La manifestation s’est notamment arrêtée quelques minutes devant la

Maison d’Arrêt, exprimant sa solidarité (plus que bien reçue) aux

prisonniers avec cris et fumigènes. Elle est également passée devant le

Dauphiné Libéré et devant l’UDAF pour dénoncer les pratiques de

l’organisme responsable des tutelles et du journal local.

 

Vers 19h, la manifestation s’est dispersée sur la place Jean Marcellin.

Une partie des manifestant-e-s, et d’autres, se sont rendu-e-s à la

soirée de soutien qui s’est tenue dans la salle municipale rue du

Colonel Roux. Des documentaires sur la ferme de vie du Bersac et sur

l’association « J’interviendrais » qui se bat depuis trente ans pour les

lieux de vie, ont été projetés, dans une ambiance très tranquille.

 

Quelques échanges et débats ont permis aux présent-e-s de s’informer et

de discuter sur la situation.

 

Dehors, les flics de la BAC restaient à surveiller les allées et venues.

 

A la toute fin de soirée, ils ont bloqué une vingtaine de personnes pour

contrôler l’identité de deux personnes en particulier et les convoquer à

se rendre au commissariat le lendemain à 14h. Devant cette

démarche d’individualisation, les personnes présentes ont tentées de

faire valoir la responsabilité collective pendant une longue heure.

Quelques passants se sont arrêtés, d’autres se sont solidarisés mais les

policiers, automates des lois, ne sont pas capables de déroger au

fonctionnement établi, aussi absurde soit-il.

 

Quoi qu’il arrive, le Collectif de Soutien à la Ferme de Vie du Bersac

sera, contre vents et marées, solidaire de ces deux personnes.

 

Et la lutte continuera jusqu’à ce que la Ferme de Vie du Bersac soit

réoccupée par ses habitant-e-s !

Dimanche 15 août

Un appel à discussion publique nous a permis de rencontrer encore de nouvelles personnes qui, malgré la pluie, sont venues s’impliquer dans le débat

Ça a été, pour le Collectif de soutien contre la fermeture de la ferme de vie « Les vignes du Bersac » l’occasion de présenter un nouveau texte (brochure disponible sur demande) qui décortique le fonctionnement de l’ADSEA 05, qui « gère » le handicap comme le ferait une entreprise.

Les discussions de cet après-midi étaient centrées sur l’avenir des résident-es de la Ferme du Bersac et se sont élargies aux thématiques des lieux de vie, aux microstructures, à la dés-institutionalisation des structures et des personnes ; à la lutte anti-psychiatrique et aux luttes sociales.

Un petit concert de « Salem Singers » a clôturé la soirée.

 

Lundi 16 août

Aujourd’hui il y a eu une lecture publique sur l’esplanade de la paix à Gap et dans diverses rues de la ville. Les orateurs publiques ont utilisés comme support l'un des numéros de la revue « Sans Remède », publication à propos de la psychiatrie (du point de vue anti-psychiatrique) et une lettre rédigée par la soeur d'une des résidente du Bersac.

Certains mots de ces témoignages d’écorchés résonnaient étrangement dans ce quartier commercial, où il fait bon flâner, portefeuille au vent… Les mots ont donc facilité la curiosité et l’intérêt de nombreux-ses passant-es, et le dialogue a une fois de plus été fructueux.

S’en est suivie une visite au Conseil Général, où le directeur général des services par intérim & la directrice de cabinet nous ont reçu de façon bienveillante, & ont bienveillamment pris note de l’historique du Bersac, & de la situation actuelle. A la question du positionnement du Conseil sur les suites à donner a la ferme, il nous a été répondu qu’il était impossible d’en donner, que les personnes en notre présence n’avait pas pouvoir de décision etc etc. Il nous a également été demandé comment nous pouvions être sur-es de la fermeture de la ferme puisque « la décision de l’ADSEA de fermer la ferme n’est peut-être pas applicable » (dixit le directeur par intérim) : ha bon ?... rappelons que la ferme est murée.

Suite des lectures publique, collage en ville de la lettre ouverte aux directeurs de l’ADSEA, distribution de tracts…. Encore une fois, de l’intérêt & de l’indignation. La lutte continue.

 

Mardi 17 aout

Le collectif a fait un bilan de la lutte du Bersac et nous avons décidé de continuer à diffuser largement ce conflit et va organiser en Septembre la suite.

Une mobilisation aura lieu le 09 Septembre à 17h00 et sera suivie d'une conférence publique (20h00).

Le programme est en cours de préparation.

Une seconde journée de mobilisation est prévue le 15 Octobre.

Au l'heure des élans dinatoires, quelques uns d'entre nous se sont rendus à Chorges afin de faire, en musique, de la diffusion d'informations.

A notre grande surprise et au moment d'un collage d'affiche intempestif, un policier, en costume, nous a interpellé et s'est résolu à obtenir des noms et prénoms. Heureusement, Guillaume Lebel, le plus vaillant d'entre nous, s'est à nouveau désigné et nous espérons que les charges contre lui ne seront pas trop importantes.

Pour information, le collectif a été invité à intervenir au 3ème Congrès des Travailleurs Sociaux organisé par Psychasoc (J. Rouzel) et dont le thème est, cette année, « Résistance au travail ».

Nous espérons, par ce biais et par tous les autres, pouvoir faire connaître cette lutte le plus largement possible afin que les résident-es puissent retrouver leur lieu de vie et que les micro-structures soient reconnues en France et ailleurs avec toute l'importance qu'elles portent.

affiche debat ferme de vie du Bersac

 

Nous sommes toujours là !

 

Après l’expulsion, vendredi dernier, le collectif a enchaîné les actions en solidarité avec les résidents de la ferme de vie, en gardant le même objectif :

 

Avoir l'assurance que toutes les personnes actrices du lieu, habitants et éducateurs, aient la possibilité de continuité dans ce projet commun. Nous voulons être sûrs que ce type de projet soit préservé.

 

Ce jour là, nous avons fait un blocage filtrant et informatif du rond-point de Serre puis un rassemblement non loin de là, près de la fontaine.

 

Le Samedi soir, comme prévu et malgré le fait que le préfet préférait que nous fassions notre « concert-surprise » en début de semaine suivante (dixit le Dauphiné), une petite scène-ouverte s’est finalement organisée vers le lac du Riou. Quelques musiciens se sont succédés jusqu’à tard dans la nuit avec un équipement précaire mais suffisant.

 

Aujourd’hui, lundi, nous avons déplacé notre indignation à Gap.

 

Nous avons d’abord distribué des tracts à la foire gapençaise puis occupé le Conseil Général le temps de déposer des tracts dans les bureaux. Une quinzaine de personnes étaient présentes et les ont reçu en mains propres (évidemment pas la direction). Nous leur avons rappelé que le CG est le financeur de l’ADSEA et de nombreux salariés ont manifestés leur soutien.

 

Ensuite, nous avons importé une modalité d’action d’Amérique latine, l’« escrache » qui consiste en la dénonciation de personnages néfastes, dans notre cas des membres du Conseil d’Administration, directement au sein de leur voisinage.

 

En cette occasion, nous avons rencontré certaines de ces personnalités dans leur propriété (et quelle propriété !).

 

L’un d’eux nous a expliqué qu’à l’origine, il était question de reloger les résidents du Bersac dans une autre ferme et qu’une ferme avait été repérée près de Barret-sur-Méouge. Cette personne ne savait apparemment pas que les résidents sont finalement voués à vivre dans des HLM…

 

Un autre, nous a indiqué qu’il ne faisait plus partie du CA car il avait démissionné juste après sa toute première réunion en temps qu’administrateur. Il a parlé de l’ADSEA comme d’un « panier à crabe ».

 

Deux autres étaient ou avaient été malades durant les mois précédents et ne participaient donc pas aux CA en ce moment.

 

Du coup, on peut se demander combien de personnes prennent les décisions à l’ADSEA 05… 3 ? 2 ? 1 ?

 

***************************

 

Il est essentiel de continuer à envoyer des lettres, des mails, à faxer ou à appeler la Préfecture, le Conseil Général et l’ADSEA 05.

 

Vous pouvez par exemple, faire sonner le téléphone à plusieurs reprises pour bloquer les lignes et donc le boulot de ces instances décisionnelles… Envoyer des fax avec un fond noir, utilise aussi d’avantage d’encre…

 

Vous pouvez toujours nous contacter sur Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

Nous vous tiendrons au courant des suites.

 

 

 

Le collectif de soutien à la ferme de vie du Bersac

 

 

Coordonnées:

 

Préfecture Hautes-Alpes

32 r St Arey 05000 GAP

Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Tél.: 04 92 40 48 00

fax : 04 92 53 79 49

 

 

Président ADSEA 05

72 Route Eyssagnières

05000 Gap

Tél.: 04 92 53 39 60

Fax: 04 92 53 38 74

 

 

Conseil Général des Hautes-Alpes

www.cg05.fr

pl St Arnoux 05000 GAP

Tél.: 04 92 40 38 00

fax :.04 92 40 38 01

 

 

Ce matin, en voyant arrivé une multitude de jeunes dans des fourgons, les occupants de la ferme de vie du Bersac ont d'abord cru que le maire organisait une rave party. A leur grand désarroi, ils se sont aperçu que la centaine d'arrivants n'étaient autre que des flics. De la gendarmerie locale aux Groupes d'Intervention, ils ont déployé de gros moyens pour nous expulser. Le directeur de l'ADSEA était sur les lieux, entouré d'une faune hétéroclite, R.G. et autres civils mal inspirés. Le maire de Bersac quant à lui n'a pas daigné se montrer, soutenant cette expulsion par son silence.

Le collectif d'occupants est resté groupé et solidaire face à la répression. Nous avons évacué les lieux tous ensemble, récupérant l'ensemble de nos affaires et refusant tout contrôle d'identité. Nous nous sommes repliés sur Serres où nous avons commencé à informer la population de la situation.

L'occupation étant un moyen et non une fin, il est évident que nous restons motivé(e)s à continuer la lutte engagée contre l'ADSEA, son mépris des résidents et sa volonté de rentabiliser les handicapés.

D'autres actions, d'autres rencontres sont d'ores et déjà engagées. toutes les initiatives en soutien restent les bienvenues.

Restons mobilisés !!!

Vendredi 6 Août

 

Aujourd'hui, suite a l'expulsion des occupants de la ferme "les vignes",

la mobilisation continue contre la fermeture de la ferme de vie.

 

RASSEMBLEMENT SUR LA PLACE DU JET D EAU A SERRES EN DÉBUT D APRÈS MIDI !!!!!!

 

SOLIDARITÉ !

 

Vendredi 6 Août

 

EXPULSION CE MATIN, 7h00

 

La gendarmerie mobile a débarqué à la ferme ce matin, à 7h00.

 

Ils ont cassé la porte et sont passés par le toit.

 

Ils était une centaine, et nous avons donc pris la décision d'accepter de sortir, ensemble,

 

avec toutes nos affaires, et sans répondre à leur contrôle d'identité.

 

 

 

Nous préparons la suite et publierons un communiqué de presse dès que possible...

 

 

 

La Mobilisation continue!

Non a la fermeture de la ferme de vie du Bersac!!

 

Communiqué de presse du jeudi 5 août 2010

 

 

Après trois mois de lutte et une semaine d’occupation l’ADSEA continue dans sa volonté de supprimer le projet de la ferme de vie du Bersac. Ce lieu thérapeutique accueille depuis plus de 20 ans, 6 résidents qui ont pu y développer un cadre de vie propice a leur épanouissement. Dee même la chèvrerie de Rosans , ESAT accueillant des travailleurs dit « handicapés », est en cours de fermeture. Les résidents de ces lieux et leurs familles s’opposent a ces restructurations.

 

Pourtant, les revendications menées par le collectif, ont été rejetées par la ADSEA 05. La plainte portée contre les occupants a débouchée sur une décision d’expulsion.

 

Nous appelons à mobilisation pour montrer notre détermination face aux logiques de rentabilité des « entreprises sociales ».

 

 

 

DEMAIN, 14H, RENDEZ VOUS A LA FERME POUR SOUTENIR L’OCCUPATION PUIS, QUOI QU’IL ARRIVE LA LUTTE CONTINUE…

 

Ce soir a 21h, plus ou moins, est passez l’huissière de justice pour informer le collectif qu’ils sont expulsables a n’importe quel moment 15 min après son passage.

 

EXPULSION IMMINENTE, NOUS AVONS BESOIN DE VOTRE SOUTIEN TOUT DE SUITE !!!!

 

Tenez-vous au courant sur le blog http://nonalafermeturedubersac.over-blog.com

 

Pour nous soutenir signez la pétition en ligne sur http://nonalafermeturedubersac.over-blog.com et envoyez des fax, des lettres ou des mails, au Conseil général des Hautes Alpes, à la Préfecture, et à l'ADSEA, pour dénoncer la maltraitance faite aux résidents de la ferme de vie.

 

Conseil général des Hautes Alpes

Tel: 04 92 40 38 00

Fax: 04 92 40 38 01

www.cg05.fr

 

 

Préfecture Hautes-Alpes

Tel: 04 92 40 48 00

Fax: 04 92 53 79 49

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ADSEA 05

Tel: 04 92 53 39 60

Fax: 04 92 53 38 74


Ce début d'après-midi, le tribunal a pris sa décision à l'encontre du collectif. Ce sera l'évacuation sous 24H et 500 euros de dommages et intérêts à verser à l'ADSEA.

 

Communiqué de presse du mercredi 4 août 2010

 

Les occupant-e-s qui s'étaient endimanché-e-s pour aller au tribunal ont eu l'agréable surprise de retrouver là-bas un certain nombre de personnes venues en soutien assister au procès, parmi lesquelles deux familles des personnes handicapées expulsées par l'ADSEA. Sans surprise, les arguments humains de notre avocate se sont affrontés à ceux, économiques, de l'ADSEA et de son avocat spécialisé dans le droit du commerce.

 

D'ailleurs quand ils en viennent aux arguments humains ils sont encore moins convaincants.

 

M.Boutin ose ainsi déclarer au tribunal que les résident-e-s vivaient dans une situation de repli, étaient dépendants des éducateurs et se trouvaient donc dans une situation aliénante !

 

 

En attendant le délibéré vers 11h ce jeudi 5 août, encore une belle soirée sous les étoiles... Si jamais nous étions expulsé-e-s rapidement, nous autres, collectif de soutien, habitué-e-s à nous battre contre le vent d'ici, pantins déterminés dans la tourmente des profits capitalistes, avons décidé de poursuivre notre lutte contre la résignation.

 

L'ADSEA ne nous aura pas ! Parce qu'on sait trop bien que la construction d'une énorme cuisine centrale, vouée à distribuer 560 repas dans la région, cinq fois par semaine, justifiera à terme le regroupement des “résident-e-s” dans de plus grosses structures, permettant moins l'autonomie de chacun-e face à l'institution. (Le petit nombre d'habitant-e-s faisait qu'ils étaient connu-e-s des personnes du village et circulaient seul-e-s.) Parce qu'au bout de sept jours d'occupation cette maison est un peu chez nous, qu'on s'y sent bien, et qu'on est déjà trop nombreux-ses à avaler cette bouffe aseptisée, à vivre dans des cages à poules et à devoir bosser pour survivre, nous n'accepterons pas que d'autres personnes soient soumises à ces logiques.

 

Parce que nous voulons que chacun-e puisse choisir son lieu de vie et que même si nous nous faisons expulser d'ici, d'autres lieux de la même association sont d'ores et déjà menacés. Puisque tant que nous sommes ici, et même après l'expulsion, rien n'est joué, et que plus on est de fous plus on rit, nous vous invitons à venir nous rendre visite à l'occasion des discussions prévues dans les jours à venir, pour le concert de samedi 7 août, les projections, ou juste boire un café au soleil.

 

 

Contacts:

 

tél: 04.92.67.09.92

 

http://nonalafermeturedubersac.over-blog.com

 

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Activités à venir, à la ferme “les Vignes” du Bersac, hameau situé à côté de Serres (Hautes-Alpes):

 

- Jeudi 5 août, 15h, discussion-lecture à partir de la revue “Sans remède” n°1, puis projection-vidéo surprise

http://sansremede.fr/

 

- Vendredi 6 août, 16h, lecture-discussion à partir du texte “La nef des fous”

lire le texte

 

- Samedi 7 août, 15h, discussion “Psychiatrie et institutions, deux barrières à abattre”, puis concert surprise à partir de 16h, jusqu'à pas d'heure

Voir l'affiche

 

 

A suivre...

 

 

Trois affiches sont prêtes à être téléchargées pour être imprimées / photocopiées et collées où vous voudrez:

cliquer ici, ici et ici

 

 

 

Communiqué de presse du mardi 3 août

 

Aujourd’hui l’ADSEA a lancé une procédure d’expulsion par référé d’heure en heure, c'est-à-dire une procédure qui stipule qu’il y a urgence à expulser les occupant-e-s des lieux.

 

Notre procès aura donc lieu demain, mercredi 4 août à 14h au tribunal de grande instance de Gap, avec pour chef d’inculpation « occupation illégale de locaux et dégradation de biens d’autrui » et « obstruction au lieu de travail ». Les soutiens ne faiblissent pas et nous restons mobilisé-e-s en nombre pour rappeler haut et fort les raisons qui nous ont amené-e-s à occuper la ferme. Nous invitons toutes les personnes prêtes à se mobiliser, à nous rejoindre au procès.

 

Nous projetons quoi qu’il en soit d’entretenir la mobilisation au-delà d’une éventuelle expulsion. Et notamment nous programmons d’ores et déjà des projections, des conférences, des lectures sur le thème de l’antipsychiatrie, ainsi que des concerts.

 

 

Il est possible de soutenir les habitants de la ferme de vie du Bersac en nous rejoignant, en signant la pétition disponible sur http://nonalafermeturedubersac.over-blog.com et en envoyant des fax, des lettres ou des mails, au Conseil général des Hautes Alpes, à la Préfecture, et à l'ADSEA.

 

 

 

 

 

Le collectif « Non à la fermeture de la ferme de vie du Bersac »

 

 

Conseil général des Hautes Alpes

Tel: 04 92 40 38 00

Fax: 04 92 40 38 01

www.cg05.fr

 

Préfecture Hautes-Alpes

Tel: 04 92 40 48 00

Fax: 04 92 53 79 49

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ADSEA 05

Tel: 04 92 53 39 60

Fax: 04 92 53 38 74

 

 

Communiqué de presse du lundi 2 août

 

 

Le collectif de soutien à la ferme de vie du Bersac continue à maintenir occupés les lieux jusqu'à ce que notre revendication soit entendue. L'ADSEA s'entête à nous ignorer.

 

Par contre, nous sommes heureux de dialoguer avec les nombreuses personnes qui passent : voisins, travailleurs sociaux des établissements spécialisés du 05 et du 04 et des établissements de l'ADSEA, etc.

 

Des gendarmes ont fait leur ronde quotidienne, suivis cette fois de trois 'gros bras' en civil en mission de repérage (tour de la maison, photos...).

 

Des journalistes sont également passés prendre des informations.

 

De notre côté, un groupe est allé voir les familles des résidants, d'autres ont diffusé des tracts. Un programme d'activités publiques des jours à venir est en cours d'élaboration.

 

Une seconde pétition, qui énonce la question de l'ADSEA plus largement, tourne actuellement vers Rosans. La solidarité commence à s'étendre et à se faire sentir dans plusieurs lieux de l'hexagone. Des interventions ont été faites lors du camp "Action-Climat" au Havre, ainsi qu'au festival à Glandage, dans la Drôme.

 

Par ailleurs, l'ADSEA a encore montré sa logique de profit en fermant hier une autre micro-structure. En effet, nous venons d'apprendre que la chèvrerie de l'ESAT (Etablissement Spécialisé d'Aide par le Travail) de Rosans a également été supprimée. Le 30 juillet, au lendemain du départ des résidants de la ferme du Bersac, les chèvres de ce lieu de travail adapté ont été retirées de la structure. La personne suivie par l'ADSEA qui s'occupait des chèvres tâche en ce moment de faire entendre son dépit. Il est évident que nous la soutenons, quelles que soient les raisons pour lesquelles l'ADSEA a mis fin à cette activité.

 

Il apparaît que l'ADSEA 05 cherche, par sa démarche marchande, à évincer de son activité toutes les micro-structures qui permettent pourtant un épanouissement des personnes concernées.

 

La logique d'entreprise de l'ADSEA s'inscrit dans une exploitation à bas prix des personnes handicapées proche de ce qui est "proposé" aux prisonniers : des emplois à la chaîne dans des locaux déshumanisés (fabrication d'enveloppes postales, remplissage de bouteilles de parfum...).

 

Il est possible de soutenir les habitants de la ferme de vie du Bersac en nous rejoignant, en signant la pétition disponible sur http://nonalafermeturedubersac.over-blog.com/ext/ et en envoyant des fax, des lettres ou des mails, au Conseil général des Hautes Alpes, à la Préfecture, et à l'ADSEA.

 

 

 

 

 

Le collectif « Non à la fermeture de la ferme de vie du Bersac »

 

 

Conseil général des Hautes Alpes

Tel: 04 92 40 38 00

Fax: 04 92 40 38 01

www.cg05.fr

 

Préfecture Hautes-Alpes

Tel: 04 92 40 48 00

Fax: 04 92 53 79 49

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ADSEA 05

Tel: 04 92 53 39 60

Fax: 04 92 53 38 74

 

 

dimanche 01 août

Aujourd'hui, dans la matinée et comme lors des jours précédents, des équipes se sont déplacées pour diffuser de l'information dans les villes voisines.

Notre lutte se fait connaître chaque jour d'avantage et le soutien s'amplifie.

De nouveaux visiteurs sont passés à la ferme et ont partagé un moment convivial avec nous.

Une vraie vie collective s'est organisée de manière spontanée et autogestionnaire, autour des repas, du ménage, des courses mais aussi de ce qui nous regroupe tous, le soutien aux habitants de la ferme de vie.

Nous restons déterminés et la solidarité nous encourage.

Il est possible de soutenir cette action en nous rejoignant, en signant la pétition disponible sur http://nonalafermeturedubersac.over-blog.com et en envoyant des fax, des lettres ou des mails, au Conseil général des Hautes Alpes, à la Préfecture, et à l'ADSEA, pour dénoncer la maltraitance faite aux résidents de la ferme de vie.

 

 

Le collectif « Non à la fermeture de la ferme de vie du Bersac »

 

 

Conseil général des Hautes Alpes

Tel: 04 92 40 38 00

Fax: 04 92 40 38 01

www.cg05.fr

 

 

Préfecture Hautes-Alpes

Tel: 04 92 40 48 00

Fax: 04 92 53 79 49

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ADSEA 05

Tel: 04 92 53 39 60

Fax: 04 92 53 38 74

 

Au 3eme jour d'occupation, l'ADSEA 05, le Conseil Général et la préfecture n'ont pas donné de réponse à notre revendication qui est toujours d'avoir l'assurance que toutes les personnes actrices du lieu, habitant-e-s et professionnel-le-s, aient la possibilité de continuer dans ce projet commun de micro-structure de vie collective et rurale.

 

Notre avocate n'ayant pas eu accès au contenu de la plainte de l'ADSEA, nous sommes devant une menace permanente d'expulsion et ne souhaitons donc pas divulguer d'informations représentant des risques.

Nous sommes de plus en plus nombreux-ses à occuper les lieux jours et nuits et à se mobiliser de diverses manières, y compris par un soutien actif en cas d'expulsion.

 

Aujourd'hui, à nouveau, des équipes sont parties à la rencontre des habitants du Bersac, d'autres se sont rendues dans les villages alentour et sur les marchés pour alerter au sujet de la fermeture de la ferme de vie, informer sur les dernières nouvelles et inviter toute personne motivée à soutenir le mouvement. Pendant ce temps là, à la ferme, le directeur général de l'ADSEA 05, Mr Boutin, est passé en personne, sur sa moto, cheveux au vent, constater les prétendues dégradations.

 

Un rendez-vous convivial était proposé à 16h à la ferme, auquel se sont joint notamment, certains membres des familles et du voisinage. En solidarité avec l'occupation, de la nourriture a été offerte au collectif, ainsi qu'un soutien logistique. Nous avons visité la maison, avec les invités. Ils ont pu constater que, malgré les dires de l'ADSEA, les locaux sont loin d'être vétustes.

 

Vers 18h30, après le départ d'une grande partie des invités, nous étions encore assis sous le chêne quand les gendarmes nous ont rendu visite, comme chaque jour. Après avoir échangé quelques mots, ils sont repartis.

Nous sommes contents de constater que l'histoire des habitants de la ferme de vie du Bersac touche largement. Nous restons déterminés et la solidarité nous encourage.

 

Il est possible de soutenir cette action en nous rejoignant, en signant la pétition disponible sur http://nonalafermeturedubersac.over-blog.com et en envoyant des fax, des lettres ou des mails, au Conseil général des Hautes Alpes, à la Préfecture, et à l'ADSEA, pour dénoncer la maltraitance faite aux résidents de la ferme de vie.

 

 

Erratum: nous pensions avoir eu affaire à Mr Boutin le jeudi soir, alors que c'était un autre membre

de la direction de l'ADSEA.

 

 

 

Le collectif « Non à la fermeture de la ferme de vie du Bersac »

 

 

 

 

Conseil général des Hautes Alpes

Tel: 04 92 40 38 00

Fax: 04 92 40 38 01

www.cg05.fr

 

Préfecture Hautes-Alpes

Tel: 04 92 40 48 00

Fax: 04 92 53 79 49

Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

 

ADSEA 05

Tel: 04 92 53 39 60

Fax: 04 92 53 38 74

Comme promis dans le communiqué de presse du 29 juillet, voici le communiqué du jour à propos de la lutte pour le maintien d'un lieu de vie adapté au Bersac, près de Serres.

 

Ce jeudi, après plusieurs mois de lutte infructueuse, le collectif de soutien « Non à la fermeture de la ferme de vie du Bersac » a investi les locaux de la ferme dans le but de maintenir l'existence de cette structure et de son projet. Nous sommes entré-e-s sans effraction et en l'absence des résidents et du personnel, dans un souci de ne pas provoquer d'altercation inutile. Notre objectif étant de nous faire entendre, notre première action a été de rendre publique cette occupation. Nous passons notamment en direct sur Radio Zinzine chaque soir aux infos de 19 heures (retransmission à minuit et à 7h le lendemain). Nous utilisons, entre autres, cette radio locale et indépendante pour faire savoir notre détermination et aussi inviter toute personne se sentant concernée à nous rejoindre et à soutenir le collectif. Dès hier, nous avons rencontré des personnes du village et autres voisins qui soutiennent notre action.

 

Au delà de ces soutiens, nous avons reçu la visite de Mr Boutin, directeur de l'ADSEA, accompagné de trois gendarmes. Il est resté hermétique à toute négociation. Aujourd'hui en début d'après midi, une huissière de justice est venue constater l'occupation et nous apprendre qu'une procédure est lancée à notre encontre. L'ADSEA se positionne encore une fois en entreprise qui défend sa propriété et non en association soucieuse des intérêts humains mis en avant dans cette occupation. Cependant ce n'est pas la seule procédure en cours. Une famille d'une résidente a signalé la maltraitance subie auprès d' ALMAlpes, une association qui s'occupe de dénoncer ce genre de situations.

 

Malgré la procédure pénale à notre encontre (procédure qui permet une expulsion immédiate pour flagrant délit), nous continuons à occuper le lieu et rappelons que nous ne le quitterons pas avant d'avoir eu l'assurance que toutes les personnes actrices du lieu, habitant-e-s et éducateur-ices, aient la possibilité de continuer dans ce projet commun de micro structure de vie collective et rurale.

 

Il est possible de soutenir cette action en signant la pétition disponible sur http://nonalafermeturedubersac.over-blog.com et en envoyant des fax au Conseil général des Hautes Alpes au 04 92 40 38 01,à la préfecture au 04 92 53 79 49, et à l'ADSEA au 04 92 65 22 47, pour dénoncer la maltraitance faite aux résidents de la ferme de vie.

 

 

Le collectif « Non à la fermeture de la ferme de vie du Bersac »

Depuis ce jeudi 29 juillet à 15 heures, un collectif de soutien occupe la ferme des Vignes dans le hameau du Bersac à côté de Serres, Hautes-Alpes.

 

Nous avons besoin de soutien :

 

Vous pouvez nous joindre sur place au 04 92 67 09 92,

Venir sur place pour être plus nombreux-ses en cas d’intervention de la « force publique »,

Téléphoner, envoyer des fax à la préfecture des hautes alpes ou au directeur de l’ADSEA pour marquer votre soutien à l’action en cours,

Relayer l’information largement dans vos réseaux, vos espaces d’information.

 

Nous diffuserons des informations au fur et à mesure sur l’état de l’occupation et les activités prévues.

 

 

Merci de votre appui, peut-être à bientôt au Bersac.

NON A LA FERMETURE DE LA FERME DES VIGNES DU BERSAC !

NON A L'IMPLANTATION D'UNE CUISINE CENTRALE SUR CE SITE !

Depuis 1986, la ferme de vie du Bersac accueille un petit groupe de personnes atteintes d'un handicap mental.

Certains habitent dans cette petite structure depuis une vingtaine d'années.

Ce type de structure d'accueil, unique dans le département et l'une des dernières en France, permet pourtant d'amener les personnes handicapées vers une autonomie plus importante et un mieux-être évident grâce à son environnement privilégié (animaux, jardin potager, terrasse, activités d'extérieures et de village).

Au mois d’Avril, l'ADSEA (Association Départementale pour la Défense et la Sauvegarde des Enfants et Adultes), association gestionnaire de ce lieu de vie, annonce aux professionnels la fermeture de cette ferme de vie suite à la construction prochaine d'une cuisine centrale sur le terrain même de la ferme.

L’entièreté de ce projet est mis en place sans aucune consultation, ni des résidents, ni des professionnels de la ferme.

Est prévu également que les personnes qui vivent dans la ferme soient expulsées et relogées, certaines dans des HLM, certaines dans un foyer occupationnel.

Depuis une semaine, les travaux sont commencés et les résidents doivent partir le 29/07.

Pour les soutenir et exiger que la ferme de vie du Bersac, reste leur lieu de vie,

 

un rassemblement s’organise

le 23/07 à 10H00

DEVANT LA PREFECTURE DE GAP

NON A LA FERMETURE DU BERSAC!
NON A LA MARCHANDISATION DU SOIN!

Le Collectif de la ferme de vie du Bersac.

 

 

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Quelques détails :

 

La ferme de vie du Bersac (près de Serres, dans les hautes-alpes), est l'annexe d'un établissement (foyer occupationnel) qui se trouve à 45 min de là à Barret-Sur-Méouge.
Cette ferme fait suite à un projet des éducateurs du foyer principal qui ont, il y a 25 ans environ, élaboré l'idée d'une ferme comme moyen thérapeutique.
Les résidents qui y vivent sont 6 personnes adultes dont 2 habitent là depuis plus de 20 ans. Ils s'occupent eux-même de la maison et de toutes les tâches qui y sont liées (courses, cuisine, jardin, animaux, ménage...) et sont aidés par une équipe de 5 personnes, la plupart éducateurs.
Le terrain est immense, a un panorama des plus beau, et représente un environnement superbe qui leur tient particulièrement à cœur.

Ce qui reste essentiel, dans ce lieu, c’est que ceux qui y habitent gardent une vraie vie collective avec la spontanéité et les possibles que cela comporte, bien loin de la vie déterminée et conditionnée classique des institutions .

Le projet de la ferme , a été soutenu financièrement par l’héritage d’un des premiers résidents de la structure afin qu’il ait un cadre de vie agréable mais cette personne a malgré tout été placée en maison de retraite.

C’est une personne sous tutelle qui a peu de possibilité de donner son avis, ce qui est aussi le cas des résidents actuels de la ferme du Bersac.

 

L’ADSEA ayant imaginé et étant entrain de mettre en place un projet de cuisine centrale, ils ont déjà débuté les travaux, sans permis de construire.

Les résidents de la ferme partent le 29/07, dans un premier temps pendant 3 semaines en séjour dans un organisme de vacance et seront logés à leur retour dans des structures et des locaux radicalement différents (HLM, foyer occupationnel).

Tout est fait par l’ADSEA dans la plus grande opacité, et sans aucune consultation ni des personnes habitant dans la ferme, ni des professionnels.


informations : http://nonalafermeturedubersac.over-blog.com

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FESTIVAL ALTERNATIF (3eme Editions)

30-31 JUILLET 1er AOUT - ECOLE (les Bauges) SAVOIE

Autogerer - Autofinancer

Concerts,cirque,spectacles,performances etc...

Bouff,Buvette,camping gratuit....

Entrée: libre participation!

Une grande bouffée d'oxygène.

 

Plus d'info de ce côté-là:

http://festivalalternatifmotivecole.over-blog.com/

Suite au procès d'hier, nous avons appris que les 6 compagnons anarcho-syndicalistes serbes accusés de terrorisme international ont été libérés sans qu'aucune autre charge ne soit retenue.

 

Suicides et morts dans les usines chinoises de la Société Foxconn filiale de Hon Hai Precision Industry Co. Ltd.

10ième suicide depuis janvier dans cette société et 9ième dans la même usine à Shenzhen. Cette société est le plus important fabricant de composants électroniques pour les grandes marques de l'informatique et de la téléphonie. Mais, ni la direction ni les clients ne remettent en cause les conditions de travail (longue journée, faible salaire, pression énorme, discipline militaire) dans ses usines-dortoirs comptant plusieurs centaines de milliers d'ouvriers vivant et travaillant sur place (420 000 employés dans l’immense usine de Shenzhen). Le cas de ce travailleur âgé de 28 ans qui est mort d’épuisement après avoir travaillé 34 heures selon sa famille est un exemple parmi d'autres de mort au travail.

Les 2 et 3 juillet 2010

Avec Fantazio, les René Binamé, B.L.C, Chipolatex, Gilbert et ses problèmes et Brassens not Dead
Ouverture des ''portes'' le 2 à 19h, concerts à partir de 21h.
Le 3 à partir de 17h: avec Compagnie Beniouinon, conte kabyle clownesque et l’ascenseur, clown déjanté

 

La Coupe du Monde 2010 doit être exposée publiquement comme l'imposture absolue qu'elle est. Le Front Anarchiste Communiste Zabalaza (ZACF) condamne fermement l'audace et l'hypocrisie du gouvernement qui la présente cette occasion comme une opportunité unique "une fois seule dans sa vie » pour l'amélioration économique et sociale des personnes vivant en Afrique du Sud (comme sur le reste du continent). Ce qui est clair - à tel point que c'en est éblouissant - ce que cette « l'opportunité » a été et continue d'être celle de la gloutonnerie frénétique de l'élite dirigeante sud-africaine comme du capital national ou global. En fait la Coupe du Monde, si elle a un effet, il est probable que ce seront des conséquences dévastatrices pour les pauvres d'Afrique du Sud et pour la classe ouvrière - processus qui est déjà à l'oeuvre.

Le 31 mai 2010

La sanglante attaque militaire israëlienne conduite ce matin en eaux internationales contre le convoi naval de solidarité avec la population de Gaza s'est achevée, intolérable acte de privation et de violence d'un gouvernement toujours plus incapable de sortir des spirales de sa propre politique abusive colonialiste, empreint d'un nationalisme toujours plus marqué et d'un intégrisme croissant.
Cette fois les victimes étaient des personnes solidaires. De partout dans le monde, elles voulaient porter aide et soutien humanitaire à une population épuisée par l'embargo sur terre et mer, qui n'a fait qu'accentuer les souffrances après l'agression criminelle de l'opération « Plomb fondu ».

Le pire était malheureusement le scénarion le plus probable. Lancer des commandos sur des navires civils remplis d'activistes ne pouvait que mener à des morts. Avec l'appui de mass-média bien contrôlés, l'état israëlien a balancé la thèse de la légitime défense. A vomir.

Il est plus qu'urgent d'intervenir par des actions directes pour démontrer que nous, citoyens du monde, nous nous opposons à la barbarie de cette attaque. Les menaces et les intimidations ne doivent pas diminuer notre détermination. Il faudra le dire encore, encore et encore juqu'à que la population de Gaza est enfin le libre accès au monde.

A bas les frontières ! A bas les Etats, tous les Etats !


Cette flottille internationale composée de huit bateaux ( Turquie, Koweït, Algérie, Irlande, Grèce, Angleterre) doit acheminer du matériel de construction, du matériel médical et scolaire ainsi que 800 volontaires internationaux.

L’objectif fondamental de cette flottille est de mobiliser les instances mondiales pour mettre fin au blocus imposé à Gaza (faisant suite à la prise de pouvoir violente par le Hamas en 2007) et acheminer de l’aide humanitaire pour la reconstruction de la bande de Gaza.

Communiqué de presse de la fédération anarchiste, sur le réarmement de la police municipale

Les policiers municipaux de nouveaux autorisés à utiliser le taser: une arme de plus à l'arsenal des violences policières.


Utilisant la mort dramatique d'une policière municipale, le gouvernement vient de réautoriser la police municipale à utiliser le pistolet à impulsion électrique «taser», ignorant les centaines de morts et de blessés graves qu'on peut lui imputer. Les marchands d'armes vont se frotter les mains, un marché vient de renaitre. Tous ceux qui critiquent le système en revanche, doivent s'attendre à se retrouver un jour en face. les anarchistes qui luttent pour une société sans classe et sans état, et par la meme sans police, ne se laisseront pas intimider par la répression.nous n'aurons de cesse de denoncer, combattre et chercher à mettre à bas, cette société capitaliste, qui engendre, misère, inégalité et violence quelque soit le nombre de taser braqués sur nous!

L'hebdomadaire de la Fédération anarchiste a enfin son site internet:


http://www.monde-libertaire.fr/

Le mardi 27 avril, près de Sabana à l'ouest de l'État d'Oaxaca, une agression par armes à feu a été perpétrée par des paramilitaires. Celle-ci a entraîné la mort de deux personnes (une mexicaine, Alberta Cariño Trujillo et un finlandais, Jyri Antero Jaakola) ainsi qu'une quinzaine de blessés, parmi la centaine de participants à une caravane de solidarité avec la communauté autonome des triquis de San Juan Copala. Cette communauté subit depuis quelques semaines un blocus organisé par des paramilitaires et le convoi de solidarité regroupait des membres de VOCAL (Voix oaxaquègnes construisant l'autonomie et la liberté), de l'APPO (Assemblée populaire des peuples d'Oaxaca), de la section 22 du syndicat des enseignants, du MULTI (Mouvement d'unification et de lutte triqui indépendant) et des observateurs internationaux. Deux compagnons de VOCAL, David Venegas Reyes et Noe Bautistat Jimenez, ainsi que deux journalistes de « Contralinea », David Cilia et Erika Ramirez, ont dû se cacher dans la forêt pour échapper aux agresseurs. Il ne s'agit malheureusement pas d'un épisode isolé, mais d'une pratique de « guerre de basse intensité » menée par l'État mexicain.

 

Organisé par le collectif CALUCHA et la CNT-AIT, avec le soutien du GEL-05 de la fédération anarchiste:

 

Intervento, un mai 68 qui a duré 10 ans.

 

Lectures, films, chansons sur les luttes autonomes qui ont bouleversé l’Italie des années 70 seront suivies d’une discussion sur ce que ces fragments d’histoires, leurs failles, leurs passions et leurs forces peuvent faire émerger aujourd’hui.

 

A deux milles kilomètres d'ici...

Athènes. Grèce. A deux mille kilomètres d’ici. L’Etat grec est quasi en banqueroute et l’économie grecque n’en sort plus. Sur les conseils des autres pays de l’Union Européenne, le parti socialiste gouvernante a décrété toute une série de mesures d’austérité et de restructurations. Ca coutera « du sang, de la sueur et des larmes », c’est ce que jurent les ministres, mais « on ne peut pas faire autrement ». Depuis janvier, des routes, des ports, des aéroports, des frontières, des usines, le réseau ferroviaire… sont régulièrement bloqués par ceux qui savent que ce seront eux qui payeront le prix. Les manifestations se suivent et aucun politicien ne semble être encore capable de calmer et de canaliser les protestations. Fréquemment, de durs affrontements ont lieu avec la police anti-émeute et des centaines de destructions, d’incendies et d’attaques explosives dirigent leur attention dévastatrice contre les structures de l’Etat et de l’économie, contre toutes les expressions de l’autorité.

 

Ça ne se passe pas que dans les lycées de la région parisienne.
Fouille au corps effectuée par de gros bœufs, chien méchant te reniflant
les couilles...
Toujours motivé pour aller te faire formater la tronche au lycée?!

Sarkoland, c'est aussi ici.


VEYNES (HAUTES ALPES)
Trafic de drogue au lycée
par La Rédaction du Dauphiné Libéré

La gendarmerie a fait une "descente" hier matin au lycée professionnel
de Veynes.

À l'arrivée des élèves à 9h, une partie d'entre eux ont été fouillés,
leurs sacs inspectés. Un chien dressé pour reconnaître les produits
stupéfiants a été utilisé. Plusieurs lycéens ont été entendus au cours
de la journée.

Cette opération s'est déroulée sur réquisition du Parquet de Gap, en
présence du substitut du procureur de la République Rémy Avon, dans le
cadre d'une enquête ouverte pour trafic de stupéfiants.

Elle s'est soldée par le placement en garde à vue de deux jeunes majeurs.

N.M.
Paru dans l'édition 05A du 15/12/2009

Le secrétaire de l'AIT et les compagnons serbes viennent de nous informer de la terrible nouvelle :


les 6 anarchosyndicalistes de Belgrade, arrêtés et mis au secret depuis le 5 septembre dernier, seront bien poursuivis pour terrorisme international.


Ils risquent 15 ans de prison.


Ils sont accusés d'être les auteurs du graffiti peint sur l'ambassade de Grèce le 25 août dernier, ainsi que d'avoir lancé une bouteille incendiaire non fonctionnelle qui a félé une vitre. Que les compagnons nient avoir quoi que ce soit à voir avec les faits ne trouble manifestement pas l'Etat serbe dans son obsession à créer des coupables. Décidement, de Paris à Belgrade, l'internationale policière se ressemble bigrement ... Ils ont du avoir les mêmes instructeurs ...


Les compagnons sont donc inculpés de terrorisme international. Dans l'immédiat cela signifie qu'ils vont rester en prison au secret pendant encore plusieurs mois au minimum.


Les compagnons encore libres sont en train d'essayer de voir s'il y a des possibilités de faire appel de cette décision. D'autres informations suivront.


En attendant, c'est le pire scénario qui se met en place. La bataille va être longue et difficile, les compagnons auront besoin de tout notre soutien.


Les frais d'avocats s'annoncent d'ores et déjà élevé. Tous ceux qui souhaitent participer à la solidarité financière peuvent envoyer un chèque de soutien à l'ordre de CNT AIT, mention "Solidarité Belgrade au dos", à l'adresse suivante :


CNT AIT


108 rue Damrémont

75018 PARIS

Comme nous pouvons le constater, les caméras de vidéosurveillance gapençaises ont aidé à appréhender un dangereux terroriste tagueur gratte-culsien anti-autoritaire post-punk !


Lu dans le Daubé du 07/11/2009 rubrique chiens écrasés :


Il taguait un mur sous l'œil d'une caméra


Il pensait ne pas être pris. Un homme a tagué un mur jouxtant le parking

Central de Gap ces jours derniers.

À l'aide de gratte-cul (fruit de l'églantier), il a inscrit des paroles

peu amènes pour la police nationale.

Mais une caméra de vidéosurveillance l'a surpris.


Quelques jours plus tard, une patrouille de police a retrouvé cet homme

et l'a convoqué. Il a spontanément reconnu les faits et avant de se

rendre à l'hôtel de police, il a effacé le tag. Aux policiers qui

l'interrogeaient sur la nature de son acte, l'homme a répondu qu'il ne

se l'expliquait que par des réminiscences de son passé punk.


No Comment !


A quand l'interdiction des églantiers responsables des gratte-culs responsables de tags anti-autoritaires !


Et à quand l'interdiction des glands qui nous gouvernent (ou cherche à le faire !) responsable de notre oppression !

Cela faisait quasiment dix ans qu'on attendait l'ouverture de nouveaux collèges. Du coup, les classes sont déjà surchargés: "30 élèves par classe et c'est un peu moins fort à Tallard" selon notre inspecteur. En tout cas, rien n'a l'air de la choquer.

Et voici le programme: "Les élèves doivent acquérir des fondamentaux. Les collégiens sont évalués sur la maîtrise de la langue française, d'une langue étrangère, des mathématiques, des techniques informatiques, de la culture humaniste, regroupant entre autres la littérature, l'histoire et l'art. Ils doivent également avoir des compétences civiques et d'autonomie. Quand ils quittent le collège, s'ils ne les maîtrisent pas, ils s'orientent vers des centres de formation des apprentis (CFA) ou en lycée professionnel"

L'éducation nationale et particulièrement au collège est une machine à broyer de l'individu: les élèves s'adaptent au système et pas l'inverse et les inspecteurs d'académie maitrisent bien la langue de bois. D'ailleurs, le notre ne doit pas avoir de souvenir de ses années au collège de l'unicité et du sacro-saint socle commun. Coûte que coute, il faut passer les classes jusqu'à la troisième. Après pour les plus "mauvais", ce sont les voies de garages et elles ne sont pas consenties mais subies. On fait par là une véritable violence aux enfants: autant faire rentrer un rond dans un moule carré.

On s'en fout d'avoir des citoyens. Il serait préférable d'être des êtres humains pleins et entiers possédant leur propre sens critique.

Les baux qui lient les sociétés de chasse et l'ONF a été révisé à la hausse. C'est partout la crise. Du coup, c'est la levée des fusils. On crie au scandale. Mais déjà, notre cher député UMP Mme Martinez et notre sénateur UMP Pierre Bernard-Reymond volent à leur rescousse: rapprochement UMP/CPNT oblige (?). On menace aussi: la cohabitation avec des chasseurs plus fortunés serait explosive (une auto-extermination en vue, chouette!).

Pourtant, le seul prix de la chasse, réminiscence d'une pratique moyenâgeuse, digne d'intérêt est celui de leurs victimes: le prix du sang.

...
Vous trouverez sur notre site le document compilé de la Legal Team présente à Strasbourg pendant le contre sommet de l'OTAN.

Il y a plus de 25 ans, le mouvement des radios libres faisait tomber le monopole d’Etat sur la radiodiffusion et ouvrait la bande FM aux multiples expressions sociales, culturelles, politiques et musicales - aujourd’hui, le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel lance la radio numérique terrestre (RNT) dans des conditions qui mettent en péril les actrices et continuatrices de ce mouvement, les radios associatives non commerciales, dites de catégorie A. Le remplacement de la diffusion en FM par celle en numérique est présenté comme une évolution strictement technique, permettant de diffuser davantage de stations et d’associer au son des données supplémentaires (nom de l’émission et des invités, publicités, pochettes d’albums, météo...). Nous y voyons une mise en danger des radios associatives non commerciales, une volonté d’uniformisation du paysage radiophonique et la consécration d’une conception technocratique de l’audiovisuel. La « diversité » numérique s’annonce davantage comme la multiplication de programmes clonés que comme une ouverture aux alternatives, aux minorités et aux expérimentations.

Ce jour, au lendemain de la publication officielle du décret anti-cagoule, plusieurs centaines d’invisibles se sont rassemblés à la fontaine des Innocents, à Paris. Un cortège riche des masques les plus variés, marchant au ryhtme tenu de percussions artisanales s’est ébranlé en direction de la Bastille. Il a rencontré sur son chemin le siège de l’Administration Pénitentière.

L'interdiction de dissimuler volontairement son visage lors d'une manifestation publique a été officialisée, samedi 20 juin, avec la publication d'un décret du premier ministre au Journal officiel. Le texte punit d'une amende maximale de 1500 euros "le fait pour une personne, au sein ou aux abords immédiats d'une manifestation sur la voie publique, de dissimuler volontairement son visage afin de ne pas être identifiée dans des circonstances faisant craindre des atteintes à l'ordre public".


Ce document, aussi connu sous le nom de "décret anti-cagoule", prévoit une amende de 3 000 euros en cas de récidive. Il ajoute que des exceptions sont prévues, notamment pour les "manifestations conformes aux usages locaux ou lorsque la dissimulation du visage est justifiée par un motif légitime". (carnaval et fête du thon de la sardine et de la moule)


La publication du décret intervient alors que la proposition de loi du député UMP Christian Estrosi (enfoiré bien connu des lecteurs les plus assidus de cette piètre mail liste), pour créer notamment un délit de "participation à une bande violente" aggravé en cas de dissimulation du visage, a été adopté le 10 juin par la commission des lois. La proposition de loi doit être examinée par les députés à partir de mardi 23 juin.

 

Source: antirepression.org

Le procès des trois tourangeaux, accusés d’avoir acheté une serpillère et du white-spirit pendant le contre sommet de l’OTAN s’est tenu ce matin, lundi 22 juin à la première heure. De manière expéditive, le procès s’est déroulé comme un scénario prévu à l’avance : un procureur étrangement complaisant et une présidente ultra-moraliste. Après un délibéré qui n’a même pas duré le temps d’ une cigarette, le verdict est tombé : 4 mois avec sursis. C’est que réclamait le procureur après avoir requalifié (à la baisse) l’inculpation.

Les trois inculpés avaient passé auparavant un mois en préventive et deux procès : l’un en comparution immédiate et l’un le 5 mai dernier qui avait abouti à une nullité qui les avaient libérés des geôles strasbourgeoises. La justice française a cherché à sortir la tête haute d’un acharnement qui caractérisait (trop) bien la justice de lampiste qu’elle applique aux inculpés du contre sommet de l’OTAN.

7 personnes sont encore dans la prison strasbourgeoise suite aux manifestations de l’OTAN. Trois seront en fin de peine courant août et devraient être libérés alors. Deux sont encore en instruction. Deux purgent une peine d’un an ferme.

Ce que dit Wikipédia: "Frenchelon est un système supposé d'espionnage des télécommunications opéré par la France. « Frenchelon » est un surnom qui fait référence au programme anglo-saxon connu sous le nom d'Echelon, combiné avec « french », qui signifie « français » en anglais.

Son existence n'a pas été officiellement reconnue par les autorités françaises, bien que de nombreux journalistes français et anglo-saxons, se fondant sur des sources militaires, en aient parlé depuis que les instances européennes se sont intéressées à Echelon, ou encore dans le cadre de la lutte antiterroriste."

Il n'a jamais été reconnu officiellement par les autorités françaises mais plusieurs fuites orchestrées ou non ont permis à des journalistes (le point, le nouvel obs, etc) et des associations comme EchelonWatch d'en dessiner les contours.

Un autre journaliste s'est attelé à en faire la carte (voir le blog Bug Brother de Jean Marc Manach) et répertorié quelques photos.

 

C'est dans l'air...

  1. Refuser l'adhésion de la Turquie : l'Europe doit avoir des frontières.

  2. Défendre la préférence communautaire.

  3. Soutenir* (une)* politique de lutte résolue contre l'immigration clandestine.

Ce n'est pas le front national, ce n'est pas le MPF, ces trois phrases sont un condensé des trois premiers points du tract de l'UMP, émis à l'occasion des élections européennes.

Déjà aussi nombreux que les effectifs de police (150 000 agents en France), la sécurité privée acquiert en reconnaissance de plus en plus. Le dernier projet de Loi LOPSI (loi d'orientation et de programmation de sécurité intérieure) ne va pas le démentir.

Le 28 mai, nous avons appris avec grand intérêt la libération de Julien Coupat après six mois de détention. Cela veut aussi dire qu'il n'est pas encore sorti de la spirale répressive car la justice l'a placé sous contrôle judiciaire (c'est toujours mieux que l' enfermement). Cela signifie un prix à payer: 16000 € pour la caution, une restriction de résidence chez lui ou chez ses parents, une interdiction de sorti de la région Ile de France et un pointage tous les semaines au commissariat. Beau programme et encore il n'est pas coupable !

Le blog du Collectif de soutien aux inculpés de Chambéry

 

Durant la nuit du 30 avril au 1er mai, dans une usine désaffectée de Cognin (près de Chambéry), une explosion provoque le décès d’une jeune femme et blesse grièvement son compagnon. Ce tragique accident entraîne, par un jeu de leviers dont seul l’Etat a le secret, le débarquement de la Sous Direction Anti Terroriste (SDAT) du parquet de Paris dans notre bonne vieille ville de Chambéry.

Celle-ci procède à une série de perquisitions dans plusieurs squats, dont une est menée par 130 flics en tout genre comme même la mafia locale n’en n’a jamais vu, puis décide la mise en détention après 80 et 72 heures de garde à vue de deux dangereux squatteurs pour des motifs surréalistes, que seules les lois scélérates de l’antiterrorisme permettent de justifier.

Nous vous avions faire part d'un premier appel pour exprimer notre point de vue sur le contexte actuel. Il est temps maintenant de s'organiser.

Nous appelons à une intervention de rue contre l'Etat totalitaire et la répression le mardi 9 juin à 18H, départ du palais de justice. Nous avons pensé à quelque chose de créatif pour les motivé-e-s avec des déguisements, de la mise en scène, etc (vos idées sont les bienvenues).

Cet appel est à destination des individu-e-s concerné-e-s et conscient-e-s de la situation et non des organisations. Vous pouvez donc choisir de le relayer ou pas.

Veuillez trouver le fly pour le rassemblement.

...

Enfin, nous y sommes presque. Après DAVSI, HADOPI, voilà LOPPSI 2 (loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure). Le cadre loi va institutionnaliser la surveillance généralisée grâce à des mouchards électroniques installés sans le consentement de l'intéressé par introduction au domicile ou piratage à distance de la machine cible.

Dans le même temps, on simplifie les procédures d'accès aux données personnelles. Aux oubliettes, les libertés individuelles. L'Etat prévoit aussi la création du fichier des fichiers nommé "Périclès" recoupant ainsi l'ensemble des autres déjà existant.

Pêle mêle, entre autres joyeusetés, nous aurons de la géolocalisation des internautes, le blocage de site (liste fournie par le ministère de l'intérieur), le filtrage d'une partie du web (ex: Google en Chine), etc.

Voilà, ne baissez pas les bras et pourrissez-leur leurs belles idées de maître du monde. Armé de quelques outils devenez anonyme et furtif pour protester et résister.

 

Enfin, nous y sommes presque. Après DAVSI, HADOPI, voilà LOPPSI 2 (loi d'orientation et de programmation pour la performance de la sécurité intérieure). Le cadre loi va institutionnaliser la surveillance généralisée grâce à des mouchards électroniques installés sans le consentement de l'intéressé par introduction au domicile ou piratage à distance de la machine cible.

Dans le même temps, on simplifie les procédures d'accès aux données personnelles. Aux oubliettes, les libertés individuelles. L'Etat prévoit aussi la création du fichier des fichiers nommé "Périclès" recoupant ainsi l'ensemble des autres déjà existant.

Pêle mêle, entre autres joyeusetés, nous aurons de la géolocalisation des internautes, le blocage de site (liste fournie par le ministère de l'intérieur), le filtrage d'une partie du web (ex: Google en Chine), etc.

Voilà, ne baissez pas les bras et pourrissez-leur leurs belles idées de maître du monde. Armé de quelques outils devenez anonyme et furtif pour protester et résister.

 

Après l'arrestation d'une camarade à Paris, membre très active d’un comité de soutien, de l’éditeur de "l’insurrection qui vient ", la série continue. Trois personnes se sont faites arrêtées sur Rouen et quatre autres sur la commune de Forcalquier. Il s’agit une nouvelle fois d’une tentative d’intimidation mais aussi une opération de banalisation et d'extension des lois d'exception contenu dans le cadre anti-terroriste.

L'Etat est par sa structure et par essence totalitaire, corrompu, autoritaire et injuste. La justice sociale n'existe pas. C'est une justice de classes: contre les pauvres, les insoumis, les marginaux, les ouvriers, les prostituéees, etc.

Contre la répression généralisée et l'Etat totalitaire, nous opposerons notre lutte, notre résistance et notre solidarité !

Quelques infos rapides sur les évènements locaux à Chambéry

Dans la nuit du 30 avril au 1er mai, une explosion a eu lieu dans une usine désaffectée de Chambéry (Cognin). une jeune femme est morte, un gars est à l'hôpital grièvement brûlé. l'explosion serait dûe à la manipulation de produits... explosifs.

Très rapidement l'enquête passe aux mains de l'anti-terrorisme (SDAT).

 

A côté de ça, un squat , les "Pilots" mène de nombreuses activités "sociales, culturelles et politiques" depuis 8 mois dans le centre-ville de Chambéry.Les habitants du squat apprennent que la Mairie veut les expulser et qu'ils passent au tribunal le 26 mai.

 

L'Italie comme d'autres pays d'Europe et plus largement l'Union Européenne accentue une xénophobie d'Etat par de nouvelles mesures anti-immigrés. Le dernier projet de loi institue des amendes pour entrée ou séjour illégale allant jusqu'à 10000 euros, une durée de détention en centre d'identification et d'expulsion (C.I.E.) augmentée de 2 à 6 mois et le délit de solidarité pour avoir hébergé ou loué un logement par une peine de prison jusqu'à 3 ans.

Le gouvernement a engagé sa responsabilité dans cette réforme par plusieurs votes de confiance histoire de mettre tout le monde au pas. Le gouvernement reste sur un schéma migrant-délinquants pour notamment plaire à une frange d'extrême droite à quelques pas des élections européennes. Cette propagande est bien relayé par les médias de masse avec des reportages chocs comme ceux réalisés à Lampedusa.

Rdv à la cimenterie à Forcalquier.

12H: Levée de rideau (repas tiré du sac)

14H: Tous illégaux ! Queles résistance ? (participation syndicat de la magistrature, militants RESF, anti-OGM, etc)

16H30: Projection

18H30: Intervention musical, apéro musical

19H30: Repas (amenez votre vaiselle et vos doigts)

20H30: Les mots du pouvoir et le pouvoir des mots, exposé/débat avec Eric Hazan, directeur des éditions de la fabrique sur l'antiterrorisme

22H: Fiesta, amenez vos disques

Comité de sabotage de l'antiterrorisme

 Contact: csa.forcalquier (-/chez/-) gmail.com

www.soutien11novembre.org 

La Legal Team et la Medical Team ont été créées en vue d’apporter un soutien juridique et médical à l’ENSEMBLE des manifestantEs venuEs pour le contre sommet de l’OTAN. Par respect des personnes et du fait des procédures en cours, nous ne pouvons communiquer que des informations générales. Ces chiffres ne représentent que les données que nous avons actuellement collectées. Nous travaillons encore sur celles-ci afin de les affiner et de les compléter : nous récoltons toujours des témoignages (http://94.23.41.50/spip/spip.php?article108 ) et nous sommes en contact avec d’autres groupes et associations avec lesquels nous tentons de recouper nos informations.

En ce qui concerne la Legal Team :
- nous estimons avoir traité plus de 1700 appels concernant des faits de répressions policières Les témoignages font état :
- du harcèlement des forces de polices contre les personnes qui préparaient le village (contrôles et prises d’identité, incursion de la BAC sur le village, etc.)
- de la mise en place de "check point", le dimanche 5 avril à toutes les sorties du village afin de confisquer tous les tracts, drapeaux, mais aussi appareil photos, caméras, avec des palpations réalisées sur des femmes par des "policiers-homme". Ces témoignages permettent aussi de recenser :
- 27 personnes bloquées à la frontière ont été signalés, dont 3 ont saisi le tribunal en référé (qui ont été rejetés)
- 690 personnes ont été signalées retrouvées après une disparition, une hospitalisation ou une arrestation
- 464 arrestations ont été confirmées
- 34 gardes à vue ont été signifiées par la police directement à la Legal Team, mais le nombre réel de gardes à vue reste impossible à déterminer : plusieurs centaines de personnes ayant été arrêtées sans que la procédure ne soit respectée (personnes arrêtées plus de 4 heures qui sont restées le main attachées dans le dos, sans pouvoir boire, sans que leurs droits ne leur soient indiqués, voire même l’inverse car certains représentants des forces de l’ordre se sont permis de dire "ici, vous n’avez plus aucun droit")
- 5 personnes ont été convoquées ultérieurement
- 8 personnes ont acceptées une comparution immédiate
- 4personnes ont décidé d’être jugé ultérieurement
- 2 personnes font l’objet d’une instruction
- 8 personnes ont été signalées hospitalisées à la Legal Team mais ce chiffre doit être complété par ceux de la Medical Team.

Medical Team :
- le jeudi 02 avril, la Medical Team a pris en charge une trentaine de blessés
- le samedi 04 avril, un millier de personnes ont bénéficié des soins de la Medical Team pour de multiples raisons : épuisement, grave déshydratation, panique, été de choc, irritations et problèmes respiratoires liés aux gaz lacrymogènes, hématome(s) et plaie(s) ouverte(s) dus aux tirs tendus, flashball et aux projectiles métalliques contenus dans les grenades assourdissantes.
- un certain nombre de blessures graves ont été répertoriées : plaies ouvertes à la tête et aux jambes, crise cardiaque (parmi ces blessés, deux journalistes et un membre de la Medical Team). Certaines personnes ont été contraintes à des arrêts de travail.

1700 appels concernant des faits de répressions policières, 464 arrestations confirmées, plus d’un millier de personnes pris en charge par la Medical Team, la ministre de l’intérieur en conclut : « Il parait qu’il y avait trop de forces de police, que c’était disproportionné, qu’il allait y avoir des violences policières, il n’y en a pas eu. »* *Michèle Alliot-Marie, Assemblée Nationale, 07/04/09

 

Source: www.antirepression.org

Le câblage du pylône a pris feu dans la nuit du mardi 21 au mercredi 22 avril. La mise en place de cette antenne 3G a fini par échauffer les esprits jusqu'à provoquer la combustion.

Cela ne fait que retarder l'échéance de la mise en service de quelques semaines. 

Cette année encore, à l’occasion du 1er mai, nous invite toutes celles et ceux qui se retrouvent dans les idées et pratiques libertaires à nous rejoindre pendant le cortège de la journée de lutte et de grève universelle.

Après, si le temps le permet, nous aimerions passer l’après-midi à lire, discuter, se rencontrer... en vue des luttes présentes et futures autour de la table de presse et d'un déjeuner tiré du sac.


A bientôt !


Le collectif Calucha


NB: le rendez-vous pour le départ de la manif est à 10H au rond point de l'Europe

Merci, merci à "nos" élus dont la maîtrise d'eux-mêmes touche à l'infaillibilité mais qui savent quand le besoin s'en fait sentir donner un sens au viril réflexe du coup de poing dans la figure. Que ferions-nous sans ces fiers dirigeants prêts à jeter leur corps dans la mêlée au mépris de tout danger ?

Allons, broutons en paix, nos bergers veillent... veillons juste à ne pas copiner avec le grand méchant loup pour éviter les coups de bâton.

Voir article du Dauphiné Libéré 

Nous participons cette année au festival du rassemblement des lunes dans le Queyras qui aura lieu les 29,30, 31 mai et 1er juin. Voici leur site.

Nous apporterons nos tables de presse avec les éditions du Monde Libertaire et éditions CNT-AIT et d'autres brochures diverses mais le tout à prix libre.

Nous  animerons également trois projections débat:

- "Rendez-nous nos trottoirs", reportage au cœur de la pute pride et des assises de la prostitution 2008 avec le réalisateur du DVD, Thomas Slut et l'association Cabiria de Lyon (sous réserve)

- "Ceci n'est pas une simulation", Court-documentaire "une catastrophe a été niée à Tchernobyl et depuis, le pouvoir met tout en place pour orchestrer sa prise en main" avec nous-mêmes

- "Busqueda Piquetera", documentaire de 2003 qui donne la parole aux piqueteros du MTD Solano (Movimiento de trabajadores desocupado/Mouvement des Travailleurs Désoccupés) et montre leurs expériences d'auto-organisation

Nous serons très heureux de rencontrer les sympathisants et sympathisantes de l'anarchie à cette occasion. 

Communiqué CNT-AIT(05)

Compagnon(e)s,


L' union locale CNT AIT 05 organise ce samedi 11 avril une projection du documentaire 'Busqueda piquetera' sur le Mouvement des Travailleurs désoccupés et leurs expériences d auto-organisation .


Cette projection suivie d un débat est organisée en solidarité avec les compagnons de la fabrique autogérée 'Disco de oro' de San Martin en argentine.


Venez nombreux !


SAMEDI 11 AVRIL

20 h 30

SALLE DU CONSEIL

A GUILLESTRE

Avignon, mercredi 8 avril, 20 H : Récits, sons et images des luttes autonomes italiennes des années 70.

Un important groupe d'antiracistes, après avoir distribué de courts textes sur les luttes désespérées des émigrés enfermés dans les CIE (NDT: équivalent à Centre de Rétention Administrative) de Turin, Milan, Bologne , Rome, ont affiché une banderole contre les centres pour émigrés sans papier où les injustices, les violences contre ceux qui résistent à la déportation sont devenues quotidiennes. Une nouvelle loi raciste a établi que les clandestins peuvent être enfermés jusqu'à 6 mois multipliant par 3 ainsi la durée de détention administrative pour des hommes et des femmes qui sont coupables d'être nés dans des pays pauvres et d'avoir tenté de fuir la misère, la guerre, la faim.

Le gouvernement de Silvio Berlusconi a renforcé vendredi l'arsenal de ses mesures sécuritaires en adoptant un décret-loi qui réglemente notamment les patrouilles de citoyens en ville, un phénomène controversé surtout répandu dans le nord du pays, fief de la droite et en particulier du parti anti-immigrés de la Ligue du nord.

La tension ne retombe pas au CIE (NDT: l'équivalent des Centres de Rétention Administratif en France) de l'avenue Brunelleschi à Torino (Italie) : la prolongation de la détention à 6 mois et les injustices quotidiennes soulèvent chaque jour de nouvelles protestations.

Lampedusa, endroit douloureux où les frontières de la haine et du racisme élèvent leurs murs, est le symbole concret de la guerre contre les pauvres qui est en train de déchirer l'Europe. Maroni (2) veut en faire une énorme prison, mais qui sème le vent récolte la tempête : pendant la révolte/soulèvement des immigrés tunisiens, le mercredi 18 février, une grande partie de ce camp de concentration est partie en fumée, brûlée par la colère sourde de personnes entassées comme des bêtes en attente d'être déportées. Depuis des semaines le feu couvait sous la cendre des espoirs perdus de ceux qui, pour gagner leur vie l'ont auparavant risquée dans le désert et en mer.

Le commniqué en pdf 

 

3 personnes sans papiers, qui devaient être expulsées vers le Maroc, sont débarquées.

 

Lundi 2 mars, trois sans-papiers devaient être expulsés par bateau vers le Maroc. Au courant de l'expulsion de Mohamed NGADI, qui avait déjà refusé physiquement deux fois l'expulsion (voir tract), une quinzaine de personnes ont occupé le ferry pendant plus de deux heures. Le capitaine a demandé le débarquement des trois sans-papiers au préfet. Ils ont été reconduits aux centres de rétention de Sète et Marseille dans la soirée.

 

Ce mercredi 4 mars 2009 restera un mauvais jour pour le pays du Gapençais

Un de ses sites les plus emblématiques et les plus fréquentés du Gapençais est aujourd'hui défiguré et sera bientôt soumis à de néfastes influences sur notre santé.

Il s'agit d'un site remarquable par sa qualité paysagère, face à la falaise de Céuze et à celle de Bure. Un site exceptionnel pour sa fréquentation par des espèces d'oiseaux d'une diversité unique en France, attirées ici par des zones humides et par ce passage migratoire particulier connu de nombreux géographes européens sous le terme de "seuil de La Freissinouse" :

Il s'agit du site du Lac de Pelleautier (ou de La Motte Flottante, comme vous voulez !)

Quand ? : mercredi 4 mars 2009 à 18:30

Où ? : radio kaléidoscope, 97 fm et sur le net

Mercredi 4 mars à 18h30, "le dialogue social" parlera de l’urbanisme à Grenoble, à travers un exemple caractéristique, le projet GIANT (Grenoble Isère Alpes Nano Technologie) ou l’extension du centre-ville sur le polygone scientifique.

Quelle ville est en train de se dessiner pour demain ?

Quels sont les projets de nos élus pour Grenoble ?

Ces projets, qui vont profondément transformer la ville, vont-ils dans un sens souhaité par les habitants ?

Pour l’occasion, ils auront l’honneur d’avoir comme invités Corinne et Aziz, de l’association pour un urbanisme participatif "les zygourates", et Benoît, habitant à Grenoble.

Pour plus d’infos :

- www.ville-grenoble.fr

- www.region-grenoble.fr

- www.piecesetmaindoeuvre.com

"LE DIALOGUE SOCIAL", c’est tous les 1ers mercredis du mois, à 18h30 sur Radio Kaléidoscope, 97 fm ou sur le site www.radio-kaleidoscope.net

Un pourvoi en cassation a été déposé par le collectif qui s'oppose à la construction d'une antenne pour la téléphonie mobile 3G qui doit s'élever du haut de ses 25 mètres sur la commune de la Freissinousse et de Pelleautier.

Pour marquer leur opposition au projet, ils ont bloqué l'accès au chantier de cette antenne mise en place par la multinationale Orange Business. L'autorisation du conseil municipal a validé ce projet sur la commune. Cela montre encore une fois les limites du pouvoir mis en place et du parlementarisme en général quelque soit l'échelle: une fois élu... . Les forces de répression étaient venus en nombre pour cette manifestation. Ils étaient aussi nombreux que les manifestants: un comble.

La bataille légaliste du collectif devrait bénéficié de la jurisprudence qui a permis quelques succès en France, notamment grâce aux dernières études scientifiques en la matière (rapport Bio initiative). Prompt à pomper de l'argent public, La direction régionale Rhône-Durance de France-Télécom rappelle que cette implantation «s'inscrit dans le cadre d'un programme de l'État qui demande la couverture des axes à grande circulation. Ce qui guide cette implantation n'est pas une recherche de rentabilité». Il faut quand même savoir que pour ces décisions d'investissement, les collectivités se reportent sur des cabinets de consultants féodés aux multinationales de la Télécommunication (Bolloré, Orange Business, Bouygues Télécom, etc). La mise en place de ces relais de télécommunications est surtout faites pour vendre toujours plus de services et si le financement est public en grande partie, le profit est exclusivement privé.

Cinq semaines de grève pour ne rien obtenir: cela s'appelle la politique du pourrissement. Le gouvernement français l'a sciemment utilisé misant sur l’affaiblissement progressif du mouvement ou une radicalisation du mouvement initiale qui pourrait créer des dissensions et aussi justifier une intervention musclée des forces de l'ordre. Mais le mouvement ne s'est pas essoufflé.

Des barrages se sont dressés et la paralysie de l'économie a gagné l'île. Le gouvernement n'a qu'une réponse à offrir aux mobilisations guadeloupéennes: la répression et l'envoi de toujours plus de forces de l'ordre. La colère fasse à tant de mépris est forcément légitime. Mais ne nous y trompons pas quand même, la colère est certes légitime mais bien canalisée. Le LKP (collectif contre l'exploitation) n'est pas une émanation de la base mais un conglomérat d'organisation où une personne parle pour tous. Se pose alors la légitimité de cette représentation unique.

Rassemblement sos tout-petits, service d’ordre fasciste. et pendant ce temps-la, la police …


Ce samedi, l’association catholique SOS tout-petits organisait une prière publique devant l’hôpital de La Tronche afin de « commémorer » les « 7 millions d’enfants morts » depuis la légalisation de l’avortement. Les pros-vie, tels qu’ils se nomment eux-mêmes pour atténuer le caractère nauséabond et mortifère de leurs revendications anti-avortement et anti-choix, organisent régulièrement des manifestations publiques où ils agitent des chapelets et récitent des psaumes afin de culpabiliser et de déstabiliser les femmes venues avorter.

...

Le chevalier blanc du parquet de Gap, M. Rémy Avon, substitut du procureur est en croisade. Ce type est dangereux. Il fanfaronne dans la presse de poursuivre au pénal une consommatrice prise avec 0,5 gramme d'herbe. Cela signifie pour elle une grosse amende et une inscription au casier judiciaire. Avec lui, c'est tolérance double zéro.

Nous nous réunissons au centre social du centre ville (en-dessous de la bourse du travail) dans la salle Grenette. L'accès se trouve sur la place Grenette (à côté de la maison d'arrêt). Nos réunions sont ouvertes aux personnes intéressées par notre collectif et nos idées. Le calendrier des réunions est le suivant:

- 19 février 2009 de 18H30 à 21H

- 5 mars  de 18H30 à 21H

- 19 mars de 18H30 à 21H

- 2 avril de 18H30 à 21H

- 16 avril de 18H30 à 21H

- 30 avril de 18H à 20H

- 14 mai de 18H30 à 21H

- 28 mai de 18H à 20H

- 11 juin de 18H30 à 21H

- 2 juillet de 18H30 à 21H

- 16 juillet de 18H30 à 21H

Un document classé « confidentiel défense » a été publié sur le site de la Commission d’enquête citoyenne en janvier 2008.

Il s’agit du compte rendu de l’opération Amaryllis adressé au Chef d’Etat major, l’amiral Lanxade, du 27 avril 1994, par le Colonel Poncet.

  Le 14 janvier 2009, lors d’une enquête préliminaire de la Direction Centrale des Renseignements Intérieurs (DCRI), suite à une plainte du ministre de la Défense, le webmaster de la CEC a été entendu pendant 4 heures puis raccompagné à son domicile par quatre enquêteurs de la DCRI pour qu’il retire de son ordinateur et du site internet de la CEC, le compte rendu du colonel Poncet.

En tant qu'anarchiste, nous ne pouvons nous réjouir qu'une décision de justice est finie par l'emporter. Nous préférons le débat et la lutte collective.

Les médias ont, comme d'habitude dans ce genre d'affaire, monté les uns contre les autres: d'un côté les grands randonneurs motorisés avec les commerçants et les élus du Champsaur et du Valgaudemar, de l'autre les associations comme le Club Alpin Français, Mountain Wilderness, la Société alpine de protection de la nature (SAPN), le Collectif des associations opposées aux loisirs motorisés (Calm), la Ligue de protection des oiseaux (LPO) et des individus.

Cette affaire aurait pu susciter un débat intéressant sur les loisirs et le transport et la décroissance nécessaire ou la privatisation des espaces publics. Ces croisières automobiles ont toujours servi les constructeurs automobiles et le lobby pétrolier même si elles sont amateurs.

Pour résumer, la préfecture a délivré l'autorisation; le tribunal administratif a cassé cet arrêté, les organisateurs sont allés outre avec l'appui de maires de communes environnantes et ils sont poursuivis en justice par la très mégalo-médiatico association "Mountain Wilderness". Prochain round l'année prochaine.

Auteur:  Coordination Nationale des Comités de Défense des Hôpitaux et Maternités de Proximité

Le Projet de loi « Hôpital, Patients, Santé, Territoires » sera présenté à l’Assemblée Nationale le 10 février. Il est dans la stricte continuité des plans Hôpital 2007 & 2012, du rapport LARCHER, des fermetures autoritaires de services et des concentrations hospitalières imposées par les ARH.

Ce projet de loi renforce l’autoritarisme et le centralisme. Il tourne le dos à toute démocratie sanitaire.
Il ne tient pas compte des besoins et nie les dégâts humains, sanitaires, économiques et écologiques occasionnés par la politique sanitaire suivies.
Ce projet de loi a été établi sans réelle consultation. Mme BACHELOT maintient de manière mensongère dans la presse qu’elle a reçu à plusieurs reprises toutes les parties prenantes, dont les usagers : elle ne parle que de ceux qui partagent sa vision réductrice de la santé, sans doute.

Auteurs: Michel Sitbon | Bruno Gouteux (La Nuit rwandaise)

Depuis des années de nombreux citoyens français rassemblent les preuves de l'implication française - militaire, diplomatique, financière - dans le génocide des Tutsi du Rwanda. Ceci afin de mettre un terme à l'impunité des responsables français complices de l'élimination de plus d'un million de personnes.

Jean Carbonare, qui vient de nous quitter, alertait dès 1993, soit plus de quinze mois avant le début du génocide d'avril 1994. Il dénonçait alors la responsabilité française dans ce qui était en train de se préparer au Rwanda avec l'assentiment - si ce n'est l'aide et les encouragements - de nos dirigeants de l'époque - Mitterrand, Président de la République, Léotard, ministre de la Défense, Védrine, secrétaire général de l'Elysée, Sarkozy, ministre du Budget.

L'Association de Défense de l'Environnement la Roche (ADER) et les Collectifs 04/05 pour un environnement électromagnétique compatible avec la Santé organisent une conférence-débat:

Le vendredi 13 février 2009 à 20h30 à l'amphithéâtre du Pôle Universitaire de Gap (IUT) rue Bayard
Avec P. Le Ruz, Dr en physiologie, expert auprès du Conseil de l’Europe,
M. Cendrier chargé de l'information scientifique de Robin des Toits,
A. Paulien technicien en télécommunication, Drs A. et P. Halimi de l’Association Santé Environnement Provence.

Cela fait suite entre autres à l'implantation d'une antenne relais "3G" de 25 M de haut au-dessus du lac de Pelleautier. Voir le tract du collectif.

L'association Mountain Wilderness a vu deux de ces dossiers juridiques aboutir. Le premier s'est conclu par une condamnation et une amende et des dommages et intérêts pour un total de 13 000 euros en première instance contre l'association des Grands Randonneurs Motorisés. Ils avaient en effet utilisé des chemins non autorisés. En fait, de leurs propres aveux, ils ne savent pas lire une carte IGN. Ce sont de piètres randonneurs.
 Le deuxième s'est conclu par la décision du tribunal administratif de Marseille d'annulation  de l'édition 2006. C'est un peu risible. Cela permet quand même de mettre la pression sur la préfet des Hautes alpes qui doit prendre sa décision pour l'édition de cette année. A suivre.

Un collectif ainsi nommé s'est permis de démonter les antennes WIFI installées contre leur avis sur la commune de Saint-Paul-sur-Ubaye. Elles avaient été commandées par la Communauté de communes de la vallée de l'Ubaye et installées par Orange Business pour réduire la fracture numérique et augmenter les recettes de cette entreprise: 84 000€ pour cette installation.

Je salue ici ce geste et les invite à ne pas s'arrêter en si bon chemin. Vous pouvez bien faire de même pour les antennes de télévisions car ce canal déverse depuis trop longtemps ces ordures et son flot de mensonges et de manipulations dans nos foyers.

Ne vous inquiétez pas, la Section Anti Terroriste généralement prompt à aller cueillir les activistes dans les petits villages en France va sûrement sonner à leurs portes.

D'après le journal le Dauphiné Libéré, "À ce jour, au moins huit collectifs sont constitués dans les Hautes-Alpes (La Roche-des-Arnauds, Ribiers, Champoléon, Gap, La Freissinouse, Savournon, Embrun et Montmaur) et quatre dans les Alpes-de-Haute-Provence (dont Robin des Lauzes)."

"Plusieurs collectifs du 04 et du 05 organisent une réunion d'information sur les dangers des ondes électromagnétiques vendredi 13 février à 20 h 30 à l'amphithéâtre de l'IUT de Gap, rue Bayard. Cette réunion est coordonnée par l'Ader (Association de défense de l'environnement de La Roche-des-Arnauds)."

Suite aux différentes actions qui se sont tenues contre les responsables de la crise: capitalistes et politiques, une intervention de quelques 300 personnes a eu lieu lors de la conférence de presse annuelle de tous les politiques du pays le 31 décembre dernier. Toutes ces actions marquent le réveil d'une société trop longtemps apathique.

Ils devaient évoquer l'année politique sur le point de finir dans le cadre douillet de hôtel Borg proche du parlement. Ils n'en feront rien. « Nous les avons déjà écouté pendant longtemps, nous n'avons pas besoin d'entendre plus de merde ».

Après quelques jets d'œufs pourris, la foule a envahit l'hôtel où devait se tenir la conférence. Les manifestants étaient déterminés à arrêter la rhétorique politicienne. Certains ont saboté le matériel de télévision. Le show était annulé.

La police a chargé avec du spray au poivre pour repousser les manifestants dehors. Dans le même temps, le premier ministre n'a pas pu rentré dans l'hôtel et les autres politiciens partaient par la porte de derrière. La chaine de télévision a dans cette affaire perdu le soutien financier du numéro un de l'aluminium en Islande: Rio Tinto Alcan.


Le texte du récit en anglais et quelques photos sont accessibles à l'adresse: http://aftaka.org/2009/01/08/activists-stop-political-discussion-in-a-live-tv-show

Voici deux autres récits des précédentes actions: 1 2

Les attaques contre la gouvernance sont aussi présentes en Lettonie, Bulgarie et précédemment en Grèce. La prise de conscience se fait et beaucoup voient les limites des Etats et de la gouvernance capitaliste pour leur propre émancipation. De toute façon, nous n'avons pas besoin d'eux.


...

Article extrait du blog http://anars56.over-blog.org/

 

L’emballage est beau : « mettre tout un service public au service des demandeurs d'emploi et aux services des entreprises ». Il s’agirait de décloisonner deux organismes, Anpe et Assedic, inadaptés à un retour rapide à l’emploi.

Que la situation actuelle soit imparfaite, nul ne le conteste. Mais le remède risque d’être pire que le mal…

Quelques vérités…

Déjà, ce n’est pas cette fusion qui va créer par elle-même des emplois.

Par ailleurs, s’il y a officiellement près de 2 millions de chômeurs et chômeuses, les offres « en tension » sont estimées (sans que ce chiffre ne soit fondé sur des enquêtes fiables) à 500 000, dont des emplois dans le service aux personnes qui ne sont pas à temps plein, ni durables. Y’aura pas de boulot pour tout le monde !

Rappelons qu’une bonne indemnisation des chômeurs permet à ceux-ci de trier les postes qui leurs sont offerts. Du coup, il est plus difficile aux patrons qui paient mal ou qui imposent des conditions de travail pénibles de rechigner aux revendications des salariés. Ils ne peuvent plus faire le chantage : « il y en a 10 comme toi qui attendent dehors » vu que les chômeurs préféreront toucher leur revenu de remplacement plutôt que bosser dans de telles conditions ! Un chômage bien indemnisé renforce donc les salariés dans leurs luttes. C’est un appui qui permet de tirer les salaires vers le haut. C’est ce qu’ont bien compris patronat et gouvernement apparemment…

 

Le prochain numéro du « Monde diplomatique » (janvier 2009, en vente en kiosques : 4,50 euros), contiendra un dossier de cinq pages : « Qui sont les anarchistes ? », illustré par des œuvres de Paskua.

Au sommaire de ce dossier :
– « Appellations peu contrôlées », par Jean-Pierre Garnier ;
– « Une indocilité contagieuse », par Claire Auzias ;
– « CNT, les clés de l’énigme espagnole », par Angel Herrerín López ;
– « En Extrême-Orient aussi… », par Cho Se-hyun ;
– « L’infréquentable Pierre-Joseph Proudhon », par Edward Castleton ;
– « Honte au suffrage universel ! », texte inédit de Proudhon.
Ces textes seront disponibles en accès libre sur le site Internet du « Monde diplomatique » (http://www.monde-diplomatique.fr) début mars 2009.

En revanche, dès les premiers jours de janvier, pourront être lus sur le site Internet du « Monde diplomatique »  les textes suivants :
– « Une tradition révolutionnaire et philosophique », par Daniel Colson ;
– « L’écologie anarchiste d’Elisée Reclus », par Philippe Pelletier.

Au moment où la question du « retour à l’Etat » est presque partout posée, comment ne pas se demander quels intérêts il sert ? La corruption politique prend aussi des formes que la loi ne sanctionne pas.

Il y a un an, en janvier 2008, l’ancien premier ministre britannique Anthony Blair a été recruté par la banque américaine JPMorgan Chase comme conseiller à temps partiel. Un temps partiel correctement rémunéré : 1 million de livres sterling par an (1,06 million d’euros). Imagine-t-on que JPMorgan eût concédé une telle sinécure à M. Blair si, lorsqu’il résidait au 10 Downing Street, ce dernier avait pris des mesures honnies par les banques, en vue, par exemple, de prévenir un effondrement financier ? Et est-ce tout à fait un hasard si M. Gerhard Schröder devint en mars 2006, moyennant 250 000 euros par an, conseiller d’une entreprise de pipe-lines, filiale de Gazprom, qu’il avait lui-même portée sur les fonts baptismaux du temps où il était chancelier d’Allemagne ? Un de ses camarades sociaux-démocrates jugea avec acidité : « Je ne peux m’empêcher de trouver un peu indigne qu’un homme d’Etat soit à ce point obsédé par l’argent. »

Je porte à votre lecture un texte intéressant d'un haut-alpin sur la candidature de Pelvoux pour les JO d'hiver de 2018. Je l'ai repris sur le site du Comité Anti Olympique d'Isère.

 

Pourquoi je suis contre une candidature haut-alpine

aux Jeux Olympiques de 2018


Bien qu'ayant grandi dans les Hautes-Alpes, je n'ai pas connu la ruée vers l'or blanc qui ont marqué le territoire dans les années 60. Je n'ai connu que la suite logique : un département où 80 %1 de l'économie est touristique. Je n'ai connu que le rythme schizophrénique d'une ville qui jongle entre les « saisons mortes » et les « rushs touristiques ».

Aujourd'hui, quelques entrepreneurs fous attisent l'intensité de ce rythme maladif sous couvert d'oxygénation de l'économie locale. Mais en réalité, c'est une asphyxie sociale et écologique qui se fomente insidieusement. Le dernier projet de cette fuite en avant ? La candidature de Pelvoux à l'organisation des Jeux Olympique 2018.

SABOTAGE OU TERRORISME ?


Les syndicats de la CNT-AIT de la région Rhône-Alpes expriment leur entière solidarité avec les inculpés dans « l’affaire du sabotage des caténaires » et exigent la libération immédiate des deux personnes qui restent otages de l’État français.

Par ailleurs, nous dénonçons l’amalgame entretenu volontairement par la démocratie capitaliste entre le sabotage, que nous revendiquons comme moyen de lutte traditionnel des travailleurs organisés, et le terrorisme. Le véritable terrorisme c’est l’exploitation et la domination de l’homme par l’homme (avec l’État comme premier exécutant.)


LA GRÈCE SOUS L’OPPRESSION


La sauvagerie capitaliste a montré une fois de plus son vrai visage en prenant la vie d’Alexandros, jeune lycéen grec de 15 ans assassiné par les sbires du capital. Nous saluons les réponses du peuple grec à la barbarie étatique. Nous demandons la libération de tous les insurgés détenus pour avoir manifesté et avoir défendu le droit à la vie et à la dignité humaine.



Syndicat Interco de l’Isère

B.P. 223 - 38405 St Martin d’Hères cedex

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Décisions sans concertation

 

La lutte au sujet de la nouvelle ligne à voie rapide entre Turin et Lyon (T.A.V.) est arrivée à un point crucial.

Le 5 décembre l'Union Européenne a annoncé la confirmation du financement à hauteur de 671 millions d'euros décidé l'été 2007. Les conditions demandées par L'UE ont été respectées et le projet TAV , suspendu depuis la révolte populaire de 2005 pourrait repartir. L'UE demandait la présentation des projets et la confirmation de l'approbation des populations concernées . Les gouvernements italien et français ont déposé un nouveau dossier avec les nouveaux tracés, en garantissant que l'opposition à ce projet est désormais résiduelle.

L'observatoire technique Virano qui aurait du discuter des questions inhérentes au projet a été mis à l'écart de tout : les projets n'ont pas été présentés ni discutés.

Le 2 décembre Antonio Ferrentino , président de la communauté Montana Bassa , Val Susa et l'ingénieur Angelo Tartaglia , un des deux techniciens qui ont représenté les administrations de Val Susa à l'intérieur de l'observatoire , se sont rendus a Bruxelles pour une rencontre avec Laurent Brinhorst , le coordinateur du projet Européen n°6, la ligne TGV Turin Lyon. Brinkhorst , après avoir appris que l'observatoire n'avait ni lu ni discuté le dossier présenté conjointement par les gouvernements français et italien, est resté surpris en affirmant être toujours en contact avec Mario Virano , le président de l'observatoire qui l'aurait rassuré sur le fait que l'opposition au projet était désormais infime.

L'absurdité des propositions de l'observatoire technique est en train d'arriver à un point de non retour: réponses simplistes et idiotes des plus absurdes.

 

Ça sent l'attentat "terroriste" à plein nez, c'est gros comme une Twin Tower. Va bien leur falloir ça pour mater l'insurrection qui vient. Histoire de reformer les rangs, souder le lien social jusqu'à la pétrification, mille fois plus rapide que les dimanches dans une galerie marchande de Carrouf. On a déjà les noms : les "ultra-anarcho-autonome-de-gauche-révolutionnaires" et maintenant on a l'odeur de la dynamite du Printemps. Un bon gros attentat de derrière les fachos dans un marché de Noël par exemple ou dans un hypermagasin de jouet avec plein d'enfants, rien de tel pour l'unanimité de la pensée unique couleur de bottes. Histoire de faire péter la star cup des dealers d'armement, de vidéo-surveillance et de fichage, d'exploser les CA des dealers d'horreur en boucle et autres investisseurs à la Carlyle. Histoire d'adorer nos gentils hommes verts et bleu noirs arpentant la cité avec leur rassurante mitraillette en étalant leur intelligence et leur délicatesse non moins rassurantes que celles de leur chien. L'armée et la flicaille pour tout horizon, nos modèles à tous d'ultime servilité volontaire. T'as perdu ton job dans une directive Bolkenstein ? : on embauche à la maison de l'identité nationale et de l'intégration des poulagats et chez les matons. C'est des vrais eux, pas des feignants, quoique fonctionnaires.

Pleurez pas ! On va l'avoir notre Patriot Act version française.

Valérie

Dix-neuf militaires issus du 2e escadron du 4e Régiment de Chasseurs Alpins ont rejoint les 2800 militaires déjà présents pour défendre les intérêts économiques présents et futurs (le pays regorge de ressources: métaux, pierres précieuses, gaz et pétrole) et mater ce pays de terroristes.

La course "tirer, treuiller, pousser, chaîner, pelleter" revient une nouvelle fois dans les vallées du Champsaur et du Valgaudemar. Cette année, on innove. On offre des arbres aux participants (pour quoi faire d'abord ?) et des sous à l' association "Good Planet" crée par Yann Arthus-Bertrand. Rien de bien nouveau, ce concept s'appelle "pollueur-payeur". Il permet d'ailleurs aux Etats-Unis de polluer plus car ils en ont plus et à Total-Elf-Fina de dégueulasser nos plages. Pour quelques euros de plus, on fait accepter tout et n'importe quoi.

Ne nous y trompons pas, cette course n'est qu'une manne financière en période touristique creuse, et les 400 participants, souvent accompagnés de leur famille préférant aller skier (ça tombe bien, l'hôtel est au pied des pistes) sont une véritable aubaine pour les deux vallées. C'est la pression de deux vallées, reculées et peu peuplées, qui s'exerce. Tant que l'argent rentre, on peut bien fermer les yeux. N'est-ce pas M. Dusserre (président du conseil général et élu du Champsaur) ?


En Grèce, les émeutes continuent à Athènes, mais le calme est plutôt revenu à Thessalonique. Encore mieux : les gens commencent à s'organiser ! Lundi, des compagnons du mouvement Antiautoritaire et d'autres militants ont commencé à occuper des bâtiments municipaux dans les quartiers pour causer de leur problèmes.


Déjà deux lieux antiautoritaires sont ouverts : sur le bâtiment municipal du quartier (arrondissement ?) de Sikes, on peut lire une banderolle avec : "Solidarité avec toutes les personnes arrêtées lors des événements de décembre 2008"


A l'école de théâtre de Théssalonique, occupée par les Antiautoritaires, d'autres anars, et des étudiants depuis le 7/12 on peut lire : "Aucune paix tant que la violence d'état continue !"


Enfin, ayant épuisé tout leur stock national de gaz lacrymos, l'état grec en a commandées à l'Allemagne et à Israël. Les étudiants dans une des facs occupées (la plus grande de Thessalonique) ont ainsi décidé de décorer leur arbre de Noël avec des cartouches vides de lacrymos jetées par les flics plutôt qu'avec des jouets et bijoux.


Solidarité internationale !

Inondation du site nucléaire du Tricastin : "Sortir du nucléaire" demande d'urgence des mesures de radioactivité indépendantes


Dans la nuit de dimanche à lundi, un plan d'urgence interne a été déclenché sur le site nucléaire du Tricastin, du fait de l'inondation des installations nucléaires SOCATRI-AREVA et BCOT-EDF. Cette alerte est due à la montée des eaux de la Gaffière, le fameux cours d'eau qui traverse le site du Tricastin, et *qui a été contaminé à plusieurs reprises ces dernières semaines* - et particulièrement du fait de la grave fuite d'uranium de début juillet.

Ce blog a pour but de regrouper les informations des différents secteurs en lutte dans le département des hautes-alpes dans une optique de convergence et de résistance ensemble. C'est une émanation de l'assemblée générale des grévistes de l'Education. Vous pourrez y retrouver les différentes dates de mobilisations, actions, initiatives des uns et des autres.

L'adresse: http://grevistes05.hautetfort.com

Les radios associatives sont amenées à disparaître du au passage au numérique. En effet, une directive européenne stipule l’arrêt de la bande FM en 2012. Cette dernière sera laissée aux industriels de la téléphonie portable.

Les radios émettront alors un signal numérique sur la bande III (fréquences plus élevées que la FM). Dès 2009, le CSA demande aux radios de faire de la double diffusion FM/numérique.

Tout le monde devra alors changer son transistor et acheter un récepteur numérique (prix moyen 150 euros).

La diffusion en numérique présente de moins bonnes qualités que la FM : plus faible taux de recouvrement géographique que la FM, encodage audio (qualité du son) très mauvais (64 kbps).

La norme numérique d’encodage (le T-DMB) choisie par le ministère de la Culture est une norme spécialement adaptée à la vidéo et pas à l’audio. Une possibilité de plus pour les radios commerciales de doubler leur chiffre d’affaires publicitaires (audio et vidéo). De plus, cette norme sera uniquement française, les autres pays européens ayanyt choisi une autre norme non compatible avec le T-DMB (le DAB+).

Gap (05)
La Confédération Nationale du Travail - Association Internationale des Travailleurs (CNT-AIT) organise une projection débat sur la résistance et l'organisation collective avec l'exemple des travailleurs non-occupés argentins (Piqueteros). Le documentaire "Busqueda Piquetera" sera projecté suivi d'un débat. Mercredi 19 novembre à partir de 20H à la salle Dumart Av. commandant dumont (entre intermarché et le lycée nord).

BUSQUEDA PIQUETERA

Film de Jeanne GAGGINI et David PLANQUE
Documentaire - 62 mn - Autoproduction - France 2005

Les manifestations, émeutes et pillages de décembre 2001 ont révélé à la scène internationale la grave crise économique que traverse l’Argentine.

Cependant dés le milieu des années 90, les licenciements massifs ont poussé les plus pauvres à s’organiser collectivement pour faire face à la misère.

En dehors des structures syndicales ou politiques, apparaissent des mouvements de chômeurs et les premiers « piquetes » blocages de routes.

A travers cette nouvelle pratique se développe une forme d’organisation basée sur l’horizontalité et une recherche constante d’autonomie face aux institutions.

Tourné en 2003, BUSQUEDA PIQUETERA donne la parole aux piqueteros du MTD Solano (Movimiento de trabajadores desocupado).

 

Cette année, la petite place de Gentioux avec son monument aux morts où un petit garçon montre du poing fermé l'inscription "Maudite soit la guerre !" était noire de monde (plusieurs centaines de personnes).
Cette affluence fut due en partie au rassemblement à cette occasion d'un certain nombre de fédérations de la Libre Pensée et la venue également de Marc Blondel -le nouveau secrétaire général de la Libre Pensée et l'ancien secrétaire de FO-, et ayant axé sur le thème des "90 ans de la réhabilitation des fusillés pour l'exemple".

Pour la première fois également avait été monté à proximité du monument un stand couvert où l'on pouvait y retrouver les Editions du Monde Libertaire et les Editions Libertaires ainsi que le Club du Livre Libertaire, le CIRA de Marseille, Creuse-Citron (le journal de la Creuse libertaire), etc...

Après les speechs d'usage, nous nous sommes retrouvés au buffet libertaire (Tout ce que chacune et chacun apporte à manger et à boire est mis en commun sur une grande table. Ca fonctionne ensuite comme un self sans argent).
La salle du Villard était pleine à craquer (environ 150 personnes).

Voici le texte lu au pied du monument par un membre groupe Arthur Lehning de la Fédération Anarchiste de la Creuse:

Au nom du groupe Arthur Lehning de la Fédération Anarchiste de la Creuse, il est apparu une évidence qui a sauté aux yeux à l'ensemble de la planète: un des principaux facteurs des guerres, c'est l'Argent !

Les guerres économiques auraient même pris le dessus sur les guerres entre Nations, sur les guerres patriotiques, voire les guerres religieuses.
Aujourd'hui, le facteur dominant des guerres, c'est l'Argent !

Via le système libéralo-capitaliste inégalitaire, via le boursicotage et la spéculation financière, via le pillage des richesses par une petite caste accaparatrice, via l'esclavage moderne qu'est l'exploitation économique.

Les Etats et les politiciens se sont empressés de venir au secours du système capitalo et de la société de consommation qui nous ronge et nous domine ; en ayant formaté le citoyen et le consommateur.

L'Argent, qui est le vecteur du pouvoir, et l'organisation économique et sociale des sociétés sont actuellement le plus fort générateur des guerres.
C'est une guerre insidieuse: l'économie capitaliste tue !

Pour l'éradiquer, le mouvement anarchiste, depuis toujours, propose une société débarrassé du capitalisme, du libéralisme et de l'étatisme. Une société basée sur le fédéralisme libertaire, la liberté et l'entraide et sur une organisation économique égalitaire. Une société où l'argent ne serait plus le nerf de la guerre !

A bas les Etats et les Patries ; à bas les armées qui en sont leurs défenseurs ; à bas le système capitaliste et vive l'anarchisme !".

La liste de surveillance antiterroriste aux Etats-Unis compte désormais un million d'entrées signale l'Association américaine des libertés civiles (ACLU) sur son site. Une première version de cette liste avait été établie en septembre 2003, par George Bush, afin de regrouper les différentes banques de données existantes.

Au Japon, la nouvelle loi de lutte contre le terrorisme va entrer en vigueur. À compter de cette date, tous les étrangers pénétrant sur le sol japonais seront photographiés et leurs empreintes digitales seront relevées. Les guichets de l’immigration dans les aéroports vont être équipés de scanneurs qui digitaliseront les deux index des arrivants, avant de les photographier.

En France:

Recours étendu à la vidéosurveillance
L'installation de caméras de vidéosurveillance est désormais permise dans et aux "abords immédiats" des bâtiments publics. Il en est de même "dans des lieux et établissements ouverts au public" qui sont "particulièrement exposés à des risques d'agression ou de vol ou sont susceptibles d'être exposés à des actes de terrorisme". En cas d'urgence, les préfets pourront faire installer des caméras pour quatre mois dans des lieux à risques.

Contrôle d’identité et trains internationaux
Possibilités de procéder à des contrôles d'identité systématiques à bord des trains internationaux "sur la portion du trajet entre la frontière et le premier arrêt" (jusqu'à 20 ou 50 kilomètres de trajet depuis la frontière).

Voyages internationaux et vie privée
Les compagnies ferroviaires, aériennes, maritimes sont tenues de transmettre aux services de police et de gendarmerie les informations qu'elles possèdent sur les passagers à l'occasion de voyages internationaux (hors Union européenne). Ces informations proviennent des cartes de débarquement et d'embarquement, des documents de voyage, des systèmes de réservation.

Opérateurs internet et téléphones : accès aux données
Les fournisseurs d'accès à Internet et au téléphone sont tenus de fournir aux services de lutte contre le terrorisme qui en font la demande les données techniques qu'ils possèdent sur leurs clients (numéros d'abonnement ou de connexion d'une personne désignée, localisation des équipements utilisés, liste des numéros appelés et appelants, durée et date des communications). La Commission nationale de contrôle des interceptions de sécurité (CNCIS) exerce un contrôle sur ce pouvoir de police.

Cybercafés et service WIFI
La loi indique que "toute activité professionnelle" proposant "au public une connexion permettant une communication en ligne par l'intermédiaire d'un accès au réseau, y compris à titre gratuit" est concernée par l'obligation de conservation des données de connexion de leurs utilisateurs. Les cybercafés et les fournisseurs de service WIFI notamment sont ainsi concernés.

Photographies automatisées des automobilistes et des rassemblements
Autorisation de la prise automatisée de clichés des passagers des véhicules "en tous points appropriés du territoire". Ces clichés, effacés après huit jours, peuvent être croisés avec le fichier des véhicules "volés ou signalés ainsi que du système d'information Schengen". Ces systèmes automatisés de photographies peuvent être prises "à l'occasion d'événements particuliers ou de grands rassemblements de personnes" pour la "préservation de l'ordre public".

Fichiers administratifs
Possibilité de consulter certains fichiers administratifs détenus par le ministère de l'Intérieur (passeports, carte identité, données relatives à l'entrée et au séjour des étrangers, immatriculations, permis de conduire…) par les services de police chargés de la lutte contre le terrorisme.

Justice et terrorisme
Les sanctions pénales pour les actes de terrorisme sont alourdies. La durée maximale de garde à vue est portée de quatre à six jours. Une procédure rapide de gel des avoirs sur décision du ministre de l'Economie et pour six mois est créée. Le délai durant lequel une déchéance de nationalité est possible pour un condamné après sa naturalisation passe de 10 à 15 ans.

Gap (05)
Le collectif anarchiste CALUCHA avec le soutien du groupe GEL-05 de la Fédération anarchiste organise une soirée autour du fichage imposé en société dite démocratique. Pour l'occasion, le documentaire "Pistés par nos gènes" sera diffusé suivi d'une conférence-débat en présence d'un insoumis au fichage ADN ayant gagné son procès contre l'Etat. Tables de presse, collation, ambiance conviviale. Samedi 15 novembre à 19H30 à la salle Dumart, av. Cdt Dumont.

 

 


 

affiche des rencontres

 

 

 

 

Communiqué de presse

 

À l’occasion de la clôture des candidatures pour le lancement de la Radio Numérique Terrestre (RNT), nous, Aligre FM (93.1 Mhz), Fréquence Paris Plurielle (106.3 Mhz), Radio Libertaire (89.4 MHz), radios associatives non-commerciales franciliennes, réaffirmons que

- nous n’avons actuellement pas les moyens de faire face aux coûts prohibitifs (double-diffusion analogique/numérique) ni à la complexité technique que réclame la RNT

- les radios libres, qui se sont battues pour la libération de la FM, entendent garder leurs micros ouverts longtemps encore, sur leurs fréquences actuelles ou en numérique

- aucune radio libre ne doit disparaître en raison de la numérisation de la diffusion radiophonique

- la gratuité de la migration et de la diffusion numérique pour les radios associatives non-commerciales doit être organisée

Afin de discuter des enjeux, nous tiendrons une

conférence de presse

mercredi 1er octobre 2008 à 11h

devant le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel (CSA)

Tour Mirabeau, 39-43, quai André-Citroën, Paris 15ème (métro/RER Javel)

Aligre FM (93.1 MHz) - 01 40 24 28 28 / Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Fréquence Paris Plurielle (106.3 MHz) - 01 40 05 06 01 / Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Radio Libertaire (89.4 MHz) - 01 48 05 34 08 / Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

infos sur http://radiosenlutte.free.fr


TOURNÉE DES ANARCHISTES CONTRE LE MUR
Gaï Davidi, documentariste israélien et militant des Anarchistes contre le Mur, sera en tournée dans une dizaine de villes françaises du 15 septembre au 1er octobre. Pour cette visite, les anarchistes israéliens et français se rejoignent, car la tournée se tient à l'initiative conjointe de l'OCL (Organisation communiste libertaire) et de l'UJFP. Dans certaines villes, d'autres groupes participent à l'organisation de cette tournée au niveau local, notamment la CGT, le PCF et les collectifs locaux de solidarité avec la Palestine.

Bonjour,

vous pouvez nous retrouver toute la journée du dimanche 14 septembre à la foire bio à Crots (à côté d'Embrun).

Au plaisir

Malgré l’opposition de la France et d’une vingtaine d’Etats membres, la Commission européenne a autorisé, le 28 mai, l’importation de poulet chloré - c’est-à-dire trempé dans un bain contenant une solution comparable à l’eau de Javel - en provenance des Etats-Unis. Censées être débarrassées de leurs bactéries grâce à ce traitement délicat, ces volailles étaient interdites dans l’Union européenne depuis onze ans. Selon l’industrie avicole, 300 000 tonnes de poulet chloré seraient sur le point d’être exportées vers l’Union.

Bon appétit !

Ce fichier, nommé Cristina (Centralisation du Renseignement Intérieur pour la Sécurité du Territoire et les Intérêts NAtionaux), issu de la fusion de la DST (Direction de la Surveillance du Territoire) des RG (Renseignements généraux), a été créé parallèlement à EDVIGE. Issu des données de la DST, il contient des données personnelles sur les personnes fichées, leurs proches et leurs relations , et est classé "secret-défense". De par ce fait,il n'est même pas soumis à la vigilance de la CNIL (Commission Nationale de l'Informatique et des Libertés), commission pourtant simplement consultative, n'ayant pas le pouvoir d'interdire un fichier (ni l'envie : elle a acceptée sur le principe le fichier EDVIGE).

 

Contre tous ces fichiers liberticides

 

Résistons !


*Scandale au Tricastin : plus de 770 tonnes de déchets radioactifs enfouis depuis plus de 30 ans à même le sol, en toute illégalité !*

**/La CRIIRAD demande la publication d'un bilan exhaustif, la reprise de la totalité des déchets et la décontamination intégrale du site. /**


Le site nucléaire du Tricastin est implanté à la limite des départements de la Drôme et du Vaucluse, sur le territoire des communes de Pierrelatte, St-Paul-3-Châteaux et Bollène. Il englobe 8 Installations Nucléaires de Base (INB1), plusieurs Installations Classées pour la Protection de l'Environnement (ICPE) ainsi que l'Installation Nucléaire de Base Secrète (INB-S) du CEA-Cogéma.

A diverses reprises dans le passé, le laboratoire de la CRIIRAD a mis en évidence des niveaux d'irradiation anormalement élevés en limite du site nucléaire du Tricastin. Ces contrôles révélaient des défauts d'application des règles de radioprotection et soulevaient d'importantes questions sur l'exposition des travailleurs intervenant à l'intérieur du site.

Alors que les citoyens partent en vacances, les eurodéputés s'apprêtent à adopter un dispositif de contrôle des communications privées. Les communautés du Libre, réunies à Mont de Marsan pour leurs neuvièmes rencontres mondiales[1], alertent les responsables politiques et tous les citoyens européens sur un projet qui menace les libertés individuelles. Les commissions parlementaires doivent se prononcer le 7 juillet, veille des vacances; le Parlement doit le voter le 2 septembre, jour de la rentrée, en séance plénière.

Le tribunal administratif de Marseille a sanctionné, le 30 juin dernier, le refus du préfet des Hautes-Alpes d'ordonner le démontage d'un panneau publicitaire installé illégalement par la Chambre de Commerce et d'Industrie, en bordure de la RN 85 sur la commune de Tallard, pour demander la poursuite des travaux de l'A 51.
Contre toutes ces institutions politiciennes pronant le "tout-voiture" sans remise en cause de ce système énergivore et mortifère (et polluant en plus visuellement notre environnement):


Révolution


Et décroissance !

Le sénateur des Hautes-Alpes, Pierre Bernard Reymond, même pas représentant du peuple, les sénateurs étant élus par les « grands électeurs », un vivier de petits politicards aux dents longues, a voté à deux reprises en faveur de la loi autorisant la culture des OGM en plein champs.

 

Alors contre tout ces politiciens véreux votant des lois mortifères :

Révolution

 

Autogestion

 

Et fauchage de tous les OGM cultivés en plein champs !

A Gap, mardi 17 juin, plus de 320 manifestants, issus du service public pour la plupart (cheminots, impôts, éducation notamment) ont défilé pour dire leur opposition à la déréglementation du temps de travail et leur volonté de défendre une retraite solidaire. Sur les coups de midi, ils se sont offert le plaisir de bloquer la circulation quelques instants au rond-point de l'Europe et sur les grands boulevards gapençais, avant de se séparer devant la préfecture.

Contre cet Etat voyou, contre le capitalisme destructeur, continuons la lutte.

Gréve générale !

...

Cela faisait déjà un moment que se suivait les réformes des conditions de chômage en France. Les composantes de ces dernières étaient assez constantes: infantilisation, flicage, régression et culpabilisation. Le chômeur ou la chômeuse est un profiteur, une sangsue du système de protection social. Le gouvernement veut bien le lui faire ressentir. Nous atteignons un nouveau palier avec la proposition de définition de l'offre d'emploi raisonnable (ORE), celle qu’un demandeur d’emploi ne pourra pas refuser plus de deux fois, sous peine de radiation.

...

1er MAI


JOURNÉE INTERNATIONALE DE LUTTES POUR TOUTES

ET TOUS LES OPPRIMÉ-E-S


Le 1er mai 1886, un grand mouvement populaire émerge dans les centres industriels des Etats-Unis pour obtenir par la grève générale la journée de travail de 8 heures.

A Chicago, six ouvriers grévistes sont dès le lendemain abattus par la police. C’est au meeting de protestation qui a lieu le soir même qu’un agent provocateur jette une bombe parmi l’assistance. Cet événement sert de prétexte à l’une des plus féroces répressions du mouvement ouvrier.

Ainsi, la Justice s’abat sur les militants les plus actifs. Ils sont inculpés de conspiration et de meurtre.

Cinq de ces militants, tous anarchistes, sont condamnés à mort. L’un se suicide dans sa cellule. Les quatre autres sont pendus le 11 novembre 1887.

Le Congrès international de Paris, en 1889, proclame alors le premier mai jour férié universel du prolétariat.

Ni la rage aveugle des exploiteurs et des exploiteuses, ni les misérables tentatives des politiciens et des politiciennes libéralo-socialo-coco-écolo-ramollos, ni même les aveuglements xénophobes ou sexistes, ne doivent être capables de changer le sens profond de cette manifestation : ce n’est pas d’en haut mais d’en bas que doit venir la force qui brisera nos chaînes.


Salarié-e-s, chômeurs et chômeuses, retraité-e-s,

étudiantes et étudiants, handicapé-e-s,

TOUS LES INDIVIDUS ÉPRIS DE LIBERTÉ ET DE JUSTICE,

rompons l’isolement, organisons-nous, reprenons la parole,

occupons l’espace comme bon nous semble,

pour une société sans classes ni État, sans discriminations raciste, sexiste, homophobe ...


POUR LA LIBRE ASSOCIATION ET LE FÉDÉRALISME, POUR L’ENTRAIDE


POUR UNE SOCIETE ANARCHISTE !


NOUS AURONS CE QUE NOUS PRENDRONS !

 

Le productivisme, la non prise en compte des contrecoups humains environnementaux, sociaux… dans le calcul des coûts de production, l’asservissement de populations entières à des trusts supra-nationaux, sont les conséquences d’une course effrénée au profit. C’est l’âme de cette logique capitaliste que nous combattons.

Le 1er mai reste pour nous le symbole de la libération sociale par la voie de l’action directe qui trouve sa forme la plus achevée dans la grève générale.

N’importe quel pouvoir politique n’a jamais été autre chose que la violence organisée qui impose aux grandes masses du peuple la dépendance économique envers des minorités privilégiées. L’oppression politique et l’exploitation économique vont de pair. Elles se complètent et l’une ne peut exister sans l’appui de l’autre. Il est absurde de croire que de futures institutions gouvernementales constitueront un jour une exception.

Par conséquent, toute véritable lutte contre le monopole de la possession (patronat) est une lutte contre le pouvoir qui le protège, et de même que l’objectif du prolétariat militant sur le terrain économique est l’abolition et la suppression du monopole privé sous toutes ses formes (actionnaires, fonds de pension, patron-propriétaire…), son objectif politique doit être aussi la suppression de toute institution du Pouvoir.

Le Premier Mai doit être un symbole de solidarité internationale.

Ici et ailleurs, nous sommes toutes et tous victimes de systèmes d’oppressions complémentaires : le capitalisme orchestré par la bourgeoisie sans scrupules, les actionnaires sans conscience, les petits chefs, le patriarcat et ses tyrans à domicile, les Eglises et leur Morale rétrograde…

 

En ce Premier Mai 2008, la résistance, c’est se battre :


  • Pour la retraite par répartition, contre les fonds de pension et l’épargne salariale, réels attrapes-nigauds pour les salarié-e-s qui placent en Bourse leur avenir et qui croient faire coïncider leurs intérêts avec ceux du Patronat qui les licenciera la main sur le cœur, avec les larmes à peine gênées du gouvernement (libéral ou social-démocrate, même peinturluré de vert et rouge !) au motif de marge de profit insuffisante.
  • Contre les licenciements et contre les dernières réformes de l’Unedic, génératrices de misère et qui confortent le PARE (Plan d’Aide Retour à l’Emploi), véritable outil de guerre dont se dote le MEDEF(patronat) avec la complaisance de certains syndicats, pour se constituer un vivier de chômeurs et de chômeuses qualifié-e-s dans lequel il choisira les meilleurs éléments, et pour contraindre les autres à accepter tout type d’emploi.
  • Pour la régularisation de tous les sans-papiers, camarades travailleurs et travailleuses ou sans emploi, poussé-e-sà la clandestinité par des lois iniques.

  • Avec nos camarades paysans et paysannes, que les multinationales entendent mettre sous leur coupe via les brevets et les OGM.

  • Contre le nucléaire civil et militaire, industrie choisie par nos dirigeants au nom d’une prétendue indépendance (mais d'où vient l'uranium?!) mais qui hypothèque dangereusement notre futur.
  • Pour les services publics que bradent les ministres au nom du principe de réalité gestionnaire. Il va de soi que, pour nous, les services publics joueront pleinement leur rôle par la gratuité (transports, santé…) et par leur gestion directe par les salarié-e-s de ces services et les usagers intéressé-e-s.
  • Contre la marchandisation de l’éducation, objet de profits et lieu de diffusion de l’idéologie dominante.
  • Contre la criminalisation du mouvement social et le délire sécuritaire.
  • Pour des médias alternatifs et indépendants, sans publicité.

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Souriez, vous êtes filmés !

Cette idée était l'une des propositions du programme électoral de Roger Didier, le maire sortant, et réélu depuis.
Il veut d'abord installer la vidéo-surveillance sur les bâtiments communaux et l'expérimenter ensuite sur certains points dit"sensibles".
Les premières caméras devraient voir le jour d'ici l'automne.

Ici ou ailleurs, contre le délire sécuritaire, nous résisterons !

...

MilitantEs vidéastes ou cinéastes militantEs, participez au quatrième Festival du film militant, en envoyant vos films (animations, fictions, documentaires, reportages, parodies, ...) à

Festival du film militant
Le Voltaire - Avenue Roger Salengro
13400 Aubagne.

Toutes durées et toutes thématiques acceptées.

Clôture de réception des films :

* 31 juillet 2008 pour les longs métrages

* 31 août 2008 pour les courts métrages d'actualité

Voilà , c'est fait. Notre site est publié en espèrant que sa vie soit longue et active. bonne visite

 

Seule la lutte paie

 

Depuis quelques années, dans les médias de masse, une désinformation anti-lutte efficace fait que de vieux contes pour enfant finissent par s'imposer comme une évidence, comme la seule vérité. D'une part, on nous matraque systématiquement que la situation économique serait soit disant à bout de souffle, à la limite de la rupture, parce qu'il n'y aurait soit disant plus de sous, et trop peu d'actifs par rapports au non actifs (trop de vieux, trop de jeunes, trop de malades, trop d'immigrés). D'un autre coté, une désinformation par les mots est à l'oeuvre : otages, privilégiés, sabotage = crime (déclaration de Fillon), feignants .... Si vous êtes otages, c'est uniquement de votre employeur, qui seul décide que vous devez vous rendre coûte que coûte dans un lieu choisi par lui à une heure fixée par lui. Ce dénigrement systématique des luttes sociales, aux allures de bourrage de crânes tinté d'un manque de respect sans équivoque pour les travailleurs, fait que les usagers se retournent contre ceux qui se battent pour la sauvegarde de leur/notre service publique et de solidarité, ainsi que pour conserver ce que la classe des travailleurs a acquis de haute lutte au siècle dernier. Par contre, concernant le réforme du code du travail qui serait en vigueur dès janvier 2008, avec une renégociation branche par branche de la durée légale temps de travail, silence TV.

 

On le voit, les médias de masse et surtout leur présentateur vedette: le chef de l'état, s'expriment fort sur les nantis, mais quand des travailleurs, poussés à bout par un système managérial inhumain, se suicident sur le lieux même de leur tourment, pas un mot, pas une allusion. Et ne parlons même pas des handicapés, blessés, empoisonnés, tués à la tà¢che. Pendant ce temps, d'autres dinent chez fauchon après quelques shopping chez Dior, et se baladent en yacht de par le monde. Et les nantis se trouveraient parmi la masse salariale exploitée. C'est intolérable. Travail, consomme, crève, voilà le seul respect qu'il nous montrent. Et si certains se rebellent, ils auront droit à une répression digne d'un film d'anticipation, interprété par une nuée de "robocop" aux armes exotiques (très bientà´t équipés du pistolet à aiguillon électrique). Denis Kessler, éminent membre du MEDEF, a au moins le mérite de la clérté. Dans un magazine "Challenges" récent, il déclare: "la liste des réformes? C'est simple, prenez tout ce qui a été mis en place entre 1944 et 1952, sans exception. Elle est là . Il s'agit aujourd'hui de défaire méthodiquement le programme du conseil national de la résistance [...qui] se traduit par la création des caisses de Sécurité sociale, le statut de la fonction publique, l'importance du secteur public productif [...], le conventionnement du marché du travail, la représentativité syndicale, les régimes complémentaires de retraite, etc. " (1).

 

Les profiteurs et les parasites, qui s'engraissent sur le dos du prolo, qui prennent le peuple en otage, ce sont eux, le patronat et sa branche politique, l'état. La casse pure et simple du système public, la pulvérisation du système solidaire, toujours plus de profits pour les uns, toujours de pouvoir pour les autres, voilà leur programme. Car Les quelques avancées sociales que certains travailleurs en lutte réussissent jusqu'ici à maintenir ne sont qu'une goutte d'eau comparé aux privilèges que les classes dirigeantes s'octroient à tour de bras. Tout en cherchant à nous monter les uns contre les autres, ces manipulateurs cherchent à nous rassembler derrière un prétendu intérêt général, dont ils seraient les représentants. Cette pure fiction n'est la que pour nous faire croire que nos intérêt particuliers doivent s'effacer devant leurs propre intérêt qui serait l'intérêt de tous. Et pendant ce temps, les patrons, eux, continuent à crouler sous les stocks-option, exonérés des cotisations qui pourraient financer les retraites, la sécu et tout le système solidaire. Et ce n'est pas tout. Aux attaques contre la protection sociale et les services publiques s'ajoutent la remise en cause du code du travail, pour mieux nous précariser; la limitation du droit de grève, pour mieux nous faire taire, ainsi que les attaques contre les étrangers, pour mieux détourner la colère des vrais responsables de cette situation sociale. Ils attaquent sur tous les fronts, nous devons répondre tous ensemble! Cet argent, c'est le notre, le fruit de notre travail. Les patrons et l'état ne sont que des parasites qui se gavent sur notre dos.

 

Les libertés ne se donnent pas, elles se prennent, pas plus que les "acquis" ne nous serons concédés sans luttes. A nous, travailleurs exploités précaires, de nous faire entendre dans les syndicats, les AG, dans le rue ou ailleurs, pour créer un mouvement fort et déterminé. Pour cela, une seule arme, la grève, mais pas celle d'un jour, chacun pour sa corporation et pour ses revendications, cette grève carrée chère aux syndicats co-gestionnaires. La grève, pour aboutir à une réelle transformation sociale, se doit d'être générale, reconductible, autogestionnaire et finalement expropriatrice, seule à même de détruire le capitalisme qui n'est ni réformable ni amendable.

 

La grève est le premier acte d'émancipation des travailleurs contre le patronat. Elle montre qui sont les parasites, et qui sont les producteurs. Elle est la première remise en cause de la propriété privée des moyens de production, le premier pas vers la prise de contrà´le de la production et de son autogestion, seule à même de garantir les intérêt de tous, des travailleurs comme des usagers.

 

Rien n'est à négocier, tout est à abroger !

(1) : Adieu 1945, raccrochons notre pays au monde ! Denis Kesller, Magazine Challenges du 20.10.07,

Organisons-nous ! Ni Etat, ni patron, autogestion


Collectif Anarchiste de LUtte et de résistanCe Haut Alpin

c/o GEL-05

BP 111 05003 GAP CEDEX

Email: calucha (chez) calucha.lautre.net

 

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